Un collectif dénommé "Cinéastes indignés" a été mis sur pied. Ses membres considèrent que le cinéma sénégalais est né avant le cinéma asiatique. « Aujourd’hui le cinéma asiatique est aux premières loges à Hollywood, aux Oscars, à Cannes et sur toutes les grandes places du 7ème art mondial, tandis que le nôtre se débat dans une crise qui dure depuis des années », estiment les membres du collectif qui veulent se soulever contre cette mort lente de leur secteur si prometteur à ses débuts.
« La faillite de notre cinéma est le fait de l’Etat et des cinéastes eux-mêmes. L’Etat, en supprimant les subventions et en démantelant toutes les structures de distribution, est le principal acteur de cette crise. Les cinéastes, en ne faisant parfois pas l’effort de transmettre leur savoir aux jeunes générations et en étant très souvent guidés par leurs intérêts personnels, ont contribué à cette entreprise de démolition du septième art sénégalais », déplorent les membres du collectif qui réclament l’audit des 3 milliards de FCFA qui ont été alloués au cinéma sous le régime du président Abdoulaye Wade.
Ils réclament également un état des lieux du projet de Centre de production cinématographique situé au Technopole de Dakar. Et, dans la perspective du vote par l’Assemblée nationale du Fonds de financement du cinéma en 2013, ils demandent que cette enveloppe aille aux cinéastes et à la réorganisation du secteur et qu’une partie soit allouée aux jeunes cinéastes afin de leur permettre de réaliser leurs projets.
Mamadou Ndiaye (Stagiaire) NETTALI.NET
« La faillite de notre cinéma est le fait de l’Etat et des cinéastes eux-mêmes. L’Etat, en supprimant les subventions et en démantelant toutes les structures de distribution, est le principal acteur de cette crise. Les cinéastes, en ne faisant parfois pas l’effort de transmettre leur savoir aux jeunes générations et en étant très souvent guidés par leurs intérêts personnels, ont contribué à cette entreprise de démolition du septième art sénégalais », déplorent les membres du collectif qui réclament l’audit des 3 milliards de FCFA qui ont été alloués au cinéma sous le régime du président Abdoulaye Wade.
Ils réclament également un état des lieux du projet de Centre de production cinématographique situé au Technopole de Dakar. Et, dans la perspective du vote par l’Assemblée nationale du Fonds de financement du cinéma en 2013, ils demandent que cette enveloppe aille aux cinéastes et à la réorganisation du secteur et qu’une partie soit allouée aux jeunes cinéastes afin de leur permettre de réaliser leurs projets.
Mamadou Ndiaye (Stagiaire) NETTALI.NET