Monsieur le ministre d’état pourquoi vous avez décidé de mettre fin à vos fonctions d’Inspecteur général d’état pour entrer dans la politique ?
C’est en 2002 que suis devenu Inspecteur général d’Etat et Secrétaire général de la présidence de la République. C’est avec beaucoup d’amertume que je suis sorti de ce carcan, sinon j’étais confortablement installé dans mes bureaux de la présidence de la République. Je rencontrais très peu de monde et je regardais le Sénégal de haut. C’est à la suite d’une requête du président de la République que j’ai décidé de descendre dans l’arène politique en allant à l’assaut des grands défis. Et ces défis ont été presque tous relevés aujourd’hui, car comme vous le constatez, toute la commune est en chantier. L’ancienne équipe municipale dirigée par mon tonton Robert Sagna ne faisait que bricoler les routes et leurrer la population.
On parle souvent de rivalités entre vous et votre sœur de parti, Innocence Ntap Ndiaye qu’en est-il exactement de vos relations politiques ? Et d’autre part on vous reproche souvent d’être mal entouré…
Il ne peut pas y avoir de rivalités entre elle et moi parce que Innocence est une militante d’un quartier.
Elle a certes des velléités d’ambitions pour contrôler le mouvement des femmes, c’est son droit le plus absolu. Mais elle n’a jamais contesté mon leadership et dans ce cas on ne peut parler de rivalités. En ce qui concerne mon entourage je suis sur un terrain politique où il faut s’attendre à tout. Chacun veut exprimer ses ambitions et chacun a aussi à ses défauts et nous sommes dans un parti où il y a parfois des querelles internes. C’est peut-être l’ensemble de tout cela qui fait dire à certaines personnes que je suis mal entouré.
A propos de 2012 beaucoup d’observateurs politiques parlent de la succession du président Wade que l’on accuse, à tort ou à raison, de vouloir préparer son fils Karim Wade dont vous êtes l’ami personnel. Quelle est votre réaction ? Quelle est aussi le poids de la Génération du concret sur l’échiquier politique national et pourquoi se maintient-elle à la périphérie du Pds ?
Je pense que ces soi-disant observateurs politiques, mettent les charrues avant les bœufs. Ce que je peux vous dire, c’est que la succession, Karim l’a dit, le président l’a répété, elle ne se fera pas de façon monarchique, ni par un coup d’état. Elle se fera de façon exclusive par les urnes parce que le peuple sénégalais est politiquement mûr depuis longtemps. Celui qui veut conquérir le pouvoir passera forcément par les urnes et je pense que c’est cela l’option du Parti démocratique sénégalais.
Pour l’instant, nous n’avons qu’un candidat, c’est Me Abdoulaye Wade. Nous allons nous évertuer à le faire gagner. Mais comme nous avons toujours un 3e président à réélire, tout le monde se met en ordre de bataille pour cela. Après, on verra. Quant à la Génération du concret, je dois dire qu’on ne se pèse pas, on n’est pas allé à une élection pour mesurer notre poids. Mais nous constatons que pendant les manifestations de la Génération du concret, c’est la ruée des personnes qui manifestent leur sympathie à l’égard du mouvement. Maintenant, certains me demandent pourquoi la Génération du concret ne se fond pas dans le PDS. Je faisais partie des gens qui défendaient cette idée parce que je suis moi-même un exemple, étant Secrétaire général de la Fédération communale du Pds à Ziguinchor et en même temps responsable de la Génération du concret. Il serait plus efficace que la Génération du concret vienne dans le Pds pour éviter des querelles inutiles avec nos frères libéraux. En tout cas moi je défens encore cette idée.
rewmi
C’est en 2002 que suis devenu Inspecteur général d’Etat et Secrétaire général de la présidence de la République. C’est avec beaucoup d’amertume que je suis sorti de ce carcan, sinon j’étais confortablement installé dans mes bureaux de la présidence de la République. Je rencontrais très peu de monde et je regardais le Sénégal de haut. C’est à la suite d’une requête du président de la République que j’ai décidé de descendre dans l’arène politique en allant à l’assaut des grands défis. Et ces défis ont été presque tous relevés aujourd’hui, car comme vous le constatez, toute la commune est en chantier. L’ancienne équipe municipale dirigée par mon tonton Robert Sagna ne faisait que bricoler les routes et leurrer la population.
On parle souvent de rivalités entre vous et votre sœur de parti, Innocence Ntap Ndiaye qu’en est-il exactement de vos relations politiques ? Et d’autre part on vous reproche souvent d’être mal entouré…
Il ne peut pas y avoir de rivalités entre elle et moi parce que Innocence est une militante d’un quartier.
Elle a certes des velléités d’ambitions pour contrôler le mouvement des femmes, c’est son droit le plus absolu. Mais elle n’a jamais contesté mon leadership et dans ce cas on ne peut parler de rivalités. En ce qui concerne mon entourage je suis sur un terrain politique où il faut s’attendre à tout. Chacun veut exprimer ses ambitions et chacun a aussi à ses défauts et nous sommes dans un parti où il y a parfois des querelles internes. C’est peut-être l’ensemble de tout cela qui fait dire à certaines personnes que je suis mal entouré.
A propos de 2012 beaucoup d’observateurs politiques parlent de la succession du président Wade que l’on accuse, à tort ou à raison, de vouloir préparer son fils Karim Wade dont vous êtes l’ami personnel. Quelle est votre réaction ? Quelle est aussi le poids de la Génération du concret sur l’échiquier politique national et pourquoi se maintient-elle à la périphérie du Pds ?
Je pense que ces soi-disant observateurs politiques, mettent les charrues avant les bœufs. Ce que je peux vous dire, c’est que la succession, Karim l’a dit, le président l’a répété, elle ne se fera pas de façon monarchique, ni par un coup d’état. Elle se fera de façon exclusive par les urnes parce que le peuple sénégalais est politiquement mûr depuis longtemps. Celui qui veut conquérir le pouvoir passera forcément par les urnes et je pense que c’est cela l’option du Parti démocratique sénégalais.
Pour l’instant, nous n’avons qu’un candidat, c’est Me Abdoulaye Wade. Nous allons nous évertuer à le faire gagner. Mais comme nous avons toujours un 3e président à réélire, tout le monde se met en ordre de bataille pour cela. Après, on verra. Quant à la Génération du concret, je dois dire qu’on ne se pèse pas, on n’est pas allé à une élection pour mesurer notre poids. Mais nous constatons que pendant les manifestations de la Génération du concret, c’est la ruée des personnes qui manifestent leur sympathie à l’égard du mouvement. Maintenant, certains me demandent pourquoi la Génération du concret ne se fond pas dans le PDS. Je faisais partie des gens qui défendaient cette idée parce que je suis moi-même un exemple, étant Secrétaire général de la Fédération communale du Pds à Ziguinchor et en même temps responsable de la Génération du concret. Il serait plus efficace que la Génération du concret vienne dans le Pds pour éviter des querelles inutiles avec nos frères libéraux. En tout cas moi je défens encore cette idée.
rewmi