Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Zahra Iyane Thiam Diop, Secrétaire nationale de l’Union pour le Développement du Sénégal Innovation (UDS).
Comment avez-vous accueilli la victoire de votre candidat à l’issue du second tour de l’élection présidentielle ?
C’est une victoire que nous avons accueilli avec beaucoup de plaisir et de joie, mais également avec sérénité. Ce n’est ni la victoire d’une coalition, ni celle d’un candidat, mais la victoire du peuple Sénégalais. Vous n’êtes pas sans savoir le contexte de crise qu’il y avait autour de l’inconstitutionnalité de la candidature du Président sortant, mais également toute la violence qui a sous-tendu cette période préélectorale. C’est pourquoi, nous estimons qu’il faut féliciter le peuple Sénégalais, parce que c’est un peuple qui nous a montré non seulement sa maturité, sa grandeur mais aussi ses capacités à imposer ses choix aux acteurs politiques. Cette victoire est également celle de l’ensemble de la classe politique Sénégalaise. Il nous faut féliciter aussi l’ensemble des forces de l’ordre qui ont eu à gérer, tout au long du processus, aussi bien la violence etque les irrégularités de part et d’autre. C’est important de le souligner, ces derniers ont sécurisé le processus électoral.
Comment appréciez-vous le coup de fil de Me Wade à son challenger Macky Sall quelques heures seulement après les premières tendances ?
Nous félicitons également le Président sortant Me Abdoulaye Wade qui a quand même au-delà de tout, à respecter son engagement en félicitant le vainqueur du scrutin. Cela a contribué à l’atténuation, à l’apaisement de ce qui aurait pu dégénérer si vraiment il y’avait un autre cas de figures. Parce que vers dix sept heures déjà, les populations étaient dans les rues et cela aurait pu avoir une autre orientation. C’est pourquoi, nous tenons à féliciter le Président Wade d’avoir préservé la souveraineté du peuple Sénégalais.
Maintenant que votre coalition est au pouvoir, comment envisagez-vous de gouverner si on sait que les Sénégalais sont impatients de vous voir en action ?
Vous savez que le suffrage des Sénégalais est entre les mains du Président Macky Sall. Durant toute la campagne, il a partagé avec les populations son programme «Yonu Yokuté». Macky Sall a sillonné l’ensemble du territoire national pour recueillir, les préoccupations des populations qu’il a d’ailleurs dans son programme mais également la charte de la bonne gouvernance démocratique des assises nationales. Ce programme était très dynamique dans la mesure où les préoccupations la totalité des catégories socioprofessionnelles y sont confinées. Et tous secteurs ont apportédes amendements et des contributions à ce programme. Donc la seule façon, pour nous, de gouverner, c’est de le faire avec l’ensemble des forces vives de la nation. Parce qu’à ce jour, il est impensable qu’une seule personne puisse aller toute seule. Le peuple a cautionnée l’union d’abord au sein de « Benno Siggil Sénégal », dans le M23, et autour des assises nationales. Le Président Macky n’a depuis cessé de le dire, il compte gouverner en équipe pour solutionner les problèmes des populations. Ce ne sera pas un partage de gâteau où chaque partie prenante qui a eu àcontribuer à cette victoire se dit être dans le droit de réclamer sa part, non. Ce que nous attendons de lui, c’est de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour relever les nombreux défis qui nous attendent. C’est notamment la cherté de la vie qui est un point phare de la campagneet qui doit être une mesure immédiate et le retour de la paix en Casamance. Pour régler toutes ses questions, il nous faut mettre en place une équipe compétente, efficiente qui pourra relever le défi.
Que Pensez-vous du nouveau Président Macky Sall ?
Macky est un fédérateur, un rassembleur. C’est quelqu’un qui s’est doté des moyens pour accéder au pouvoir afin de solutionner les difficultés. La preuve, pour une première fois, l’ensemble des candidats se retrouvent autour d’un candidat pour faire face à un autre candidat. C’est inédit.Sans oublier le travail qu’il a abattu pour s’imposer et installer son parti à travers tout le pays en l’espace de trois ans. Tout cela illustre que l’homme est prêt à solutionner les problèmes des Sénégalais. Je suis confiante, je sais que sa volonté politique est réelle.
