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Vendredi 27 Mai 2016

Affaire Bictogo : qui est donc ce ministre qui a signé le contrat de « concession » sans l’approbation d’Abdoul Mbaye ?




Affaire Bictogo : qui est donc ce ministre qui a signé le contrat de « concession » sans l’approbation d’Abdoul Mbaye ?
Décidément, l’affaire Adama Bictogo est loin de livrer tous ses secrets. Cité par l’homme d’affaires ivoirien comme étant un acteur central dans les relations entre la société SNEDAI et l’Etat du Sénégal, l’ancien premier ministre a indiqué que son rôle dans cette affaire s’est juste limité à assurer le suivi d’une directive du chef de l’Etat Macky Sall. Autrement dit, le contrat de concession entre l'Etat du Sénégal et Bictogo a été signé « sans avoir reçu au préalable l'approbation du Premier ministre », éclaire Abdoul Mbaye dans un communiqué paru ce vendredi. Non sans préciser que lorsqu'on lui a présenté pour signature un document qui dispensait Bictogo du versement de la part de l'Etat pour chaque visa délivré (50%), il a réclamé les détails du contrat « au ministre initiateur ». Ce qui a justement suscité notre curiosité et nous a poussé à nous interroger sur qui peut bien être cette autorité ministérielle qui a signé le fameux contrat ?

On se gardera tout de même de se livrer dans les accusations, mais puisqu’il s’agit de contrat relatif aux visas d’entrée au Sénégal, cela ne peut concerner que deux ministères, à savoir celui du Tourisme dirigé à l’époque par Youssou Ndour et celui de l’Intérieur avec à la tête Mbaye Ndiaye. L’un d’entre ces deux hommes est-il le signataire du contrat de « concession » entre Adama Bictogo et l’Etat du Sénégal ? On verrait en tout cas mal qu’un autre ministère se charge de cette affaire relative à la fabrication de visas biométriques. En tout état de cause, suite à la signature du contrat sans son approbation, Abdoul Mbaye dit avoir demandé au ministre en charge du Tourisme d’assurer le suivi de l’évolution des entrées et de la fréquentation hôtelière. « Il était important pour moi de disposer des arguments statistiques certains qui pourraient, si nécessaire, faire remettre en cause objectivement cette décision d’instauration de visas et surtout les modalités de sa mise en œuvre », s’explique l’ancien PM.

dakarmatin
( Les News )






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