DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
« M. SEGURA n’était pas l’ami du Sénégal. Il a été le plus souvent dur même sur ses appréciations. Il n’y avait pas de raison de lui offrir un cadeau important. Mais selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit en une modeste somme d’argent pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille.
Après avoir présenté ses adieux, l’Aide de Camp a demandé au Président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le Président de la République a répondu oui sans préciser la somme car il y avait une pratique. L’Aide de Camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur. Je tiens à préciser que cette somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le FMI.
C’est un non sens que de parler de corruption de quelqu’un qui vous quitte définitivement sans la moindre chance que vous puissiez vous rencontrer un jour. Telle est la vérité sur cette affaire.
C’est ce que j’ai expliqué à M. Dominique Strauss-Kahn, lors de notre entretien téléphonique du mardi 20 octobre 2009 à 19h34 GMT. J’ai admis qu’il y avait là une erreur de l’Aide de Camp. M. Dominique Strauss-Kahn pourrait le confirmer. »
Fait à Dakar, le 27 octobre 2009
« M. SEGURA n’était pas l’ami du Sénégal. Il a été le plus souvent dur même sur ses appréciations. Il n’y avait pas de raison de lui offrir un cadeau important. Mais selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit en une modeste somme d’argent pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille.
Après avoir présenté ses adieux, l’Aide de Camp a demandé au Président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le Président de la République a répondu oui sans préciser la somme car il y avait une pratique. L’Aide de Camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur. Je tiens à préciser que cette somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le FMI.
C’est un non sens que de parler de corruption de quelqu’un qui vous quitte définitivement sans la moindre chance que vous puissiez vous rencontrer un jour. Telle est la vérité sur cette affaire.
C’est ce que j’ai expliqué à M. Dominique Strauss-Kahn, lors de notre entretien téléphonique du mardi 20 octobre 2009 à 19h34 GMT. J’ai admis qu’il y avait là une erreur de l’Aide de Camp. M. Dominique Strauss-Kahn pourrait le confirmer. »
Fait à Dakar, le 27 octobre 2009