Dans plusieurs marchés, garages du pays et espaces publics, des commerçants vendent des produits périmés aux populations les plus démunies. Ce, sans être inquiétés des risques qu’ils encourent. Ce qui prouve à suffisance que le contrôle du Service d’hygiène et du Ministère de la Santé, semble être inefficace.
D’ailleurs, des citoyens estiment que l’Etat est le seul responsable de la mauvaise santé des populations. Car, disent-il, les institutions de l’Etat en charge du contrôle des marchandises qui sont importées, ferment les yeux sur ces dérives économiques.
Arame Diouf estime que les autorités publiques ont failli à leur mission régalienne de protéger les populations contre la fraude sur les produits alimentaires. Elle craint pour sa santé avec l’affaire de Lactalis qui a déjà fait des victimes en France. Elle impute à l’Etat la responsabilité de tout ce qui adviendra de la santé des populations, dans la consommation du lait de Lactalis dans le pays.
« Les autorités doivent prendre des initiatives pour régler, une bonne fois pour toutes, ce problème. On nous parle de lait avarié. Mais, tout ce qu’on vend, est pourri depuis très longtemps. Ce désordre n’est pas seulement au niveau du lait. Mais dans les autres produits », dénonce-t-elle avec la dernière énergie.
D’après elle, le gouvernement est le seul responsable de tous ces débordements dans la vente des produits périmés au Sénégal. Pis, elle précise que la sécurité alimentaire n’est pas suivie. « Le Service d’hygiène ne fait plus son boulot. Auparavant, les agents du Service d’hygiène entraient dans les maisons, contrôlaient les boutiques et tabliers. Mais de nos jours, la corruption a pris le dessus sur ces pratiques. Dans les quartiers, on vend du n’importe quoi. De même que dans les écoles », dénonce-t-elle.
Sur ce registre, Pape Sèye, retrouvé sur l’avenue Cheikh Anta Diop soutient que le contrôle des produits alimentaires n’est pas bien fait. Les produits avariés, relève-t-il, n’auraient pas dû entrer dans le pays encore moins, intégrer le circuit commercial. « Les contrôleurs ne font pas leur travail. Il en est de même que les autorités publiques. Interdire la vente de ces produits déjà rentrés dans le pays, c’est de jouer au médecin après la mort. Ce gouvernement est médiocre. J’ai été déçu. Pourtant, j’ai voté pour eux, espérant un changement de comportement des citoyens. Mais c’est peine perdue », s’offusque-t-il. Sur ce, il exhorte les populations à se méfier de ces produits pourris qui peuvent porter préjudice à leur santé. « Les gens sont exposés à toutes sortes de maladies », regrette-t-il.
Par ailleurs, les revendeurs accusent les autorités étatiques d’être les seuls responsables de cette situation. Tous les produits, constatent-ils, passent par le Port avant d’atterrir sur les marchés.
L’Etat rassure
Du côté du gouvernement, on assure que toutes les dispositions ont été prises pour faire face à cette crise sanitaire internationale. Et, c’est le Chef de la Division de la consommation de la Direction du commerce, Issa Wade qui apporte des précisions.
Depuis l’annonce du scandale Lactalis, il a été retiré du marché national près de 1 648 cartons et 9 848 boîtes de lait suspects. Et il précise qu’il s’agit simplement de retirer tous les produits incriminés, destinés à l’alimentation humaine. Surtout, les produits laitiers infantiles et céréaliers. « Le Sénégal a pris toutes les mesures idoines. Dans ce sens, on a fait des retraits au niveau de quatre principaux importateurs que sont Cophase, Laborex, Sodipharm et Duopharm », a-t-il expliqué.
Ce fonctionnaire de l’Etat indique que ces importateurs de lait détiennent en réalité 95% du marché du lait infantile au Sénégal. « Au total, on a fait un retrait de 1 648 cartons et 9 848 boîtes de lait d’une valeur de 52 millions FCfa», renseigne le Chef de la division de la consommation de la Direction du commerce.
Issa Wade promet que des analyses sont en cours et il est interdit la vente de ces produits laitiers incriminés dans tous les points de commerce. Seule inquiétude, il a été constaté qu’une partie du lait contaminé échappe au contrôle des agents de l’Etat. Malgré les rappels de plusieurs lots de produits Lactalis, des lots se sont retrouvés sur les étals.
