L’information en elle-même n’est pas un scoop. Face à la pression qui s’accentuait sur l’ex-ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Wade a réagi en limogeant Farba Senghor cité comme commanditaire dans l’affaire du saccage des locaux des journaux L’As et 24 Heures Chrono en mi-août dernier. Le chef de l’Etat s’était ensuite empressé de sortir un décret concernant Farba Senghor indiquant au procureur de la République la voie à suivre : celle de la Haute cour de justice et non d’une juridiction de droit commun.
Le parti pris de Wade a été battu en brèche par des juristes et créé la polémique parmi la classe politique et la société civile qui y voyaient un dilatoire de la part du président cherchant à ménager son proche collaborateur.
Wade voudrait sans doute convaincre de sa bonne foi en réitérant ce qui se sait déjà en terre sarkozienne ; peut-être que « l’affaire Farba » a été évoquée avec le locataire de l’Elysée.
Mais le passé récent incline au scepticisme. Le cas du journaliste Madiambal Diagne directeur de publication du journal Le Quotidien arrêté et inculpé sous le coup de l’article 80 du code pénal est encore prégnant. Ce texte punit de trois à cinq ans de prison les auteurs de manoeuvres ou d’actes qui compromettent la sécurité publique, discréditent les institutions ou enfreignent les lois du Sénégal. Peu précis, ce texte peut être aisément invoqué contre tout journaliste par le pouvoir. Wade avait au sortir d’une audience avec le président français d’alors Jacques Chirac promis de supprimer le fameux article-couperet pour la presse. Ça attend toujours…Et le directeur de publication du quotidien 24 Heure Chrono est aujourd’hui en prison, frappé par ce même article pour avoir rapporté que Wade et son fils seraient impliqués dans le blanchiment de l’argent des casses des agences de la Bceao en Côte d’Ivoire durant la guerre civile.
C’est dire s’il y a des chances que Farba Senghor, au pire des cas ne soit devant la Haute cour de Justice, au mieux il y répondrait mais devant une juridiction qui sera composé pour la grande majorité de députés membres ou alliés du Parti démocratique sénégalais (Pds) dont il est le responsable de la propagande.
Le parti pris de Wade a été battu en brèche par des juristes et créé la polémique parmi la classe politique et la société civile qui y voyaient un dilatoire de la part du président cherchant à ménager son proche collaborateur.
Wade voudrait sans doute convaincre de sa bonne foi en réitérant ce qui se sait déjà en terre sarkozienne ; peut-être que « l’affaire Farba » a été évoquée avec le locataire de l’Elysée.
Mais le passé récent incline au scepticisme. Le cas du journaliste Madiambal Diagne directeur de publication du journal Le Quotidien arrêté et inculpé sous le coup de l’article 80 du code pénal est encore prégnant. Ce texte punit de trois à cinq ans de prison les auteurs de manoeuvres ou d’actes qui compromettent la sécurité publique, discréditent les institutions ou enfreignent les lois du Sénégal. Peu précis, ce texte peut être aisément invoqué contre tout journaliste par le pouvoir. Wade avait au sortir d’une audience avec le président français d’alors Jacques Chirac promis de supprimer le fameux article-couperet pour la presse. Ça attend toujours…Et le directeur de publication du quotidien 24 Heure Chrono est aujourd’hui en prison, frappé par ce même article pour avoir rapporté que Wade et son fils seraient impliqués dans le blanchiment de l’argent des casses des agences de la Bceao en Côte d’Ivoire durant la guerre civile.
C’est dire s’il y a des chances que Farba Senghor, au pire des cas ne soit devant la Haute cour de Justice, au mieux il y répondrait mais devant une juridiction qui sera composé pour la grande majorité de députés membres ou alliés du Parti démocratique sénégalais (Pds) dont il est le responsable de la propagande.