Or, tout le monde se souvient encore des déclarations enflammées de Me Madické Niang, ancien Ministre de l’Energie, actuel Ministre de la Justice, lors d’une émission à Canal Info (j’y étais) le 31 Décembre 2006. Il nous annonçait la fin des délestages, le « retour à la normale » pour mi-2007. Juste avant l’élection présidentielle. Nous savons ce qu’il en est. Flagrant délit de mensonge. Et ces gens-là, osent regarder le peuple Sénégalais dans les yeux, et lui dire qu’ils vont en vacances, se dorer dans quelques paradis touristiques aux frais des contribuables.
• Les produits des denrées de première nécessité, outre leurs prix exorbitants, se font rares. Evidemment, ILS se défaussent sur des boucs émissaires tout trouvés : des commerçants véreux, des trafiquants de haut vol etc…A quoi sert l’Etat s’il ne peut venir à bout de quelques affameurs et criminels économiques ? Mais à torturer et à tabasser des journalistes, à se glisser frauduleusement à l’heure du crime (minuit) dans une imprimerie, pour dérober comme des voleurs, des épreuves de l’« As » qui étaient sous presse. Et à vouloir rééditer le coup tordu le lendemain avec le « Populaire ».
On ne peut pas nourrir les sénégalais, améliorer leur vécu, alors on tabasse ceux qui le disent, qui en rendent compte quotidiennement : les journalistes. Un ministre dit « hors du commun » (en dessous de tout, oui !) quand il n’est pas entrain de tailler à grands coups de sabre politique, nos transports aériens, et l’Asecna en hors d’œuvre, se mêle de ce qui ne le regarde absolument pas : appeler les sénégalais (même s’ils sont du Pds) à boycotter les journaux et radios mal-pensants, mal-parlants, mal-écrivants. Il va plus loin, notre zorro national, en demandant aux fonctionnaires du trésor public, de se transformer en assassins fiscaux des journaux au nom d’une lutte à mort que livrent un parti (le sien) et ses souteneurs arrivistes. Evidement, notre hâbleur-sabreur a oublié (le sait-il seulement ?) une chose essentielle : la République et un régime font deux. Mais allez faire entrer cela dans des têtes vides. Non ! Qui ne sont pleines que de milliards à amasser, que de titres fonciers à accumuler, que de corniches à dénaturer. Comme des vandales ?
• La Santé fout le camp, les hôpitaux sont à genoux, l’Ecole périclite, l’Agriculture est exécutée, et, ces messieurs-dames, nous disent qu’ils vont en vacances ! Que n’iraient-ils pas donner l’exemple en allant aux champs pour montrer à leur patron, que la Goana n’est pas une utopie du plus grand savant de l’Afrique. Evidement, sous les tropiques, l’exemple vient rarement d’en haut. Par contre, comme pour le poisson, ça pourrit par là ; par la tête. S’ils vont en vacances, que ne resteraient-ils pas là-bas définitivement, nous laissant, et nos problèmes et notre pays. Trouver une équipe plus compétente, plus compétitive, plus efficace, ne poserait aucun problème.
Ils s’enfuient donc, comme un chauffard après un accident mortel. Délit de fuite. Délit de non assistance aux populations en danger. Je crois me souvenir que ce délit est sévèrement puni par la loi. On sait depuis longtemps que les peuples appliquent contre leurs gouvernants deux lois selon la gravité du délit : celle de la rue et celle des urnes. C’est juste une question de contexte, d’opportunité et d’un ras-le-bol devenu insupportable. On n’est pas loin au Sénégal de ce choix Cornélien. De cette ligne rouge. Au fait, puisque les brassards rouges sont enterrés, pourquoi ne pas s’attacher des brassards noirs. Signe de deuil.
• Les produits des denrées de première nécessité, outre leurs prix exorbitants, se font rares. Evidemment, ILS se défaussent sur des boucs émissaires tout trouvés : des commerçants véreux, des trafiquants de haut vol etc…A quoi sert l’Etat s’il ne peut venir à bout de quelques affameurs et criminels économiques ? Mais à torturer et à tabasser des journalistes, à se glisser frauduleusement à l’heure du crime (minuit) dans une imprimerie, pour dérober comme des voleurs, des épreuves de l’« As » qui étaient sous presse. Et à vouloir rééditer le coup tordu le lendemain avec le « Populaire ».
On ne peut pas nourrir les sénégalais, améliorer leur vécu, alors on tabasse ceux qui le disent, qui en rendent compte quotidiennement : les journalistes. Un ministre dit « hors du commun » (en dessous de tout, oui !) quand il n’est pas entrain de tailler à grands coups de sabre politique, nos transports aériens, et l’Asecna en hors d’œuvre, se mêle de ce qui ne le regarde absolument pas : appeler les sénégalais (même s’ils sont du Pds) à boycotter les journaux et radios mal-pensants, mal-parlants, mal-écrivants. Il va plus loin, notre zorro national, en demandant aux fonctionnaires du trésor public, de se transformer en assassins fiscaux des journaux au nom d’une lutte à mort que livrent un parti (le sien) et ses souteneurs arrivistes. Evidement, notre hâbleur-sabreur a oublié (le sait-il seulement ?) une chose essentielle : la République et un régime font deux. Mais allez faire entrer cela dans des têtes vides. Non ! Qui ne sont pleines que de milliards à amasser, que de titres fonciers à accumuler, que de corniches à dénaturer. Comme des vandales ?
• La Santé fout le camp, les hôpitaux sont à genoux, l’Ecole périclite, l’Agriculture est exécutée, et, ces messieurs-dames, nous disent qu’ils vont en vacances ! Que n’iraient-ils pas donner l’exemple en allant aux champs pour montrer à leur patron, que la Goana n’est pas une utopie du plus grand savant de l’Afrique. Evidement, sous les tropiques, l’exemple vient rarement d’en haut. Par contre, comme pour le poisson, ça pourrit par là ; par la tête. S’ils vont en vacances, que ne resteraient-ils pas là-bas définitivement, nous laissant, et nos problèmes et notre pays. Trouver une équipe plus compétente, plus compétitive, plus efficace, ne poserait aucun problème.
Ils s’enfuient donc, comme un chauffard après un accident mortel. Délit de fuite. Délit de non assistance aux populations en danger. Je crois me souvenir que ce délit est sévèrement puni par la loi. On sait depuis longtemps que les peuples appliquent contre leurs gouvernants deux lois selon la gravité du délit : celle de la rue et celle des urnes. C’est juste une question de contexte, d’opportunité et d’un ras-le-bol devenu insupportable. On n’est pas loin au Sénégal de ce choix Cornélien. De cette ligne rouge. Au fait, puisque les brassards rouges sont enterrés, pourquoi ne pas s’attacher des brassards noirs. Signe de deuil.