Le Présidence de la République a soldé ses dettes vis-à-vis de la compagnie aérienne Air Sénégal international (Asi) à hauteur de 1,8 milliard de francs Cfa, représentant les locations d’avions pour les déplacements du chef de l’Etat. Depuis l’incident survenu aux larges des côtes espagnoles avec «La Pointe de Sangomar», Me Abdoulaye Wade ne voyageait pratiquement plus à bord de son avion de commandement. Il avait finalement jeté son dévolu sur les appareils d’Asi. Un avion de cette compagnie était souvent prêté à des Chefs d’Etat de la sous-région pour leurs déplacements… Toutefois, auprès du conseil d’administration et de la cellule de communication e Asi, on ne confirme ni n’infirme l’épongement de sa dette par la présidence de la République.
Transfert de fonds
Lorsque l’Etat du Sénégal avait bloqué les comptes de la compagnie, pour réclamer l’argent de la Rdia, les Marocains s’étaient rabattus sur les escales. Où, ils ont eu à effecteur des transferts de fonds. Ce qui fait qu’Asi n’a plus de sou au niveau de ses escales de Paris, Ouagadougou, Bamako, Conakry, Banjul. Seule l’escale d’Abidjan a échappé au rapatriement de fonds décrété par les Marocains à cause notamment du refus catégorique de son argentier. Cette décision a été prise par les autorités d’Asi, pour éponger une partie de la dette relative à la Rdia, pour le compte de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Des sources établies dans ces différentes escales renseignent que le total des montants rapatriés est estimé à plus d’un milliard de francs Cfa. Seulement, le directeur financier d’Asi, Mohamed Ichoua, réfute lesdits transferts. «Il n’y a pas eu de rapatriement de fonds. Il n’y a rien eu de particulier, mais j’avoue que les comptes au niveau de nos escales n’ont pas été bloqués», explique M. Ichoua. Interpellé sur les raisons pour lesquelles l’argent disponible dans les escales n’a pas été utilisé pour l’achat de kérosène, le directeur financier soutient «qu’il n’a pas la compétence pour répondre à cette question». Toutefois, l’argent retiré à travers les différentes escales a de lourdes conséquences sur le personnel de la compagnie aérienne. Surtout avec la représentation de Paris, qui a enregistré une forte saignée d’argent, alors qu’elle comptabilise 40% des recettes. Par conséquent, des fournisseurs pourraient traduire la compagnie devant la Justice, sans oublier le personnel. Lequel risque de ne pas percevoir de salaire.
Article Par Mamadou SECK L'Observateur
Transfert de fonds
Lorsque l’Etat du Sénégal avait bloqué les comptes de la compagnie, pour réclamer l’argent de la Rdia, les Marocains s’étaient rabattus sur les escales. Où, ils ont eu à effecteur des transferts de fonds. Ce qui fait qu’Asi n’a plus de sou au niveau de ses escales de Paris, Ouagadougou, Bamako, Conakry, Banjul. Seule l’escale d’Abidjan a échappé au rapatriement de fonds décrété par les Marocains à cause notamment du refus catégorique de son argentier. Cette décision a été prise par les autorités d’Asi, pour éponger une partie de la dette relative à la Rdia, pour le compte de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Des sources établies dans ces différentes escales renseignent que le total des montants rapatriés est estimé à plus d’un milliard de francs Cfa. Seulement, le directeur financier d’Asi, Mohamed Ichoua, réfute lesdits transferts. «Il n’y a pas eu de rapatriement de fonds. Il n’y a rien eu de particulier, mais j’avoue que les comptes au niveau de nos escales n’ont pas été bloqués», explique M. Ichoua. Interpellé sur les raisons pour lesquelles l’argent disponible dans les escales n’a pas été utilisé pour l’achat de kérosène, le directeur financier soutient «qu’il n’a pas la compétence pour répondre à cette question». Toutefois, l’argent retiré à travers les différentes escales a de lourdes conséquences sur le personnel de la compagnie aérienne. Surtout avec la représentation de Paris, qui a enregistré une forte saignée d’argent, alors qu’elle comptabilise 40% des recettes. Par conséquent, des fournisseurs pourraient traduire la compagnie devant la Justice, sans oublier le personnel. Lequel risque de ne pas percevoir de salaire.
Article Par Mamadou SECK L'Observateur