Avec Zlatan Ibrahimovic, le PSG tient à la fois sa première superstar de l’ère QSI et l’attaquant tant recherché. Le Suédois réunit les deux conditions mais est-ce pour autant le meilleur choix pour le club de la capitale sur un plan sportif ? Étudions de plus près la question. D’abord, Zlatan n’a pas semblé intéresser Carlo Ancelotti, en témoignent les déclarations de l’entraîneur italien au moment des premières rumeurs concernant une possible arrivée du Suédois. « Paris est à la recherche de jeunes joueurs pour l’aider à atteindre les sommets au cours des quatre ou cinq prochaines années. Ibrahimovic ne remplit pas ce critère, donc c’est pour ça qu’il ne nous intéresse pas. »
Ibrahimovic va en effet fêter ses 31 ans en octobre prochain et ne correspond pas au futur à long terme du club parisien. Soit. Mais il vient aider le PSG à remporter ses premiers titres de l’ère QSI et un joueur de son expérience sera évidemment incontournable. Sur le plan du jeu ensuite, est-il compatible avec le système d’Ancelotti ? Ce dernier, au début du mois de juillet, avait dressé le profil de l’attaquant souhaité. « Nous recherchons un joueur ayant la capacité de jouer dans la profondeur, comme l’ont très bien fait les joueurs lors de la dernière saison durant laquelle nous avons marqué beaucoup de buts », avait-il déclaré. Un attaquant rapide et technique qui prend la profondeur ? Pas vraiment la qualité intrinsèque du Suédois, au lourd gabarit.
Pour autant, on peut rester interloqué face à la demande initiale d’Ancelotti, qui compte déjà dans ses rangs Ménez et Lavezzi, deux flèches qui dévorent les espaces et qui disposent d’une grande qualité technique. Celle de Zlatan s’exprime plutôt dans les petits espaces. La saison dernière avec l’AC Milan, il a pris le jeu à son compte et dicté le tempo, mais a aussi débloqué bien des rencontres sur un éclair de génie. Et cet aspect-là risque de rendre de fiers services au PSG. La saison dernière, Gameiro, attaquant de profondeur par excellence, a souffert du manque d’espaces, rencontrant des défenses regroupées et positionnées très bas.
Au regard du recrutement parisien, on imagine mal les équipes de L1 partir à l’assaut du PSG sans une défense renforcée. Les espaces seront réduits et c’est bien là qu’Ibra excelle. Avec son immense gabarit, il sait imposer son physique et conserver la balle malgré une grosse pression. Son jeu de remise est également une merveille et devrait régaler Ménez et Lavezzi, qui pourront profiter du travail de pivot du Suédois. Certes, il ne correspond pas à la description de l’attaquant désiré par Ancelotti mais vu ce qui attend le PSG cette année sur les pelouses de L1, son profil paraît idéal sur le papier. Ne manque plus que la confirmation sur le terrain.
Aurélien Léger-Moëc
Ibrahimovic va en effet fêter ses 31 ans en octobre prochain et ne correspond pas au futur à long terme du club parisien. Soit. Mais il vient aider le PSG à remporter ses premiers titres de l’ère QSI et un joueur de son expérience sera évidemment incontournable. Sur le plan du jeu ensuite, est-il compatible avec le système d’Ancelotti ? Ce dernier, au début du mois de juillet, avait dressé le profil de l’attaquant souhaité. « Nous recherchons un joueur ayant la capacité de jouer dans la profondeur, comme l’ont très bien fait les joueurs lors de la dernière saison durant laquelle nous avons marqué beaucoup de buts », avait-il déclaré. Un attaquant rapide et technique qui prend la profondeur ? Pas vraiment la qualité intrinsèque du Suédois, au lourd gabarit.
Pour autant, on peut rester interloqué face à la demande initiale d’Ancelotti, qui compte déjà dans ses rangs Ménez et Lavezzi, deux flèches qui dévorent les espaces et qui disposent d’une grande qualité technique. Celle de Zlatan s’exprime plutôt dans les petits espaces. La saison dernière avec l’AC Milan, il a pris le jeu à son compte et dicté le tempo, mais a aussi débloqué bien des rencontres sur un éclair de génie. Et cet aspect-là risque de rendre de fiers services au PSG. La saison dernière, Gameiro, attaquant de profondeur par excellence, a souffert du manque d’espaces, rencontrant des défenses regroupées et positionnées très bas.
Au regard du recrutement parisien, on imagine mal les équipes de L1 partir à l’assaut du PSG sans une défense renforcée. Les espaces seront réduits et c’est bien là qu’Ibra excelle. Avec son immense gabarit, il sait imposer son physique et conserver la balle malgré une grosse pression. Son jeu de remise est également une merveille et devrait régaler Ménez et Lavezzi, qui pourront profiter du travail de pivot du Suédois. Certes, il ne correspond pas à la description de l’attaquant désiré par Ancelotti mais vu ce qui attend le PSG cette année sur les pelouses de L1, son profil paraît idéal sur le papier. Ne manque plus que la confirmation sur le terrain.
Aurélien Léger-Moëc