Il est l’homme par lequel le scandale des valises libyennes est arrivé. Après plus de 7 ans d’un combat acharné et constant pour la réhabilitation de la mémoire de son «ami et frère», le guide de la Grande Jamahiriya Libyenne, l’homme d’affaires, Ziad Takieddine, jubile aujourd’hui. Interrogé par la rédaction de Kewoulo, sur la garde à vue de Nicolas Sarkozy, l’ancien porteur de valises de Mouammar Kadhafi est aux anges. A Nicolas Sarkozy comme à Abdoulaye Wade qu’il accuse d’appartenir à une mafia, Ziad Takieddine promet l’enfer sur terre.
Ziad Takieddine n’a pas le triomphe modeste. Et il ne s’en cache pas. Invité de la rédaction de Kewoulo.info, l’ancien homme de confiance de Mouammar Kadhafi apprécie le sort que le destin est en train de jouer à Nicolas Sarkozy, gardé à vue depuis ce matin comme un vulgaire délinquant de droit commun. Alors que les «mafieux» -Nicolas Sarkozy, Abdoulaye Wade et compagnie- avaient cru détruire l’œuvre du dernier des géants d’Afrique, voilà que l’histoire est en train de réhabiliter le guide de la Jamahiriya. Comme un pied de nez à l’histoire, en Libye, Saïf Al-Islam, amnistié par les tribus qui le détenait prisonnier, a déclaré sa candidature à la présidence de la République islamique de Libye.
Cette candidature d’un autre Kadhafi, bien que contestée par la communauté internationale qui voudrait voir jugé -à la CPI- le fils du défunt dictateur, est très attendue en Libye. Depuis la destruction du pays et l’assassinat de son Guide, en 2011, la Libye, morcelée de toute part, se cherche un nouveau chef; capable de réunir le pays. Le gouvernement reconnu par la communauté internationale n’a d’autorité que sur les régions de l’ouest, regroupées autour de Tripoli. A l’Est, c’est une milice conduite par le général Khalifa Haftar qui, à coup de bombardements aveugles, y impose sa loi. Face à ces deux pouvoirs, il y a celui des tribus. Ils sont les plus nombreux et les plus déterminées. C’est eux qui, aujourd’hui, réclament la candidature de Saïf Al Islam et le retour des Kadhafi aux affaires.
Moins de 24 heures après la déclaration faite par Saïf Al Islam d’accepter de se mettre au service de son pays, voilà que, à Paris, la police judiciaire décide de mettre Nicolas Sarkozy en garde à vue. Dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, l’ancien président doit répondre des accusations de corruption et de blanchiment d’argent. En clair, la justice de son pays, lui reproche d’avoir reçu des valises d’argent du guide libyen pour financer sa campagne électorale de 2007. Et c’est Ziad Takieddine, le fidèle parmi les proches du guide de la Grande Jamahiriya, qui a porté ces accusations. Au tout début des révélations, ces déclarations lui avaient valu une mise en examen et une courte privation de liberté.
Aujourd’hui que Nicolas Sarkozy lui a succédé en détention, Ziad est très satisfait de la tournure qu’a pris le dossier. Interpellé par Kewoulo, le sulfureux homme d’affaire franco libanais a déclaré que «cette suite judiciaire était attendue. Il faut regarder toutes mes déclarations, toutes les sorties que j’ai faites depuis le début de cette affaire. Et vous comprendrez que rien n’est nouveau. Et on va aller vers autre chose plus grave que la garde à vue. Je lui ai fait perdre les élections de 2012, je lui ferai ouvrir grandement les portes de la prison.» A promis Ziad. Après avoir salué la célérité de la justice, Ziad Takieddine a déclaré que «Saïf Al Islam était destiné à revenir au pouvoir. Cette guerre a été instrumentalisée par la France et le Qatar pour détruire la Libye et en faire ce qu’ils font en Afrique.»
Aussi, le fidèle parmi les proches de l’ancien guide libyen a déclaré que «Abdoulaye Wade n’a fait que suivre son maître, Nicolas Sarkozy. C’est une mafia, ce sont les mêmes pratiques faites en Sicile, Italie. Ils se rendent des services criminels pour s’exonérer de leurs actes.» Pour Ziad Takieddine, «Abdoulaye Wade est un pion de cette mafia qui a voulu détruire l’Afrique. Il a joué ce jeu parce qu’il était le plus vieux et le plus c…que Sarkozy pouvait manipuler.»
