Monseigneur Jean-Baptiste Manga a choisi de dire sa première messe de résurrection de Pâques à la paroisse conversion Saint Paul de Mandina Mancagne, qui fait partie des villages ayant le plus durement subi les conséquences du conflit déclenché par la rébellion du MDFC.
Le 19 août 1997, de violents combats entre militaires sénégalais et rebelles avaient éclaté dans cette localité située dans la commune de Niaguis et séparée de la ville de Ziguinchor, par les vallées rizicoles. Plus de 20 militaires sénégalais avaient perdu la vie, ce jour-là, dans une embuscade tenu par les rebelles.
“En ce jour de la résurrection, je viens confier au Seigneur, tous ceux qui ont perdu la vie ici. Soldats, combattants, populations civiles, hommes, femmes, enfants etc. Oui ! Ici, des frères se sont entretués”, a rappelé monseigneur Jean-Baptiste Manga.
Pour lui, “chaque fois qu’un homme est tué, il l’a été par un frère”. “Aucun homme ne mérite la mort. Tout homme mérite la vie”, a prêché Mgr Jean-Baptiste Manga, avant d’appeler les fidèles à renouveler leur foi.
“Pâques nous rappelle que la passion donne suite à la résurrection”, a t-il fait savoir, se disant heureux de constater enfin que Mandina Mancagne “a fini de revêtir l’habit immaculé du ressuscité, et c’est aussi pour ça que je suis venu”, a souligné Monseigneur Manga.
Il a recommandé aux fidèles de faire leur possible pour remplacer “le visage de 1997 du village de Mandina Mancagne meurtri par celui de 2025, c’est-à-dire le visage du ressuscité”.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre de l’un des plus vieux conflits d’Afrique.
Des indépendantistes ont pris le maquis, après la répression d’une manifestation en décembre 1982, à Ziguinchor, la principale ville de la zone.
Le conflit a fait des milliers de victimes et a ravagé l’économie de cette partie du Sénégal.
En 2022, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure contre les bases rebelles, ce qui a renforcé l’accalmie et favorisé le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.
Le 19 août 1997, de violents combats entre militaires sénégalais et rebelles avaient éclaté dans cette localité située dans la commune de Niaguis et séparée de la ville de Ziguinchor, par les vallées rizicoles. Plus de 20 militaires sénégalais avaient perdu la vie, ce jour-là, dans une embuscade tenu par les rebelles.
“En ce jour de la résurrection, je viens confier au Seigneur, tous ceux qui ont perdu la vie ici. Soldats, combattants, populations civiles, hommes, femmes, enfants etc. Oui ! Ici, des frères se sont entretués”, a rappelé monseigneur Jean-Baptiste Manga.
Pour lui, “chaque fois qu’un homme est tué, il l’a été par un frère”. “Aucun homme ne mérite la mort. Tout homme mérite la vie”, a prêché Mgr Jean-Baptiste Manga, avant d’appeler les fidèles à renouveler leur foi.
“Pâques nous rappelle que la passion donne suite à la résurrection”, a t-il fait savoir, se disant heureux de constater enfin que Mandina Mancagne “a fini de revêtir l’habit immaculé du ressuscité, et c’est aussi pour ça que je suis venu”, a souligné Monseigneur Manga.
Il a recommandé aux fidèles de faire leur possible pour remplacer “le visage de 1997 du village de Mandina Mancagne meurtri par celui de 2025, c’est-à-dire le visage du ressuscité”.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre de l’un des plus vieux conflits d’Afrique.
Des indépendantistes ont pris le maquis, après la répression d’une manifestation en décembre 1982, à Ziguinchor, la principale ville de la zone.
Le conflit a fait des milliers de victimes et a ravagé l’économie de cette partie du Sénégal.
En 2022, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure contre les bases rebelles, ce qui a renforcé l’accalmie et favorisé le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.