Transrail SA, une entreprise au bord de la cessation de paiement, va très mal. Les successions de pertes d’exploitation se sont enchaînées ces dix-huit derniers mois. Le constat fait à Bamako par les ministres malien et sénégalais en charge des Transports a abouti au lancement d’un plan de sauvetage d’urgence. Le groupe des bailleurs de fonds, les deux pays partenaires et le groupe français Advens (actionnaire à hauteur de 51% du capital) ont donné une suite favorable à ce plan de relance. Ce nouveau plan d’urgence va donc venir en appoint au plan de règlement préventif appliqué depuis août 2009 par l’entreprise. Un régime tiré du droit malien qui a permis jusque-là à l’entreprise d’être à l’abri de ses créanciers, avant de retrouver une meilleure santé financière.
Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest.
Les deux gouvernements vont présenter dans les meilleurs délais une requête commune à l’appréciation des bailleurs de fonds. Cette manne financière que la société s’apprête à recevoir servira notamment à l’acquisition de nouvelles locomotives pour l’amélioration de la capacité de traction, à l’achat de pièces de rechange pour la remise en état du matériel, ou à la réhabilitation de certains tronçons de voie, de même qu’à la réhabilitation de plusieurs ouvrages d’art. Hormis l’acquisition des 4 milliards FCFA, il est prévu la recapitalisation prochaine de la société, la réduction des charges d’exploitation, l’érection d’un fonds de roulement et la reprise des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD).
Moderniser le réseau
Les deux Etats se sont aussi engagés à payer les dettes et à payer l’avenant de la convention fiscale et douanière au plus tard le 31 janvier 2011. Transrail s’engage à moderniser le réseau ferré dans le corridor Dakar-Bamako, qui assure 40% des échanges entre les deux pays, contre 30% pour l’axe Bamako-Abidjan, aujourd’hui délaissé à cause de la crise politique ivoirienne. Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest. Un chiffre d’affaires de 17 milliards fCFa a aussi été réalisé lors de l’exercice dernier. Hormis le groupe agroalimentaire Advens (51% du capital), les autres actionnaires de l’entreprise sont les privés (20%), le Mali (10%), le Sénégal (10%), de même que les travailleurs qui détiennent 9% des parts.
MOHAMED NDIAYE
Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest.
Les deux gouvernements vont présenter dans les meilleurs délais une requête commune à l’appréciation des bailleurs de fonds. Cette manne financière que la société s’apprête à recevoir servira notamment à l’acquisition de nouvelles locomotives pour l’amélioration de la capacité de traction, à l’achat de pièces de rechange pour la remise en état du matériel, ou à la réhabilitation de certains tronçons de voie, de même qu’à la réhabilitation de plusieurs ouvrages d’art. Hormis l’acquisition des 4 milliards FCFA, il est prévu la recapitalisation prochaine de la société, la réduction des charges d’exploitation, l’érection d’un fonds de roulement et la reprise des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD).
Moderniser le réseau
Les deux Etats se sont aussi engagés à payer les dettes et à payer l’avenant de la convention fiscale et douanière au plus tard le 31 janvier 2011. Transrail s’engage à moderniser le réseau ferré dans le corridor Dakar-Bamako, qui assure 40% des échanges entre les deux pays, contre 30% pour l’axe Bamako-Abidjan, aujourd’hui délaissé à cause de la crise politique ivoirienne. Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest. Un chiffre d’affaires de 17 milliards fCFa a aussi été réalisé lors de l’exercice dernier. Hormis le groupe agroalimentaire Advens (51% du capital), les autres actionnaires de l’entreprise sont les privés (20%), le Mali (10%), le Sénégal (10%), de même que les travailleurs qui détiennent 9% des parts.
MOHAMED NDIAYE