Mais où est donc Amadou Bâ ? Cette question a plané, vendredi dernier, sur la l’Assemblée nationale, durant la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko. Une interrogation d’autant plus justifiée que certains ténors en retraite, avaient répondu à l’invitation du nouveau président de l’Assemblée nationale. Il s’agit de Moustapha Niasse, Mamadou Seck, Pape Diop et Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, qui ont répondu à l’invitation d’El Malick Ndiaye, tous anciens patrons du perchoir.
Une présence qui prolonge l’élégance républicaine que l’actuel président de l’institution parlementaire, El Malick Ndiaye, semble décider à imprimer au Parlement. Juste après, son élection, El Malick Ndiaye s’est rendu au domicile des anciens présidents de l’Assemblée. Selon un communiqué officiel, El Malick Ndiaye était auprès de Moustapha Niasse, Mamadou Seck, Pape Diop et Cheikh Abdou Khadre Cissokho, tous anciens présidents de l’institution parlementaire. “Ces échanges ont offert l’opportunité de recueillir des conseils avisés de la part de ces figures emblématiques et de recevoir leurs prières pour la réussite de son mandat”, souligne le communiqué.
À travers ces visites, El Malick Ndiaye souhaite placer son action sous le signe de la continuité et de l’écoute, tout en posant les bases d’une Assemblée nationale renforcée et tournée vers les préoccupations des citoyens. Élégance républicaine, sans doute, mais surtout, volonté d’imprimer à l’Assemblée une nouvelle tournure. Une rupture quasiment sur toutes les lèvres, en raison des péripéties inédites qui avaient émaillé la XIVe législature. Et c’est, à coup sûr, dans la qualité des débats que nombre de Sénégalais attendent la XVe législature. Qui dans ce cas, mieux qu'Amadou Bâ, pouvait incarner le débat des sachants à l’Hémicycle ? Très peu, sans doute.
Le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar à la dernière présidentielle, a la particularité d’avoir assumé plusieurs fonctions décisives dans l’administration et le gouvernement. Aujourd’hui, de fait, chef de l’opposition avec ses 35 % engrangés à la dernière Présidentielle, Amadou Bâ était attendu à l’Hémicycle. Dans la contradiction à porter à Ousmane Sonko, Amadou Bâ était, sans doute, le député le mieux placé.
Ancien Directeur général des Impôts, ministre des Finances et Premier ministre, de surcroît inspecteur des Impôts de formation,, Amadou Bâ avait tous les outils pour porter la réplique au PM sur la réforme fiscale envisagée. Dans sa DPG, Sonko annonce vouloir élargir l’assiette fiscale, “tout en abaissant graduellement les taux d'imposition moyen”. L'objectif, pour lui, est de “faire payer moins à tous les Sénégalais, mais faire payer à tous les Sénégalais”, pour “parvenir à une fiscalité efficace et équitable”. Il a aussi dit que le Sénégal allait “se retirer de toutes les conventions bilatérales impliquant un paradis fiscal et renégocier les clauses défavorables des conventions conclues avec des Etats à fiscalité normale, lorsque ces conventions nous sont défavorables”.
Avec cette tournure-là, l’éclairage d’un sachant comme Amadou Bâ, aurait été décisif. La tribune de la DPG aurait été aussi pour Amadou Bâ, une instance inouïe pour mettre au clair cette affaire de falsification des chiffres annoncée par Ousmane Sonko, lors d’un point de presse. Amadou Bâ est également suffisamment outillé pour répondre à la volonté de “rationalisation des subventions à l'énergie” annoncée, “pour qu'elles bénéficient essentiellement aux ménages pauvres".
D'après le journal "Point Actu", l’ancien PM Amadou Bâ a, également, les moyens pour s’élever à la hauteur des questions techniques portant sur la possibilité, avec un déficit budgétaire de 10,4% du PIB et une dette publique de 76,3% du PIB, de “hisser le Sénégal parmi les économies les plus compétitives d'Afrique”. Sans qu’on en trouve les raisons, Amadou Bâ a préféré faire faux bond à un moment crucial de notre vie démocratique. Craignait-il d’être directement indexé par le Premier ministre, dont l’audace est connue de tous ? Donne-t-il un signal sur sa posture d’opposant ?
Autant de questions qui restent encore sans réponse. Amadou Bâ, d’ores et déjà, peut prétexter n’avoir pas été le seul absent à la DPG. Amadou Mame Diop, qui a dirigé l’Assemblée durant la XIVe législature (du 12 septembre 2022 jusqu’à la dissolution de l’hémicycle le 12 septembre 2024), Farba Ngom, Abdoulaye Sylla et Cheikh Oumar Hanne, ont brillé par leur absence. Il en est de même pour Thierno Alassane Sall, qui a jugé “minime” le temps de parole accordé aux 18 députés non-inscrits.