Très satisfait de la tournure du dossier Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine croit savoir que si l’ancien président du Sénégal a servi de voix devant légitimer la mise à mort de Kadhafi, «c’est pour faire adouber son fils, Karim Wade. Et le faire exonérer de ses crimes économiques» Désormais décidé à redorer l’image de son défunt ami, Ziad Takieddine invite les Sénégalais à rejeter totalement la candidature de Karim Wade. «Tel père, tel fils», a-t-il fini par conclure son entretien.
kewoulo.info
Ziad Takieddine n’a pas le triomphe modeste. Et il ne s’en cache pas. Invité de la rédaction de Kewoulo.info, l’ancien homme de confiance de Mouammar Kadhafi apprécie le sort que le destin est en train de jouer à Nicolas Sarkozy, gardé à vue depuis ce matin comme un vulgaire délinquant de droit commun. Alors que les «mafieux» -Nicolas Sarkozy, Abdoulaye Wade et compagnie- avaient cru détruire l’œuvre du dernier des géants d’Afrique, voilà que l’histoire est en train de réhabiliter le guide de la Jamahiriya. Comme un pied de nez à l’histoire, en Libye, Saïf Al-Islam, amnistié par les tribus qui le détenait prisonnier, a déclaré sa candidature à la présidence de la République islamique de Libye.
Cette candidature d’un autre Kadhafi, bien que contestée par la communauté internationale qui voudrait voir jugé -à la CPI- le fils du défunt dictateur, est très attendue en Libye. Depuis la destruction du pays et l’assassinat de son Guide, en 2011, la Libye, morcelée de toute part, se cherche un nouveau chef; capable de réunir le pays. Le gouvernement reconnu par la communauté internationale n’a d’autorité que sur les régions de l’ouest, regroupées autour de Tripoli. A l’Est, c’est une milice conduite par le général Khalifa Haftar qui, à coup de bombardements aveugles, y impose sa loi. Face à ces deux pouvoirs, il y a celui des tribus. Ils sont les plus nombreux et les plus déterminées. C’est eux qui, aujourd’hui, réclament la candidature de Saïf Al Islam et le retour des Kadhafi aux affaires.
Moins de 24 heures après la déclaration faite par Saïf Al Islam d’accepter de se mettre au service de son pays, voilà que, à Paris, la police judiciaire décide de mettre Nicolas Sarkozy en garde à vue. Dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, l’ancien président doit répondre des accusations de corruption et de blanchiment d’argent. En clair, la justice de son pays, lui reproche d’avoir reçu des valises d’argent du guide libyen pour financer sa campagne électorale de 2007. Et c’est Ziad Takieddine, le fidèle parmi les proches du guide de la Grande Jamahiriya, qui a porté ces accusations. Au tout début des révélations, ces déclarations lui avaient valu une mise en examen et une courte privation de liberté.
Aujourd’hui que Nicolas Sarkozy lui a succédé en détention, Ziad est très satisfait de la tournure qu’a pris le dossier. Interpellé par Kewoulo, le sulfureux homme d’affaire franco libanais a déclaré que «cette suite judiciaire était attendue. Il faut regarder toutes mes déclarations, toutes les sorties que j’ai faites depuis le début de cette affaire. Et vous comprendrez que rien n’est nouveau. Et on va aller vers autre chose plus grave que la garde à vue. Je lui ai fait perdre les élections de 2012, je lui ferai ouvrir grandement les portes de la prison.» A promis Ziad. Après avoir salué la célérité de la justice, Ziad Takieddine a déclaré que «Saïf Al Islam était destiné à revenir au pouvoir. Cette guerre a été instrumentalisée par la France et le Qatar pour détruire la Libye et en faire ce qu’ils font en Afrique.»
Aussi, le fidèle parmi les proches de l’ancien guide libyen a déclaré que «Abdoulaye Wade n’a fait que suivre son maître, Nicolas Sarkozy. C’est une mafia, ce sont les mêmes pratiques faites en Sicile, Italie. Ils se rendent des services criminels pour s’exonérer de leurs actes.» Pour Ziad Takieddine, «Abdoulaye Wade est un pion de cette mafia qui a voulu détruire l’Afrique. Il a joué ce jeu parce qu’il était le plus vieux et le plus c…que Sarkozy pouvait manipuler.»
Très satisfait de la tournure du dossier Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine croit savoir que si l’ancien président du Sénégal a servi de voix devant légitimer la mise à mort de Kadhafi, «c’est pour faire adouber son fils, Karim Wade. Et le faire exonérer de ses crimes économiques» Désormais décidé à redorer l’image de son défunt ami, Ziad Takieddine invite les Sénégalais à rejeter totalement la candidature de Karim Wade. «Tel père, tel fils», a-t-il fini par conclure son entretien.
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