Le colossal patrimoine de 47 milliards prêté à Aïda Ndiongue par le procureur de la République intéresse aussi le Parti socialiste. Selon Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, même si l’ancienne sénatrice du Pds est aujourd’hui en prison, il reste que seuls les présumés complices sont atteints pour le moment et qu’il reste à se saisir des cerveaux, des chefs d’orchestre de cette mafia qui ne pouvait de toute évidence prospérer qu’à l’ombre protectrice des autorités d’alors". Dans une déclaration de leur bureau politique transmis à EnQuête, ils estiment que cette entreprise de haute délinquance d’Etat avait donc une égérie, toujours unique soumissionnaire à tous les appels d’offres, par sociétés écrans interposées. Pis encore, argumentent Tanor et ses camarades, "les délinquants avaient un sièges social, l’ancien ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement qui lui réservait l’exclusivité de ses marchés (…) fortement suspectés d’être fictifs".
Parlant de la sortie du procureur, Serigne Bassirou Guèye, les socialistes expliquent : "Dès lors qu'aucune procédure n'est encore déclenchée pour autoriser l'invocation du secret de l'information, il était parfaitement normal que le procureur puisse, au nom du droit du public à l'information, porter à la connaissance des Sénégalais la découverte de cette caverne d'Ali Baba des temps moderne".
Parlant de la sortie du procureur, Serigne Bassirou Guèye, les socialistes expliquent : "Dès lors qu'aucune procédure n'est encore déclenchée pour autoriser l'invocation du secret de l'information, il était parfaitement normal que le procureur puisse, au nom du droit du public à l'information, porter à la connaissance des Sénégalais la découverte de cette caverne d'Ali Baba des temps moderne".