Un kamikaze a fait exploser vendredi sa moto piégée, sans faire de victime, près d'un siège des services de renseignements dans l'est du Yémen, peu après un attentat raté à Aden (sud) revendiqué par une organisation liée à al-Qaida. Selon des témoins, l'homme a fait exploser sa moto à cinquante mètres du siège de la sécurité politique (services de renseignement) à Baïda, à 180 km à l'est de Sanaa.
Cet attentat raté est intervenu quelques heures après la mort de deux hommes dans l'explosion de leur moto, qui n'a pas fait d'autre victime, devant un centre des renseignements à Aden, principale ville du sud du Yémen. "Deux kamikazes appartenant au réseau terroriste Al-Qaïda sont morts quand leur moto a explosé (...) tôt vendredi à Mansoura", un quartier d'Aden, a rapporté le site internet du ministère de la Défense, 26sep.net.
Dans un communiqué envoyé par courriel à la presse dans la soirée, les "Partisans de la Charia", organisation liée à al-Qaida dans le sud du Yémen, ont revendiqué l'attentat mais affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une attaque suicide. Les deux hommes sont "morts en martyrs en raison d'une erreur dans la minuterie de la bombe qu'ils voulaient placer près du siège des services de renseignement", précise le communiqué.
Les services de sécurité ont identifié les deux hommes comme étant Fawaz al-Soubaihi et Kamal Mohamed Saleh, deux habitants du quartier. Un témoin de l'attentat à Mansoura a déclaré à l'AFP que Soubaihi était propriétaire d'une boutique dans le quartier et n'avait "aucun lien avec Al-Qaïda".
Profitant de l'affaiblissement du pouvoir central à la faveur d'une année de soulèvement populaire qui a abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh, Al-Qaïda a renforcé sa présence dans le sud et l'est du Yémen. Le réseau a intensifié ses opérations depuis le 25 février, date à laquelle le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi a officiellement succédé à M. Saleh.
Les forces de sécurité yéménites sont aux prises avec les "Partisans de la charia", en particulier dans la province d'Abyane, où ils contrôlent le chef-lieu Zinjibar depuis mai 2011. Jeudi soir, le ministère de la Défense avait affirmé que des opérations des forces de sécurité avaient tué "plus de 100 terroristes" à Abyane au cours des deux jours précédents. L'AFP n'a pour l'instant pas pu vérifier ce chiffre auprès d'une source indépendante.
Mardi, une source à Jaar, dans la province d'Abyane, avait indiqué que les forces armées yéménites avaient tué 38 islamistes en deux jours lors de raids aériens et de bombardements. Jaar est un bastion d'al-Qaida, où les combattants morts et blessés du réseau sont généralement transportés.
"La guerre contre le terrorisme et les éléments terroristes continuera partout où ils peuvent être, jusqu'à ce qu'Abyane soit nettoyée du terrorisme", a indiqué 26sep.net.
Ces dernières années, le Pentagone a fourni des centaines de millions de dollars en équipements et en formation pour aider les forces spéciales yéménites dans leur lutte contre Al-Qaïda.
SOURCE:lefigaro.fr
Cet attentat raté est intervenu quelques heures après la mort de deux hommes dans l'explosion de leur moto, qui n'a pas fait d'autre victime, devant un centre des renseignements à Aden, principale ville du sud du Yémen. "Deux kamikazes appartenant au réseau terroriste Al-Qaïda sont morts quand leur moto a explosé (...) tôt vendredi à Mansoura", un quartier d'Aden, a rapporté le site internet du ministère de la Défense, 26sep.net.
Dans un communiqué envoyé par courriel à la presse dans la soirée, les "Partisans de la Charia", organisation liée à al-Qaida dans le sud du Yémen, ont revendiqué l'attentat mais affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une attaque suicide. Les deux hommes sont "morts en martyrs en raison d'une erreur dans la minuterie de la bombe qu'ils voulaient placer près du siège des services de renseignement", précise le communiqué.
Les services de sécurité ont identifié les deux hommes comme étant Fawaz al-Soubaihi et Kamal Mohamed Saleh, deux habitants du quartier. Un témoin de l'attentat à Mansoura a déclaré à l'AFP que Soubaihi était propriétaire d'une boutique dans le quartier et n'avait "aucun lien avec Al-Qaïda".
Profitant de l'affaiblissement du pouvoir central à la faveur d'une année de soulèvement populaire qui a abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh, Al-Qaïda a renforcé sa présence dans le sud et l'est du Yémen. Le réseau a intensifié ses opérations depuis le 25 février, date à laquelle le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi a officiellement succédé à M. Saleh.
Les forces de sécurité yéménites sont aux prises avec les "Partisans de la charia", en particulier dans la province d'Abyane, où ils contrôlent le chef-lieu Zinjibar depuis mai 2011. Jeudi soir, le ministère de la Défense avait affirmé que des opérations des forces de sécurité avaient tué "plus de 100 terroristes" à Abyane au cours des deux jours précédents. L'AFP n'a pour l'instant pas pu vérifier ce chiffre auprès d'une source indépendante.
Mardi, une source à Jaar, dans la province d'Abyane, avait indiqué que les forces armées yéménites avaient tué 38 islamistes en deux jours lors de raids aériens et de bombardements. Jaar est un bastion d'al-Qaida, où les combattants morts et blessés du réseau sont généralement transportés.
"La guerre contre le terrorisme et les éléments terroristes continuera partout où ils peuvent être, jusqu'à ce qu'Abyane soit nettoyée du terrorisme", a indiqué 26sep.net.
Ces dernières années, le Pentagone a fourni des centaines de millions de dollars en équipements et en formation pour aider les forces spéciales yéménites dans leur lutte contre Al-Qaïda.
SOURCE:lefigaro.fr