La coalition Benno ne doit pas oublier que le 22 mars 2009, c’est le peuple sénégalais qui a tenu à réhabiliter un des plus doués, un des plus intègres, un des plus méritants fils du Sénégal, car voyant en sa personne, un homme de valeurs et de principes, et incontestablement un républicain porteur d’un destin national. Membre fondateur de la coalition victorieuse Bss, il ne fait aucun doute que sa dimension et son aura politique ont fortement contribué au retour époustouflant de l’opposition au devant de la scène. Après les élections locales, Macky Sall a respecté sa parole donnée et jamais on ne l’a entendu et on ne l’entendra réclamer une mairie ou une communauté rurale. Car l’Apr, à travers la coalition Benno, se veut comme instrument unificateur de toute l’opposition républicaine. Pour la conquête du pouvoir, l’opposition ne peut se passer d’un allier de ce poids au sein d’une coalition. Il fallait rebâtir une opposition gagnante, d’autres l’on fait sans succès, avec lui non seulement c’est une réussite, mais surtout le seul succès de l’opposition depuis l’alternance. Il s’affiche de l’opposition sans complexe. Il entend être un candidat naturel des sénégalais en 2012 autant que n’importe quel autre chef de parti. Et pour cela, il a déjà rempli une condition difficile, la plus difficile de toutes : apparaître à l’électorat comme un candidat légitime, un prétendant logique, pas un usurpateur. Et il ne craint guère le candidat sortant encore moins ceux de sa génération qui pourraient vouloir se mesurer à lui. Il incarne le changement sans l’aventure. Il va s’en dire que Macky Sall gène énormément le plan de carrière politique de certains responsables dans l’opposition.
Qu’ils sachent que c’est le peuple sénégalais qui a plébiscité Macky Sall, les Républicains le privilégient, et nombre d’élus de droites, plus circonspects, le rejoindront sans état d’âme. N’oublions pas que l’Etat ne se construit pas autour des idéologies mais des réalités et des hommes que l’histoire et la naissance rangent sous sa bannière. Un destin national dépend beaucoup plus de la perception et de l’acceptation du peuple souverain que des compartiments d’une famille idéologique. François Hollande était le chef de l’opposition française, mais en 2007, jamais il ne fût le candidat de son parti encore moins le candidat des français. Le meilleur candidat pour gagner les élections n’est pas forcément le meilleur président pour bien gérer le pays. Les membres du (Fal) Front pour l’alternance ne me contre diront pas. Et comment peut-on se réclamer démocrate tout en refusant au peuple le droit de faire son choix pour une si importante élection ? Pour nous Républicains, il ne s’agit pas seulement de battre le candidat Wade comme en 2000 « Diouf na déma déme», mais aussi et surtout, la restauration d’un Etat Républicain. C’est à dire, une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Pour ce faire la volonté du peuple souverain ne doit point être trompée.
Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.
Qu’ils sachent que c’est le peuple sénégalais qui a plébiscité Macky Sall, les Républicains le privilégient, et nombre d’élus de droites, plus circonspects, le rejoindront sans état d’âme. N’oublions pas que l’Etat ne se construit pas autour des idéologies mais des réalités et des hommes que l’histoire et la naissance rangent sous sa bannière. Un destin national dépend beaucoup plus de la perception et de l’acceptation du peuple souverain que des compartiments d’une famille idéologique. François Hollande était le chef de l’opposition française, mais en 2007, jamais il ne fût le candidat de son parti encore moins le candidat des français. Le meilleur candidat pour gagner les élections n’est pas forcément le meilleur président pour bien gérer le pays. Les membres du (Fal) Front pour l’alternance ne me contre diront pas. Et comment peut-on se réclamer démocrate tout en refusant au peuple le droit de faire son choix pour une si importante élection ? Pour nous Républicains, il ne s’agit pas seulement de battre le candidat Wade comme en 2000 « Diouf na déma déme», mais aussi et surtout, la restauration d’un Etat Républicain. C’est à dire, une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Pour ce faire la volonté du peuple souverain ne doit point être trompée.
Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.