
« Nous avons appris par la presse, que 500 travailleurs pourraient être licenciés. Cela nous interpelle directement. Ce que nous avons toujours soutenu et soumis au Directeur général, qui nous a écoutés avec attention, c’est que l’AIBD souffre déjà d’un manque de personnel. Il n’y a pas assez de travailleurs pour envisager des licenciements. Si vous vous observez bien, il y a beaucoup de secteurs où nous avons des déficits », a déclaré Djibril Sakho, secrétaire général du Syndicat du personnel des Aéroports du Sénégal (SPAS).
Selon lui, plusieurs secteurs clés de l’aéroport manquent cruellement d’effectifs. « Pour les électriciens, le secteur des climatisations, les mécaniciens dans tous les métiers, nous avons des déficits. Les pompiers d’aérodrome, nous avons également des déficits criards. Nous avons des déficits d’agents de facturation », a indiqué Djibril Sakho
Un appel à la formation et au redéploiement
Le syndicat plaide pour un plan de formation et une meilleure répartition des ressources humaines. « Il y a des travailleurs qui ont des qualifications supérieures aux tâches qu’ils effectuent actuellement. Par exemple, certains agents de sécurité ont des diplômes bien au-delà de leurs fonctions actuelles. Il faut exploiter ces compétences en interne, au lieu de procéder à des licenciements », a souligné M. Sakho.
Face à l’inquiétude grandissante des travailleurs, notamment après les restructurations observées dans d’autres secteurs comme le port autonome, les mines et la santé, le SPAS interpelle les autorités. « Nous allons porter cette question devant le Directeur général, le Premier ministre et le président de la République », a affirmé le syndicaliste, réaffirmant l’engagement du SPAS à défendre les droits des travailleurs jusqu’à l’obtention d’une solution satisfaisante.
Selon lui, plusieurs secteurs clés de l’aéroport manquent cruellement d’effectifs. « Pour les électriciens, le secteur des climatisations, les mécaniciens dans tous les métiers, nous avons des déficits. Les pompiers d’aérodrome, nous avons également des déficits criards. Nous avons des déficits d’agents de facturation », a indiqué Djibril Sakho
Un appel à la formation et au redéploiement
Le syndicat plaide pour un plan de formation et une meilleure répartition des ressources humaines. « Il y a des travailleurs qui ont des qualifications supérieures aux tâches qu’ils effectuent actuellement. Par exemple, certains agents de sécurité ont des diplômes bien au-delà de leurs fonctions actuelles. Il faut exploiter ces compétences en interne, au lieu de procéder à des licenciements », a souligné M. Sakho.
Face à l’inquiétude grandissante des travailleurs, notamment après les restructurations observées dans d’autres secteurs comme le port autonome, les mines et la santé, le SPAS interpelle les autorités. « Nous allons porter cette question devant le Directeur général, le Premier ministre et le président de la République », a affirmé le syndicaliste, réaffirmant l’engagement du SPAS à défendre les droits des travailleurs jusqu’à l’obtention d’une solution satisfaisante.