C’est l’explication d’un de ses lieutenants, Dr. Madior Ly, membre du parti la République des Valeurs/Réewum Ngor. “Ils devaient se répartir 20 mn de temps de parole et TAS a préféré mettre à l’aise ses collègues”, justifie Dr Madior Ly.
Une présence qui prolonge l’élégance républicaine que l’actuel président de l’institution parlementaire, El Malick Ndiaye, semble décider à imprimer au Parlement. Juste après, son élection, El Malick Ndiaye s’est rendu au domicile des anciens présidents de l’Assemblée. Selon un communiqué officiel, El Malick Ndiaye était auprès de Moustapha Niasse, Mamadou Seck, Pape Diop et Cheikh Abdou Khadre Cissokho, tous anciens présidents de l’institution parlementaire. “Ces échanges ont offert l’opportunité de recueillir des conseils avisés de la part de ces figures emblématiques et de recevoir leurs prières pour la réussite de son mandat”, souligne le communiqué.
À travers ces visites, El Malick Ndiaye souhaite placer son action sous le signe de la continuité et de l’écoute, tout en posant les bases d’une Assemblée nationale renforcée et tournée vers les préoccupations des citoyens. Élégance républicaine, sans doute, mais surtout, volonté d’imprimer à l’Assemblée une nouvelle tournure. Une rupture quasiment sur toutes les lèvres, en raison des péripéties inédites qui avaient émaillé la XIVe législature. Et c’est, à coup sûr, dans la qualité des débats que nombre de Sénégalais attendent la XVe législature. Qui dans ce cas, mieux qu'Amadou Bâ, pouvait incarner le débat des sachants à l’Hémicycle ? Très peu, sans doute.
Le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar à la dernière présidentielle, a la particularité d’avoir assumé plusieurs fonctions décisives dans l’administration et le gouvernement. Aujourd’hui, de fait, chef de l’opposition avec ses 35 % engrangés à la dernière Présidentielle, Amadou Bâ était attendu à l’Hémicycle. Dans la contradiction à porter à Ousmane Sonko, Amadou Bâ était, sans doute, le député le mieux placé.
Ancien Directeur général des Impôts, ministre des Finances et Premier ministre, de surcroît inspecteur des Impôts de formation,, Amadou Bâ avait tous les outils pour porter la réplique au PM sur la réforme fiscale envisagée. Dans sa DPG, Sonko annonce vouloir élargir l’assiette fiscale, “tout en abaissant graduellement les taux d'imposition moyen”. L'objectif, pour lui, est de “faire payer moins à tous les Sénégalais, mais faire payer à tous les Sénégalais”, pour “parvenir à une fiscalité efficace et équitable”. Il a aussi dit que le Sénégal allait “se retirer de toutes les conventions bilatérales impliquant un paradis fiscal et renégocier les clauses défavorables des conventions conclues avec des Etats à fiscalité normale, lorsque ces conventions nous sont défavorables”.
Avec cette tournure-là, l’éclairage d’un sachant comme Amadou Bâ, aurait été décisif. La tribune de la DPG aurait été aussi pour Amadou Bâ, une instance inouïe pour mettre au clair cette affaire de falsification des chiffres annoncée par Ousmane Sonko, lors d’un point de presse. Amadou Bâ est également suffisamment outillé pour répondre à la volonté de “rationalisation des subventions à l'énergie” annoncée, “pour qu'elles bénéficient essentiellement aux ménages pauvres".
D'après le journal "Point Actu", l’ancien PM Amadou Bâ a, également, les moyens pour s’élever à la hauteur des questions techniques portant sur la possibilité, avec un déficit budgétaire de 10,4% du PIB et une dette publique de 76,3% du PIB, de “hisser le Sénégal parmi les économies les plus compétitives d'Afrique”. Sans qu’on en trouve les raisons, Amadou Bâ a préféré faire faux bond à un moment crucial de notre vie démocratique. Craignait-il d’être directement indexé par le Premier ministre, dont l’audace est connue de tous ? Donne-t-il un signal sur sa posture d’opposant ?
Autant de questions qui restent encore sans réponse. Amadou Bâ, d’ores et déjà, peut prétexter n’avoir pas été le seul absent à la DPG. Amadou Mame Diop, qui a dirigé l’Assemblée durant la XIVe législature (du 12 septembre 2022 jusqu’à la dissolution de l’hémicycle le 12 septembre 2024), Farba Ngom, Abdoulaye Sylla et Cheikh Oumar Hanne, ont brillé par leur absence. Il en est de même pour Thierno Alassane Sall, qui a jugé “minime” le temps de parole accordé aux 18 députés non-inscrits.
C’est l’explication d’un de ses lieutenants, Dr. Madior Ly, membre du parti la République des Valeurs/Réewum Ngor. “Ils devaient se répartir 20 mn de temps de parole et TAS a préféré mettre à l’aise ses collègues”, justifie Dr Madior Ly.