Le crédit à la banque ne passera plus comme une lettre à la poste si, la loi, concoctée par l’Etat à travers le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan s’adopte ce mardi, à l’Assemblée Nationale. Le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions bancaires (Acsif), Famara Ibrahima Cissé, trouve que cette loi va permettre la création d’un « bureau des informations sur le crédit ». Ladite création de ce bureau, regrette-t-il, va davantage renchérir le crédit des clients des institutions financières.
Ainsi, il soutient qu’il s’agit d’un trafic, organisé par l’Etat pour vendre les informations aux mêmes clients, demandeurs de crédits. « Le mardi, l’Assemblée nationale va devoir valider un projet de loi, portant création du bureau des informations sur le crédit. C’est un bureau qui va devoir collecter des informations des clients de banques à des fins commerciales. Ce qui n’est pas du tout normal. Parce que, cela va tout simplement renchérir le crédit », a-t-il dénoncé.
Et, il précise que ces informations seront collectées au niveau des institutions bancaires. Les clients, explique-t-il, seront obligés pour contracter un prêt, de devoir signer un mandat. En plus de cette signature, les demandeurs de crédit doivent fournir d’autres informations personnelles comme le dossier médical, le casier judiciaire, les factures d’électricité et les antécédents financiers.
« C’est un projet de loi qui a été confectionné par l’Etat du Sénégal via son Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Toutes ces informations seront confiées à des privés et, à des fins commerciales. Autrement dit, le client va donner des informations pour les racheter encore. Cela va renchérir le crédit et le endre plus cher. Cela va enrichir des privés qui viennent pour juste collecter des informations personnelles », regrette-t-il.
Famara Ibrahima Cissé interpelle les autorités étatiques et la commission pour la protection des données personnelles sur la nécessité de retirer purement et simplement, une telle loi. « C’est un combat que nous allons mener. Dès le mardi, nous serons à l’Assemblée nationale pour non seulement, sensibiliser les députés pour qu’ils ne votent pas cette loi. Mais aussi, pour dénoncer une telle loi. Parce que, cette loi va mettre à nu les données personnelles des clients de banques », avertit-il.
Au cas où la loi passera, l’Acsif menace de déposer un recours auprès de la Cour suprême afin qu’elle soit invalidée.
O WADE Leral
Ainsi, il soutient qu’il s’agit d’un trafic, organisé par l’Etat pour vendre les informations aux mêmes clients, demandeurs de crédits. « Le mardi, l’Assemblée nationale va devoir valider un projet de loi, portant création du bureau des informations sur le crédit. C’est un bureau qui va devoir collecter des informations des clients de banques à des fins commerciales. Ce qui n’est pas du tout normal. Parce que, cela va tout simplement renchérir le crédit », a-t-il dénoncé.
Et, il précise que ces informations seront collectées au niveau des institutions bancaires. Les clients, explique-t-il, seront obligés pour contracter un prêt, de devoir signer un mandat. En plus de cette signature, les demandeurs de crédit doivent fournir d’autres informations personnelles comme le dossier médical, le casier judiciaire, les factures d’électricité et les antécédents financiers.
« C’est un projet de loi qui a été confectionné par l’Etat du Sénégal via son Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Toutes ces informations seront confiées à des privés et, à des fins commerciales. Autrement dit, le client va donner des informations pour les racheter encore. Cela va renchérir le crédit et le endre plus cher. Cela va enrichir des privés qui viennent pour juste collecter des informations personnelles », regrette-t-il.
Famara Ibrahima Cissé interpelle les autorités étatiques et la commission pour la protection des données personnelles sur la nécessité de retirer purement et simplement, une telle loi. « C’est un combat que nous allons mener. Dès le mardi, nous serons à l’Assemblée nationale pour non seulement, sensibiliser les députés pour qu’ils ne votent pas cette loi. Mais aussi, pour dénoncer une telle loi. Parce que, cette loi va mettre à nu les données personnelles des clients de banques », avertit-il.
Au cas où la loi passera, l’Acsif menace de déposer un recours auprès de la Cour suprême afin qu’elle soit invalidée.
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