La particularité de cet événement qui marque l’an 8 de la pire catastrophe maritime mondiale, c’est que toutes les familles ont convenu de célébrer ce douloureux événement à Ziguinchor, ensemble, dans l’entente. Un rapprochement rendu possible par le gouverneur de la région Sud, Cheikh Tidiane Dieng, qui a convoqué les deux parties et les a amenées à s’entendre sur l’essentiel. «À partir de cette année, c’est dans l’unité et la concorde que nous allons commémorer la mémoire de nos chers disparus», confirme d’ailleurs Moussa Cissokho, président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du bateau «Le Joola».
Revenant sur les germes de la division qui minaient l’unité des différentes associations de parents de victimes, il confie qu’ils étaient dus à des incompréhensions. Mais, ces écueils ont pu être aplanis, permettant ainsi de prendre conscience que leurs différences ne doivent pas pousser à la division, ajoute-t-il. «L’esprit de dépassement a prévalu. Car, divisés, on perd beaucoup plus», souligne M. Cissokho qui indique que l’essentiel des temps forts de cette célébration sera marqué par des prières et des recueillements. «Parce que c’est ce que nous leur devons. Nous devons juste prier et nous recueillir dans les cimetières, pour nos disparus. Aussi, cette année, je crois qu’il n’y aura pas de discours, comme cela avait été le cas l’année dernière», martèle Moussa Cissokho.
Parlant des engagements pris par l’Etat, au lendemain du drame du 26 septembre 2002, les membres de l’Association nationale des familles de victimes du naufrage du bateau «Le Joola» soutiennent que l’essentiel des revendications a été satisfait, en particulier la prise en charge des enfants orphelins. Elles regrettent, néanmoins, que rien n’ait été fait par l’Etat sur la question du renflouement du bateau, quoiqu’un plan ait été proposé par l’Association des familles. Les membres de l’Association comptent du reste s’appesantir sur cette question, le 26 septembre prochain, pour attirer l’attention du chef de l’Etat sur un certain nombre de points, dont la rétroactivité de la loi.
Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)
le populaire
Revenant sur les germes de la division qui minaient l’unité des différentes associations de parents de victimes, il confie qu’ils étaient dus à des incompréhensions. Mais, ces écueils ont pu être aplanis, permettant ainsi de prendre conscience que leurs différences ne doivent pas pousser à la division, ajoute-t-il. «L’esprit de dépassement a prévalu. Car, divisés, on perd beaucoup plus», souligne M. Cissokho qui indique que l’essentiel des temps forts de cette célébration sera marqué par des prières et des recueillements. «Parce que c’est ce que nous leur devons. Nous devons juste prier et nous recueillir dans les cimetières, pour nos disparus. Aussi, cette année, je crois qu’il n’y aura pas de discours, comme cela avait été le cas l’année dernière», martèle Moussa Cissokho.
Parlant des engagements pris par l’Etat, au lendemain du drame du 26 septembre 2002, les membres de l’Association nationale des familles de victimes du naufrage du bateau «Le Joola» soutiennent que l’essentiel des revendications a été satisfait, en particulier la prise en charge des enfants orphelins. Elles regrettent, néanmoins, que rien n’ait été fait par l’Etat sur la question du renflouement du bateau, quoiqu’un plan ait été proposé par l’Association des familles. Les membres de l’Association comptent du reste s’appesantir sur cette question, le 26 septembre prochain, pour attirer l’attention du chef de l’Etat sur un certain nombre de points, dont la rétroactivité de la loi.
Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)
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