Pensez-vous qu’il sera à la hauteur des attentes des Sénégalais ?
Je le pense sincèrement, parce que nous avons eu à partager un cadre dans « Benno Siggil Sénégal » qui s’est prolongé au niveau de la coalition «Macky 2012». Il a innové dans la manière de pratiquer la politique, Macky est très ouvert, il a le sens de l’écoute. C’est important de soulignerégalement que le peuple est aussi à l’écoute, ce peuple qui protège ses arrières, un peuple qui a parlé à ses acteurs politiques en leur disant que non seulement vous devez nous faire confiance, mais on sait, comment nous allons défendre nos acquis. Nous avons un peuple qui sait à quoi sert la carte d’électeur. Dorénavant, tout chef d’Etat devra faire avec le peuple Sénégalais.
Le président sortant avait clairement affirmé que personne n’est pas capable de terminer ses chantiers. Selon vous, Macky est-il dans les dispositions pour y arriver ?
Je n’ai même pas besoin de répondre à cette question parce que le peuple a déjà répondu.
Seriez-vous prête à fondre votre parti dans l’Alliance Pour la République que dirige jusque, là le nouveau Président de la République Macky Sall ?
Si nous étions dans cette dynamique et dans cette logique là, je pense qu’on n’aurait même pas dû aller vers la création d’une formation politique. Ce qui demeure clair, c’est que nous n’envisageons pas de fondre notre formation dans quoi que ce soit. Lorsqu’on a mis sur pied ce parti,l’Union Pour le Développement du Sénégal Innovation (UDS), nous avions une nouvelle vision de la politique, c'est-à-dire une autre manière de la pratiquer. Je me demande pourquoi créer une formation politique pour se fondre dans une autre, on ne le fera pas.
« On gagne ensemble, on gouverne ensemble a souvent chantonné Macky Sall durant la campagne. Pensez-vous que ce crédo résistera à la dure réalité de l’exercice du pouvoir ?
Le temps nous le dira.
Il y aura des élections législatives au mois de juin. Peut-on s’attendre à ce que «Benno Bokk Yakaar» présente une liste commune ?
C’est notre souhait, c’est également ce qu’il a de mieux à faire. Mais si cela n’est pas possible, les uns et les autres prendront leurs responsabilités. Nous-mêmes, nous prendrons notre responsabilité comme nous l’avons toujours fait, surtout quand il s’est agi de choisir une candidature au niveau de «Benno Siggil Sénégal». La chance d’une formation politique c’est d’aller à des élections, nous avons franchi un pas et nous espérons en franchir d’autres. Ce qui est sûr, c’est qu’on s’assumera à chaque étape de notre existence et cela en fonction du contexte de l’heure. Mais, j’espère qu’on ira vers une liste commune de «Benno Bok Yakaar», c’est notre souhait, mais si tel n’est pas le cas, nous n’excluons pas d’aller vers une liste UDS innovation, nous y travaillons.
D’aucuns pensent que l’état des lieux est inséparable des audits, d’autres par contre craignent une chasse aux sorcières. Que doit faire Macky Sall selon vous ?
Dans ce qui se fait en général pour une première fois à la tête d’une quelconque structure c’est d’exécuter l’état des lieux. Surtout par rapport aux orientations que cette personne veut donner, il faut faire l’état des lieux et savoir ce qui est entre vos mains, pour connaître la meilleure direction à prendre ou comment rentabiliser ce que vous avez. Mais faire l’état des lieux, ce n’est pas expressément cibler une partie ou une autre non. Nous allons faire un état global en fonction de ce que les lois et règlements en vigueur de ce pays recommandent.
D’aucuns disent que vous êtes déjà sur la liste du prochain gouvernement de Macky, vous confirmez ?
(Rires). Demander le au Président, je n’en sais absolument rien. Le plus important, c’est qu’on peut travailler pour son pays à n’importe quelle station. Il ne s’agit pas d’être ministre, directeur général ou député pour pouvoir travailler pour son pays. Depuis que notre parti existe, nous n’avons jamais cessé de travailler pour le Sénégal. Si on ne se retrouve pas dans cet attelage de Macky Sall, cela ne nous surprendra pas et cela ne nous empêchera pas de faire ce que nous devons faire.