O WADE Leral
D’ailleurs, des citoyens estiment que l’Etat est le seul responsable de la mauvaise santé des populations. Car, disent-il, les institutions de l’Etat en charge du contrôle des marchandises qui sont importées, ferment les yeux sur ces dérives économiques.
Arame Diouf estime que les autorités publiques ont failli à leur mission régalienne de protéger les populations contre la fraude sur les produits alimentaires. Elle craint pour sa santé avec l’affaire de Lactalis qui a déjà fait des victimes en France. Elle impute à l’Etat la responsabilité de tout ce qui adviendra de la santé des populations, dans la consommation du lait de Lactalis dans le pays.
« Les autorités doivent prendre des initiatives pour régler, une bonne fois pour toutes, ce problème. On nous parle de lait avarié. Mais, tout ce qu’on vend, est pourri depuis très longtemps. Ce désordre n’est pas seulement au niveau du lait. Mais dans les autres produits », dénonce-t-elle avec la dernière énergie.
D’après elle, le gouvernement est le seul responsable de tous ces débordements dans la vente des produits périmés au Sénégal. Pis, elle précise que la sécurité alimentaire n’est pas suivie. « Le Service d’hygiène ne fait plus son boulot. Auparavant, les agents du Service d’hygiène entraient dans les maisons, contrôlaient les boutiques et tabliers. Mais de nos jours, la corruption a pris le dessus sur ces pratiques. Dans les quartiers, on vend du n’importe quoi. De même que dans les écoles », dénonce-t-elle.
Sur ce registre, Pape Sèye, retrouvé sur l’avenue Cheikh Anta Diop soutient que le contrôle des produits alimentaires n’est pas bien fait. Les produits avariés, relève-t-il, n’auraient pas dû entrer dans le pays encore moins, intégrer le circuit commercial. « Les contrôleurs ne font pas leur travail. Il en est de même que les autorités publiques. Interdire la vente de ces produits déjà rentrés dans le pays, c’est de jouer au médecin après la mort. Ce gouvernement est médiocre. J’ai été déçu. Pourtant, j’ai voté pour eux, espérant un changement de comportement des citoyens. Mais c’est peine perdue », s’offusque-t-il. Sur ce, il exhorte les populations à se méfier de ces produits pourris qui peuvent porter préjudice à leur santé. « Les gens sont exposés à toutes sortes de maladies », regrette-t-il.
Par ailleurs, les revendeurs accusent les autorités étatiques d’être les seuls responsables de cette situation. Tous les produits, constatent-ils, passent par le Port avant d’atterrir sur les marchés.
L’Etat rassure
Du côté du gouvernement, on assure que toutes les dispositions ont été prises pour faire face à cette crise sanitaire internationale. Et, c’est le Chef de la Division de la consommation de la Direction du commerce, Issa Wade qui apporte des précisions.
Depuis l’annonce du scandale Lactalis, il a été retiré du marché national près de 1 648 cartons et 9 848 boîtes de lait suspects. Et il précise qu’il s’agit simplement de retirer tous les produits incriminés, destinés à l’alimentation humaine. Surtout, les produits laitiers infantiles et céréaliers. « Le Sénégal a pris toutes les mesures idoines. Dans ce sens, on a fait des retraits au niveau de quatre principaux importateurs que sont Cophase, Laborex, Sodipharm et Duopharm », a-t-il expliqué.
Ce fonctionnaire de l’Etat indique que ces importateurs de lait détiennent en réalité 95% du marché du lait infantile au Sénégal. « Au total, on a fait un retrait de 1 648 cartons et 9 848 boîtes de lait d’une valeur de 52 millions FCfa», renseigne le Chef de la division de la consommation de la Direction du commerce.
Issa Wade promet que des analyses sont en cours et il est interdit la vente de ces produits laitiers incriminés dans tous les points de commerce. Seule inquiétude, il a été constaté qu’une partie du lait contaminé échappe au contrôle des agents de l’Etat. Malgré les rappels de plusieurs lots de produits Lactalis, des lots se sont retrouvés sur les étals.
O WADE Leral