Les faits qui ont valu sa comparution au prévenu ont eu lieu le 16 mars dernier. Ce jour-là, le prévenu qui revenait d’un reportage, n’avait pas rangé sa caméra dans le magasin logistique de la télévision du groupe Excaf.
‘’Je reconnais les faits. Je l’ai mise dans mon bureau pour la première fois avant de la remettre à la gérante du magasin’’, a-t-il reconnu à la barre.
Citée à titre de témoin, la responsable du magasin déclare toutefois que la caméra ne lui avait pas été restituée.
‘’C’est une semaine après que je me suis rendu compte que la caméra n’était pas dans sa cage au magasin’’, a de son côté clamé le chef caméraman, également appelé à témoigner à la barre.
‘’Mais je ne peux vous dire s’il l’a restituée ou pas’’, a-t-il ajouté, non sans souligner que la caméra avait été remise dans une cage après un reportage sur une séance d’entraînement des Lions olympiques.
L’avocat de la Rdv a demandé le franc symbolique pour la partie civile. ‘’Nous ne voulons pas nous enrichir sur le dos du prévenu, nous voulons donner un exemple pour dissuader les éventuels voleurs’’, a expliqué Me Boubacar Cissé.
‘’Il est coupable, car il n’est pas en mesure de prouver qu’il a restitué la caméra’’, a affirmé Me Cissé. Me Baba Diop, l’avocat de la défense, estime lui aussi que ‘’son client n’est pas en mesure de prouver qu’il a restitué la caméra parce qu’il n’y avait aucun moyen de le faire’’.
‘’Je vous demande de le relaxer au bénéfice du doute à tire principal et à titre subsidiaire de lui faire une application bienveillante de la loi pénale’’, a lancé Me Diop.
Le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le prévenu coupable d’abus de confiance, avant de le condamner à une peine de trois mois assortis de sursis.
APS
‘’Je reconnais les faits. Je l’ai mise dans mon bureau pour la première fois avant de la remettre à la gérante du magasin’’, a-t-il reconnu à la barre.
Citée à titre de témoin, la responsable du magasin déclare toutefois que la caméra ne lui avait pas été restituée.
‘’C’est une semaine après que je me suis rendu compte que la caméra n’était pas dans sa cage au magasin’’, a de son côté clamé le chef caméraman, également appelé à témoigner à la barre.
‘’Mais je ne peux vous dire s’il l’a restituée ou pas’’, a-t-il ajouté, non sans souligner que la caméra avait été remise dans une cage après un reportage sur une séance d’entraînement des Lions olympiques.
L’avocat de la Rdv a demandé le franc symbolique pour la partie civile. ‘’Nous ne voulons pas nous enrichir sur le dos du prévenu, nous voulons donner un exemple pour dissuader les éventuels voleurs’’, a expliqué Me Boubacar Cissé.
‘’Il est coupable, car il n’est pas en mesure de prouver qu’il a restitué la caméra’’, a affirmé Me Cissé. Me Baba Diop, l’avocat de la défense, estime lui aussi que ‘’son client n’est pas en mesure de prouver qu’il a restitué la caméra parce qu’il n’y avait aucun moyen de le faire’’.
‘’Je vous demande de le relaxer au bénéfice du doute à tire principal et à titre subsidiaire de lui faire une application bienveillante de la loi pénale’’, a lancé Me Diop.
Le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu le prévenu coupable d’abus de confiance, avant de le condamner à une peine de trois mois assortis de sursis.
APS