‘C’est plus que cela, c’est cinquante (50) milliards F Cfa’, confie le leader du Fap. M. Niasse qui dit assumer l’entière responsabilité de ses accusations, de détailler : ‘La Sudatel a donné deux chèques, un de deux cents (200) millions de dollars et un autre de cent (100) millions de dollars’. Allant plus loin dans ses accusations, Ahmed Khalifa Niasse déclare que le Trésor public sénégalais n’a jamais vu la couleur de l’argent. Selon lui, le chèque de 100 millions de dollars versé aux intermédiaires figure dans la comptabilité de la maison-mère de Sudatel à Dubaï et qui est mise en ligne. ‘C’est 50 milliards de francs Cfa’, insiste Ahmed Khalifa Niasse.
A cause des malversations financières des tenants du pouvoir, ce dernier soutient que, chaque année, 80 % du budget national sont détournés sous différentes formes. La plus flagrante de ces formes est, selon lui, celle des attributions des marchés de gré à gré.
Même s’il est aujourd’hui en rupture de ban avec Wade, Ahmet Khalifa Niasse ne s’en réclame pas moins du Parti démocratique sénégalais. ‘Tant que Wade est le numéro I, je serais le numéro 2, parce que je suis le co-fondateur et concepteur du parti’. Et de revenir, avec force détails, sur les péripéties de la création du Pds. ‘Lorsque Wade s’est présenté au Bds pour des primaires qu’il a perdus, il m’avait demandé d’agir auprès de Senghor pour corriger les résultats du vote qu’il (Wade) soupçonnait de fraude, je lui ai dit que ce n’était pas la bonne voie et qu’il ne fallait pas passer par le système senghorien pour émerger. Je lui ai dit de créer son parti et l’on arrivera au pouvoir. Il m’a dit que s’il crée un parti, il n’aura pas de récépissé.
Je lui demande pourquoi, il me dit, parce que Cheikh Anta Diop qui est plus pertinent que lui, en plus d’être chef de l’opposition et le plus populaire, en a fait la demande en vain. Je lui ai rétorqué que le combat entre Senghor et Cheikh Anta est un combat générationnel et que les deux ne partagent pas les mêmes principes ; alors que lui, est de la génération suivante et que Senghor avait besoin d’un alibi’. Et quand Wade a eu des problèmes pour rencontrer Senghor - parce que toutes les demandes d’audience qu’il lui adressait étaient bloquées au Palais - M. Niasse révèle l’avoir rassuré qu’il allait demander à son talibé et non moins ministre des Affaires étrangères de la Somalie à l’époque qui devait organiser un sommet de l’Oua d’organiser une rencontre entre les deux. Et c’est ainsi, d’après Ahmed Khalifa Niasse, que Senghor a été ‘coincé’ là-bas avant de téléphoner à Dakar pour demander à Jean Collin de délivrer le récépissé du Pds à Wade. Et c’est fort de tout cela que M. Niasse s’est déclaré le successeur naturel et légitime d’Abdoulaye Wade. ‘Wade frôle les 90 ans, il faut l’encourager à prendre sa retraite politique à Kébémer où le Fap envisage une marche populaire à cet effet’, estime Ahmed Khalifa Niasse. Pour qui, ‘il ne faut pas rentrer dans la pensée qui voudrait que Wade est irremplaçable au pouvoir, cela veut dire que les douze millions de Sénégalais ne servent à rein, sont des incapables’.
Abdoulaye SIDY
A cause des malversations financières des tenants du pouvoir, ce dernier soutient que, chaque année, 80 % du budget national sont détournés sous différentes formes. La plus flagrante de ces formes est, selon lui, celle des attributions des marchés de gré à gré.
Même s’il est aujourd’hui en rupture de ban avec Wade, Ahmet Khalifa Niasse ne s’en réclame pas moins du Parti démocratique sénégalais. ‘Tant que Wade est le numéro I, je serais le numéro 2, parce que je suis le co-fondateur et concepteur du parti’. Et de revenir, avec force détails, sur les péripéties de la création du Pds. ‘Lorsque Wade s’est présenté au Bds pour des primaires qu’il a perdus, il m’avait demandé d’agir auprès de Senghor pour corriger les résultats du vote qu’il (Wade) soupçonnait de fraude, je lui ai dit que ce n’était pas la bonne voie et qu’il ne fallait pas passer par le système senghorien pour émerger. Je lui ai dit de créer son parti et l’on arrivera au pouvoir. Il m’a dit que s’il crée un parti, il n’aura pas de récépissé.
Je lui demande pourquoi, il me dit, parce que Cheikh Anta Diop qui est plus pertinent que lui, en plus d’être chef de l’opposition et le plus populaire, en a fait la demande en vain. Je lui ai rétorqué que le combat entre Senghor et Cheikh Anta est un combat générationnel et que les deux ne partagent pas les mêmes principes ; alors que lui, est de la génération suivante et que Senghor avait besoin d’un alibi’. Et quand Wade a eu des problèmes pour rencontrer Senghor - parce que toutes les demandes d’audience qu’il lui adressait étaient bloquées au Palais - M. Niasse révèle l’avoir rassuré qu’il allait demander à son talibé et non moins ministre des Affaires étrangères de la Somalie à l’époque qui devait organiser un sommet de l’Oua d’organiser une rencontre entre les deux. Et c’est ainsi, d’après Ahmed Khalifa Niasse, que Senghor a été ‘coincé’ là-bas avant de téléphoner à Dakar pour demander à Jean Collin de délivrer le récépissé du Pds à Wade. Et c’est fort de tout cela que M. Niasse s’est déclaré le successeur naturel et légitime d’Abdoulaye Wade. ‘Wade frôle les 90 ans, il faut l’encourager à prendre sa retraite politique à Kébémer où le Fap envisage une marche populaire à cet effet’, estime Ahmed Khalifa Niasse. Pour qui, ‘il ne faut pas rentrer dans la pensée qui voudrait que Wade est irremplaçable au pouvoir, cela veut dire que les douze millions de Sénégalais ne servent à rein, sont des incapables’.
Abdoulaye SIDY