Une semaine après que le préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, a opposé son veto à la marche du Parti démocratique sénégalais et des ses alliés, c’est au tour de son collègue de Pikine, Alioune Aïdara Niang, de se signaler. Ce dernier a interdit, hier, la marche pacifique que la Commission des patriotes indépendants (Cpi) comptait organiser, aujourd’hui, en présence de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Le préfet de Pikine dit interdire cette marche pour deux motifs : «non-respect des dispositions de l’article 96 de la loi no 74.13 du 24 juin 1974 portant Code pénal», et pour «objet de la marche non précisé».
Joint par téléphone, Abdoulaye Mamadou Guissé, président de la Cpi, fustige cette mesure qu’il considère comme un acte antidémocratique. «Nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons choisir une autre date et introduire une autre demande de marche», informe M. Guissé. Et d’ajouter : «C’est une régression démocratique. Après l’interdiction de la marche du 23 août, on nous interdit aussi de marcher. Et la remarque que je fais, c’est que nous tendons inéluctablement vers une dictature».
Pour le président du Mouvement culturel pour le salut du Sénégal, «si les Sénégalais se laissent faire, on sera comme la Gambie, et c’est seulement la dynastie Faye-Sall-Timbo qui aura l’autorisation de faire une marche ou une manifestation».
Selon lui, «le régime a perdu toute légitimité, parce qu’incapable de faire face aux attentes des populations». D’après Abdoulaye Mamadou Guissé, «la Cpi travaillera avec tous les patriotes indépendants à rétablir les libertés civiles, garantir la bonne gouvernance dans la transparence,
l’éthique et la moralisation de la vie politique au Sénégal».
A l’en croire, «la Cpi a aussi pour ambition de faire partir Macky Sall et son régime, assurer la gestion de la transition, oeuvrer pour l’indépendance de la justice, supprimer la Crei, libérer les prisonniers politiques, organiser une élection présidentielle anticipée avec un mandat de cinq (5) défini».
M. Guissé fera face à la presse, ce matin, pour interpeller l’opinion nationale et internationale sur l’interdiction de la marche, mais également pour lancer un appel à toutes les forces vives de la nation, aux patriotes indépendants, pour qu’ils viennent signer la charte de la Cpi, dont le lancement est prévu, aujourd’hui, à Pikine.
Le Populaire
Joint par téléphone, Abdoulaye Mamadou Guissé, président de la Cpi, fustige cette mesure qu’il considère comme un acte antidémocratique. «Nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons choisir une autre date et introduire une autre demande de marche», informe M. Guissé. Et d’ajouter : «C’est une régression démocratique. Après l’interdiction de la marche du 23 août, on nous interdit aussi de marcher. Et la remarque que je fais, c’est que nous tendons inéluctablement vers une dictature».
Pour le président du Mouvement culturel pour le salut du Sénégal, «si les Sénégalais se laissent faire, on sera comme la Gambie, et c’est seulement la dynastie Faye-Sall-Timbo qui aura l’autorisation de faire une marche ou une manifestation».
Selon lui, «le régime a perdu toute légitimité, parce qu’incapable de faire face aux attentes des populations». D’après Abdoulaye Mamadou Guissé, «la Cpi travaillera avec tous les patriotes indépendants à rétablir les libertés civiles, garantir la bonne gouvernance dans la transparence,
l’éthique et la moralisation de la vie politique au Sénégal».
A l’en croire, «la Cpi a aussi pour ambition de faire partir Macky Sall et son régime, assurer la gestion de la transition, oeuvrer pour l’indépendance de la justice, supprimer la Crei, libérer les prisonniers politiques, organiser une élection présidentielle anticipée avec un mandat de cinq (5) défini».
M. Guissé fera face à la presse, ce matin, pour interpeller l’opinion nationale et internationale sur l’interdiction de la marche, mais également pour lancer un appel à toutes les forces vives de la nation, aux patriotes indépendants, pour qu’ils viennent signer la charte de la Cpi, dont le lancement est prévu, aujourd’hui, à Pikine.
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