SOURCE:xibar.net
Je suis Zahra Iyane Thiam Diop, Secrétaire nationale de l’Union pour le Développement du Sénégal Innovation (UDS).
Comment avez-vous accueilli la victoire de votre candidat à l’issue du second tour de l’élection présidentielle ?
C’est une victoire que nous avons accueilli avec beaucoup de plaisir et de joie, mais également avec sérénité. Ce n’est ni la victoire d’une coalition, ni celle d’un candidat, mais la victoire du peuple Sénégalais. Vous n’êtes pas sans savoir le contexte de crise qu’il y avait autour de l’inconstitutionnalité de la candidature du Président sortant, mais également toute la violence qui a sous-tendu cette période préélectorale. C’est pourquoi, nous estimons qu’il faut féliciter le peuple Sénégalais, parce que c’est un peuple qui nous a montré non seulement sa maturité, sa grandeur mais aussi ses capacités à imposer ses choix aux acteurs politiques. Cette victoire est également celle de l’ensemble de la classe politique Sénégalaise. Il nous faut féliciter aussi l’ensemble des forces de l’ordre qui ont eu à gérer, tout au long du processus, aussi bien la violence etque les irrégularités de part et d’autre. C’est important de le souligner, ces derniers ont sécurisé le processus électoral.
Comment appréciez-vous le coup de fil de Me Wade à son challenger Macky Sall quelques heures seulement après les premières tendances ?
Nous félicitons également le Président sortant Me Abdoulaye Wade qui a quand même au-delà de tout, à respecter son engagement en félicitant le vainqueur du scrutin. Cela a contribué à l’atténuation, à l’apaisement de ce qui aurait pu dégénérer si vraiment il y’avait un autre cas de figures. Parce que vers dix sept heures déjà, les populations étaient dans les rues et cela aurait pu avoir une autre orientation. C’est pourquoi, nous tenons à féliciter le Président Wade d’avoir préservé la souveraineté du peuple Sénégalais.
Maintenant que votre coalition est au pouvoir, comment envisagez-vous de gouverner si on sait que les Sénégalais sont impatients de vous voir en action ?
Vous savez que le suffrage des Sénégalais est entre les mains du Président Macky Sall. Durant toute la campagne, il a partagé avec les populations son programme «Yonu Yokuté». Macky Sall a sillonné l’ensemble du territoire national pour recueillir, les préoccupations des populations qu’il a d’ailleurs dans son programme mais également la charte de la bonne gouvernance démocratique des assises nationales. Ce programme était très dynamique dans la mesure où les préoccupations la totalité des catégories socioprofessionnelles y sont confinées. Et tous secteurs ont apportédes amendements et des contributions à ce programme. Donc la seule façon, pour nous, de gouverner, c’est de le faire avec l’ensemble des forces vives de la nation. Parce qu’à ce jour, il est impensable qu’une seule personne puisse aller toute seule. Le peuple a cautionnée l’union d’abord au sein de « Benno Siggil Sénégal », dans le M23, et autour des assises nationales. Le Président Macky n’a depuis cessé de le dire, il compte gouverner en équipe pour solutionner les problèmes des populations. Ce ne sera pas un partage de gâteau où chaque partie prenante qui a eu àcontribuer à cette victoire se dit être dans le droit de réclamer sa part, non. Ce que nous attendons de lui, c’est de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour relever les nombreux défis qui nous attendent. C’est notamment la cherté de la vie qui est un point phare de la campagneet qui doit être une mesure immédiate et le retour de la paix en Casamance. Pour régler toutes ses questions, il nous faut mettre en place une équipe compétente, efficiente qui pourra relever le défi.
Que Pensez-vous du nouveau Président Macky Sall ?
Macky est un fédérateur, un rassembleur. C’est quelqu’un qui s’est doté des moyens pour accéder au pouvoir afin de solutionner les difficultés. La preuve, pour une première fois, l’ensemble des candidats se retrouvent autour d’un candidat pour faire face à un autre candidat. C’est inédit.Sans oublier le travail qu’il a abattu pour s’imposer et installer son parti à travers tout le pays en l’espace de trois ans. Tout cela illustre que l’homme est prêt à solutionner les problèmes des Sénégalais. Je suis confiante, je sais que sa volonté politique est réelle.
