Depuis le 12 août 2011, une loi française interdit aux entreprises françaises d’employer dans le BTP un étranger à un poste qui peut être pourvu par un Français. Et aucune entreprise étrangère n’est admise à soumissionner dans un marché public de BTP.
Ce nom étranger donné à une route sénégalaise n’est pas le seul scandale qui entoure l’autoroute à péage. Pour les quelques semaines pendant lesquels cette autoroute a été envahie par les eaux d’inondations, Eiffage a été grassement payé à hauteur de 1,2 million Fcfa par jour, à titre de pénalités. Et ce n’est pas là la seule libéralité financière concédée (c’est le cas de le dire !) à cette entreprise, comme si quelque part une main invisible prenait le malin plaisir de s’adonner à une préférence étrangère. Le coût de construction de cette autoroute s’élève à quelque 160 milliards Fcfa. Sur cette enveloppe, Eiffage n’a déboursé que …40 milliards. Et, suprême facilité, ces 40 milliards lui ont été avancés par les banques de la place, lesquelles n’avaient aucun risque à le faire, tellement les facilités accordées à cette entreprise lui permettent de rouler sur l’or. Eiffage, dont le carnet de commandes environne une enveloppe de 200 milliards, a ainsi bénéficié d’un apport de 120 milliards de l’Etat du Sénégal qui s’est endetté pour lui. En résumé : pour des travaux estimés à 160 milliards, Eiffage a bénéficié d’un endettement de l’Etat de l’ordre de 120 milliards, et pour les 40 milliards restants, des banques de la place lui ont fait crédit…Si ce n’est la « en route vers l’enrichissement facilitée »…
Pendant 25 à 30 ans va durer la concession, au cours desquels Eiffage va se faire payer par tous ceux qui emprunteront l’autoroute SENAC.
Abou Abel THIAM, SENINFOS.COM
Ce nom étranger donné à une route sénégalaise n’est pas le seul scandale qui entoure l’autoroute à péage. Pour les quelques semaines pendant lesquels cette autoroute a été envahie par les eaux d’inondations, Eiffage a été grassement payé à hauteur de 1,2 million Fcfa par jour, à titre de pénalités. Et ce n’est pas là la seule libéralité financière concédée (c’est le cas de le dire !) à cette entreprise, comme si quelque part une main invisible prenait le malin plaisir de s’adonner à une préférence étrangère. Le coût de construction de cette autoroute s’élève à quelque 160 milliards Fcfa. Sur cette enveloppe, Eiffage n’a déboursé que …40 milliards. Et, suprême facilité, ces 40 milliards lui ont été avancés par les banques de la place, lesquelles n’avaient aucun risque à le faire, tellement les facilités accordées à cette entreprise lui permettent de rouler sur l’or. Eiffage, dont le carnet de commandes environne une enveloppe de 200 milliards, a ainsi bénéficié d’un apport de 120 milliards de l’Etat du Sénégal qui s’est endetté pour lui. En résumé : pour des travaux estimés à 160 milliards, Eiffage a bénéficié d’un endettement de l’Etat de l’ordre de 120 milliards, et pour les 40 milliards restants, des banques de la place lui ont fait crédit…Si ce n’est la « en route vers l’enrichissement facilitée »…
Pendant 25 à 30 ans va durer la concession, au cours desquels Eiffage va se faire payer par tous ceux qui emprunteront l’autoroute SENAC.
Abou Abel THIAM, SENINFOS.COM