Les faits pour lesquels les deux frères jumeaux ont comparu hier à l’audience de la chambre criminelle du Tgi de Dakar, remontent à 2015. Les accusés ont reconnu les faits d’association de malfaiteurs, vol d’une mouleuse à Mbacké et vol en réunion avec violence à Rufisque.
Les deux frères avaient quitté Diourbel pour Mbacké. Dans cette première destination, ils sont entrés dans une quincaillerie et ont volé une mouleuse qu’ils ont vendue avant continuer leur voyage sur Dakar.
A Bargny, les deux jumeaux en tenue bleue de la SENELEC sont entrés dans la maison d’un nommé Ibrahima Ndoye, pour soi-disant une intervention.
Trouvant la bonne qui leur a fait savoir que le maître des lieux était absent, Ousseynou Thiam est revenu pour demander de l’eau à boire et a ligoté et encapuchonné la dame, avant d’emporter deux téléphones portables et un ordinateur.
« Je suis entré seul dans la maison. J’ai trouvé la bonne dans la maison, je l’ai attaquée et attaché les mains en lui couvrant le visage afin qu’elle ne me reconnaisse pas puis lui ai demandé où son patron cachait son argent », a expliqué Ousseynou Thiam qui a endossé la responsabilité de tous les agissements, en disculpant son frère jumeau.
Alertés par les cris de la victime, des maçons qui travaillaient dans le voisinage ont réussi à rattraper les jumeaux voleurs. Ils seront conduits à la police par un brave citoyen qui leur a permis d’échapper à la colère d’une foule furieuse.
« Ce sont des délinquants qui sont aujourd’hui à Dakar et demain à Louga, ailleurs aprèsdemain », a déploré le défenseur de la société, qui a requis 10 ans de travaux forcés à l’encontre des jumeaux voleurs.
« Ce sont des délinquants occasionnels qui ont commis des délits parce qu’étant à court d’argent. Il n y a pas d’association de malfaiteurs, un délit qui suppose une entente préalable. Or, s’agissant de jumeaux, on devrait plutôt parler d’association naturelle », a soutenu la défense.
A titre principal, les conseils des accusés ont demandé la disqualification des faits de vol en tentative de vol et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale à leurs clients après 5 ans passés en prison.
Le Témoin
Les deux frères avaient quitté Diourbel pour Mbacké. Dans cette première destination, ils sont entrés dans une quincaillerie et ont volé une mouleuse qu’ils ont vendue avant continuer leur voyage sur Dakar.
A Bargny, les deux jumeaux en tenue bleue de la SENELEC sont entrés dans la maison d’un nommé Ibrahima Ndoye, pour soi-disant une intervention.
Trouvant la bonne qui leur a fait savoir que le maître des lieux était absent, Ousseynou Thiam est revenu pour demander de l’eau à boire et a ligoté et encapuchonné la dame, avant d’emporter deux téléphones portables et un ordinateur.
« Je suis entré seul dans la maison. J’ai trouvé la bonne dans la maison, je l’ai attaquée et attaché les mains en lui couvrant le visage afin qu’elle ne me reconnaisse pas puis lui ai demandé où son patron cachait son argent », a expliqué Ousseynou Thiam qui a endossé la responsabilité de tous les agissements, en disculpant son frère jumeau.
Alertés par les cris de la victime, des maçons qui travaillaient dans le voisinage ont réussi à rattraper les jumeaux voleurs. Ils seront conduits à la police par un brave citoyen qui leur a permis d’échapper à la colère d’une foule furieuse.
« Ce sont des délinquants qui sont aujourd’hui à Dakar et demain à Louga, ailleurs aprèsdemain », a déploré le défenseur de la société, qui a requis 10 ans de travaux forcés à l’encontre des jumeaux voleurs.
« Ce sont des délinquants occasionnels qui ont commis des délits parce qu’étant à court d’argent. Il n y a pas d’association de malfaiteurs, un délit qui suppose une entente préalable. Or, s’agissant de jumeaux, on devrait plutôt parler d’association naturelle », a soutenu la défense.
A titre principal, les conseils des accusés ont demandé la disqualification des faits de vol en tentative de vol et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale à leurs clients après 5 ans passés en prison.
Le Témoin