Pensez-vous qu’il sera à la hauteur des attentes des Sénégalais ?
Je le pense sincèrement, parce que nous avons eu à partager un cadre dans « Benno Siggil Sénégal » qui s’est prolongé au niveau de la coalition «Macky 2012». Il a innové dans la manière de pratiquer la politique, Macky est très ouvert, il a le sens de l’écoute. C’est important de soulignerégalement que le peuple est aussi à l’écoute, ce peuple qui protège ses arrières, un peuple qui a parlé à ses acteurs politiques en leur disant que non seulement vous devez nous faire confiance, mais on sait, comment nous allons défendre nos acquis. Nous avons un peuple qui sait à quoi sert la carte d’électeur. Dorénavant, tout chef d’Etat devra faire avec le peuple Sénégalais.
Le président sortant avait clairement affirmé que personne n’est pas capable de terminer ses chantiers. Selon vous, Macky est-il dans les dispositions pour y arriver ?
Je n’ai même pas besoin de répondre à cette question parce que le peuple a déjà répondu.
Seriez-vous prête à fondre votre parti dans l’Alliance Pour la République que dirige jusque, là le nouveau Président de la République Macky Sall ?
Si nous étions dans cette dynamique et dans cette logique là, je pense qu’on n’aurait même pas dû aller vers la création d’une formation politique. Ce qui demeure clair, c’est que nous n’envisageons pas de fondre notre formation dans quoi que ce soit. Lorsqu’on a mis sur pied ce parti,l’Union Pour le Développement du Sénégal Innovation (UDS), nous avions une nouvelle vision de la politique, c'est-à-dire une autre manière de la pratiquer. Je me demande pourquoi créer une formation politique pour se fondre dans une autre, on ne le fera pas.
« On gagne ensemble, on gouverne ensemble a souvent chantonné Macky Sall durant la campagne. Pensez-vous que ce crédo résistera à la dure réalité de l’exercice du pouvoir ?
Le temps nous le dira.
Il y aura des élections législatives au mois de juin. Peut-on s’attendre à ce que «Benno Bokk Yakaar» présente une liste commune ?
C’est notre souhait, c’est également ce qu’il a de mieux à faire. Mais si cela n’est pas possible, les uns et les autres prendront leurs responsabilités. Nous-mêmes, nous prendrons notre responsabilité comme nous l’avons toujours fait, surtout quand il s’est agi de choisir une candidature au niveau de «Benno Siggil Sénégal». La chance d’une formation politique c’est d’aller à des élections, nous avons franchi un pas et nous espérons en franchir d’autres. Ce qui est sûr, c’est qu’on s’assumera à chaque étape de notre existence et cela en fonction du contexte de l’heure. Mais, j’espère qu’on ira vers une liste commune de «Benno Bok Yakaar», c’est notre souhait, mais si tel n’est pas le cas, nous n’excluons pas d’aller vers une liste UDS innovation, nous y travaillons.
D’aucuns pensent que l’état des lieux est inséparable des audits, d’autres par contre craignent une chasse aux sorcières. Que doit faire Macky Sall selon vous ?
Dans ce qui se fait en général pour une première fois à la tête d’une quelconque structure c’est d’exécuter l’état des lieux. Surtout par rapport aux orientations que cette personne veut donner, il faut faire l’état des lieux et savoir ce qui est entre vos mains, pour connaître la meilleure direction à prendre ou comment rentabiliser ce que vous avez. Mais faire l’état des lieux, ce n’est pas expressément cibler une partie ou une autre non. Nous allons faire un état global en fonction de ce que les lois et règlements en vigueur de ce pays recommandent.
D’aucuns disent que vous êtes déjà sur la liste du prochain gouvernement de Macky, vous confirmez ?
(Rires). Demander le au Président, je n’en sais absolument rien. Le plus important, c’est qu’on peut travailler pour son pays à n’importe quelle station. Il ne s’agit pas d’être ministre, directeur général ou député pour pouvoir travailler pour son pays. Depuis que notre parti existe, nous n’avons jamais cessé de travailler pour le Sénégal. Si on ne se retrouve pas dans cet attelage de Macky Sall, cela ne nous surprendra pas et cela ne nous empêchera pas de faire ce que nous devons faire.
SOURCE:xibar.net
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