C’est en 2013 que Mohamed Abdallah Diop a commencé à travailler à la Compagnie sénégalaise de transformation de métaux (CSTM). Recruté en tant qu’informaticien, il a été formé par la suite pour gérer la caisse de l’entreprise. Mais le 11 septembre 2023, il informe sa direction d’un gap constaté dans ses caisses. C’est ainsi qu’un audit a été effectué et le montant du préjudice, s'est élevé à 45 millions de francs Cfa.
Entendu à la police, il parle dans un premier temps, d’un prêt octroyé aux agents de l’entreprise. Mais il est revenu sur ses allégations, en avouant que tous les employés ont remboursé leurs dettes. Il est également ressorti de la procédure qu’il s’est abstenu de reverser à la banque, 30 millions de francs Cfa encaissés auprès des clients.
Placé sous mandat de dépôt le 22 septembre, il a comparu hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Face aux juges, il a maintenu la première déclaration tenue à l’enquête. Même s’il a reconnu n’avoir pas le droit d’octroyer des prêts aux employés, il renseigne que même le directeur adjoint de la compagnie en bénéficiait. Mais ce dernier révèle que le prévenu a été remboursé à hauteur de 15 millions de francs Cfa, mais il n’a pas reversé cette somme dans les comptes bancaires de l’entreprise.
De plus, le DG adjoint affirme qu’un gap de 30 millions a été relevé dans les caisses. A l’en croire, chaque jour, il devait reverser les sommes encaissées dans les comptes de l’entreprise.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, l’avocat de la partie civile a sollicité qu’il soit maintenu dans les liens de la détention. Il a demandé la somme de 60 millions de francs Cfa, en guise de dédommagement. À la suite du maître des poursuites qui a requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur client.
Selon eux, il y a toujours eu un gap dans les caisses de l’entreprise. Ce, avant même qu’il ne commence à les gérer. Finalement, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu Mohamed Abdallah Diop coupable du délit d’abus de confiance.
Il a écopé d’une peine de six mois de prison, dont trois mois ferme. Il est contraint d’allouer à l’entreprise en guise de dédommagement, la somme de 50 millions de francs Cfa.
EnQuête
Entendu à la police, il parle dans un premier temps, d’un prêt octroyé aux agents de l’entreprise. Mais il est revenu sur ses allégations, en avouant que tous les employés ont remboursé leurs dettes. Il est également ressorti de la procédure qu’il s’est abstenu de reverser à la banque, 30 millions de francs Cfa encaissés auprès des clients.
Placé sous mandat de dépôt le 22 septembre, il a comparu hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Face aux juges, il a maintenu la première déclaration tenue à l’enquête. Même s’il a reconnu n’avoir pas le droit d’octroyer des prêts aux employés, il renseigne que même le directeur adjoint de la compagnie en bénéficiait. Mais ce dernier révèle que le prévenu a été remboursé à hauteur de 15 millions de francs Cfa, mais il n’a pas reversé cette somme dans les comptes bancaires de l’entreprise.
De plus, le DG adjoint affirme qu’un gap de 30 millions a été relevé dans les caisses. A l’en croire, chaque jour, il devait reverser les sommes encaissées dans les comptes de l’entreprise.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, l’avocat de la partie civile a sollicité qu’il soit maintenu dans les liens de la détention. Il a demandé la somme de 60 millions de francs Cfa, en guise de dédommagement. À la suite du maître des poursuites qui a requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur client.
Selon eux, il y a toujours eu un gap dans les caisses de l’entreprise. Ce, avant même qu’il ne commence à les gérer. Finalement, le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu Mohamed Abdallah Diop coupable du délit d’abus de confiance.
Il a écopé d’une peine de six mois de prison, dont trois mois ferme. Il est contraint d’allouer à l’entreprise en guise de dédommagement, la somme de 50 millions de francs Cfa.
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