Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) "a décidé qu'un gouvernement incluant toutes les parties doit être formé immédiatement au Zimbabwe", a déclaré le directeur exécutif de la SADC, Tomaz Salomao.
Pour ce faire, "le contrôle du ministère de l'Intérieur doit être partagé entre la Zanu-PF (au pouvoir) et le MDC-Tsvangirai (principale composante de l'opposition)", a ajouté M. Salomao, qui lisait devant la presse la déclaration finale du sommet de Johannesburg.
"L'efficacité de ce mécanisme (de contrôle de l'appareil policier, ndlr) sera revue au bout de six mois par les garants de l'accord", à savoir la SADC, l'Union africaine (UA) et le médiateur régional dans la crise, l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, a-t-il dit.
Un accord de gouvernement d'union, signé le 15 septembre, est resté lettre morte faute d'entente sur la répartition des ministères, notamment ceux qui contrôlent l'appareil de répression.
La Zanu-PF s'est arrogée le portefeuille de la Défense sans attendre la fin des négociations.
Afin que l'accord du 15 septembre puisse prendre effet, "les parties doivent présenter sans délai" au Parlement l'amendement à la Constitution créant le poste de Premier ministre, qui revient à l'opposant Morgan Tsvangirai, et déterminant sa fonction, a ajouté M. Salomao.
Le Zimbabwe est plongé dans la paralysie politique depuis la défaite historique du régime de Robert Mugabe, 84 ans dont 58 au pouvoir, aux élections générales du 29 mars.
Le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique a été réélu fin juin lors d'un scrutin entaché de violences, auquel il était seul en lice après l'abandon de M. Tsvangirai.
Toutes les tentatives de l'Afrique australe pour pousser à un partage du pouvoir entre les deux camps ont jusqu'à présent échoué. Le communiqué de dimanche ne démontre aucun durcissement à l'encontre du président Mugabe.
Pour ce faire, "le contrôle du ministère de l'Intérieur doit être partagé entre la Zanu-PF (au pouvoir) et le MDC-Tsvangirai (principale composante de l'opposition)", a ajouté M. Salomao, qui lisait devant la presse la déclaration finale du sommet de Johannesburg.
"L'efficacité de ce mécanisme (de contrôle de l'appareil policier, ndlr) sera revue au bout de six mois par les garants de l'accord", à savoir la SADC, l'Union africaine (UA) et le médiateur régional dans la crise, l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, a-t-il dit.
Un accord de gouvernement d'union, signé le 15 septembre, est resté lettre morte faute d'entente sur la répartition des ministères, notamment ceux qui contrôlent l'appareil de répression.
La Zanu-PF s'est arrogée le portefeuille de la Défense sans attendre la fin des négociations.
Afin que l'accord du 15 septembre puisse prendre effet, "les parties doivent présenter sans délai" au Parlement l'amendement à la Constitution créant le poste de Premier ministre, qui revient à l'opposant Morgan Tsvangirai, et déterminant sa fonction, a ajouté M. Salomao.
Le Zimbabwe est plongé dans la paralysie politique depuis la défaite historique du régime de Robert Mugabe, 84 ans dont 58 au pouvoir, aux élections générales du 29 mars.
Le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique a été réélu fin juin lors d'un scrutin entaché de violences, auquel il était seul en lice après l'abandon de M. Tsvangirai.
Toutes les tentatives de l'Afrique australe pour pousser à un partage du pouvoir entre les deux camps ont jusqu'à présent échoué. Le communiqué de dimanche ne démontre aucun durcissement à l'encontre du président Mugabe.