* « Il est indécent d’indiquer à un chef d’Etat qui n’est pas le sien la date de sa retraite »
* « Il existe des preuves que certains candidats ont la double nationalité »
* « Nos adversaires ne se nourrissent que des frustrés du PDS »
Le Messager-Quelle est votre lecture de la situation actuelle, marquée par une certaine effervescence du champ politique à quelques jours de la publication des listes des candidats à la présidentielle ?
Professeur Iba Der Thiam-Elle n’inspire, de mon point de vue, aucune inquiétude. Notre pays est le plus démocratique de l’Afrique subsaharienne.
Les populations de Saint-Louis et de Gorée ont commencé à voter, sous la colonisation, en 1834. En 1848, les citoyens ont obtenu le suffrage dit universel.
Avant cela, dans quelques royaumes du Soudan Nigérien, le vote était attesté.
On ne peut, non plus, comparer le Sénégal, à aucun des pays de la sous-région, dont la plupart ne disposent même pas d’un fichier électoral fiable. La plupart n’ont pas introduit la biométrie dans le mécanisme électoral et aucun d’eux ne s’est doté d’un véritable Statut de l’Opposition, encore moins, d’un système de parité intégrale et totale, en dépit des avancées réelles notées partout.
Par ailleurs, vous ne trouvez, nulle part, plus de 24 quotidiens, 20 journaux hebdomadaires, autant de mensuels, montés, tous, pour la plupart, par des puissances d’argent, qui leur ont prescrit de dénaturer la politique du régime, par l’affabulation, la désinformation et l’intoxication, au mépris de la déontologie, de la morale et de l’éthique. Il n y a qu’au Sénégal, qu’on trouve des acteurs, qui exultent, en rabaissant la dignité de leur peuple, en félicitant ceux qui exercent, à tort, des pressions néocoloniales sur lui, au mépris de la fierté et de l’honneur de notre nation. J’aime tellement mon pays, que je ne supporte de personne, fût-il un ami, la plus petite forme d’ingérence. Le Sénégal n’a mené aucune guerre de conquête. Il n’a conduit aucune guerre idéologique, ni en Afrique, ni ailleurs. Il n’a colonisé aucun peuple. Il n’a fait la guerre à aucune religion. Il a, toujours, cultivé et entretenu la paix. Ceux des hommes politiques ou des parlementaires étrangers qui l’ignorent, devraient l’apprendre, pour de bon.
Le M23 a tenu un meeting à Guédiawaye et les FAL 2012, un autre, à la Place de l’Obélisque. Quel est votre jugement sur ces deux événements ?
Un journaliste, connu pour son esprit d’équilibre, a titré, qu’il n y avait pas match entre les deux. C’est vrai. 300 personnes à Guédiawaye, au maximum, a dit une radio étrangère, contre plusieurs dizaines de milliers à la Place de l’Obélisque. Dans le premier camp, on a délivré des sentences tellement rabâchées, qu’elles n’impressionnent plus personne. Le Coordonnateur du M 23 a, enfin, jeté le masque. Il a déclaré que, si le Conseil Constitutionnel ne dit pas et ne fait pas ce que ses amis veulent, il n’y aura pas d’élection au Sénégal. C’est une déclaration très grave. Il est vrai. Son auteur ne connait, ni mesure, ni loi. Ce qu’il a dit prouve qu’il n’a, jamais, voulu que les élections se tiennent, même s’il l’a, jusqu’à, présent caché. Si demain l’inévitable se produit, il en sera, entièrement, tenu pour responsable. Il s’est fourvoyé dans une affaire, qui le dépasse, manifestement. D’échec en échec, il se radicalise, avant de sombrer tristement. L’histoire retiendra qu’il a dévoyé la Société Civile ; qu’il l’a utilisée, à des fins propres et se sert des moyens mis à sa disposition, pour soutenir une cause totalement différente. Il est devenu un homme politique. Il n’est plus de la Société Civile. Cela aura, au moins, l’avantage de la clarté. C’est parce que les FAL 2012 subodoraient cette volonté d’éviter les élections, qu’elles s’étaient donné pour devise «Beug Bëré Bagn Bëré», que, malheureusement, les analystes incompétents ou confusionnistes, à souhait, ont traduit comme des propos bellicistes.
Comment jugez-vous la stratégie de l’Opposition ?
Selon moi, elle manque d’intelligence, de lucidité et apporte la preuve qu’elle ne polarise aucun espoir. A ce jour, les programmes déclinés sont, soit un plagiat pur et simple des idées défendues par le candidat WADE en 2007, soit un conglomérat d’idées, sans cohérence, ni vision. L’opposition a, complètement, déserté le terrain politique. On ne la sent et on ne la voit nulle part, parce qu’elle sait que le peuple lui a tourné le dos. Elle s’excite, en annonçant de fausses démissions, concernant Seckou SAMBOU et bien d’autres. Pour tromper l’opinion on invente des scénarios de série B, faisant croire que les FAL pourraient avoir un autre candidat. Tout cela est faux. Totalement faux. A la date d’aujourd’hui, par contre, des centaines de ralliements, provenant des partis membre du M23, parmi lesquels, des Députés, Sénateurs, des Maires, Conseillers régionaux, municipaux et ruraux, sont enregistrés dans toutes les régions. Ils concernent, surtout, les jeunes, les femmes, le monde rural, les opérateurs économiques et les intellectuels, des cadres politiques et des porteurs de voix. N’eussent-été les dispositions de la loi électorale, on les aurait, amplement, médiatisés.
Que pensez-vous des Leaders du PDS, qui ont exprimé, récemment, des critiques sur certains de leurs collègues ?
Je dis qu’aucun d’entre eux n’est un simple militant. Ils sont, tous, des responsables avérés. On n’a, donc, rien à leur apprendre. Ils connaissent, parfaitement, la portée des actes, qu’ils posent dans le contexte actuel, par rapport aux défis qui nous interpellent. Avoir une frustration est une chose. Elle peut, même, être légitime et, comme telle, mériter, à la fois, et l’attention et le respect. Mais, s’épancher dans des médiats publics, en direction du monde entier, pour dire du mal de son parti, de tel ou de tel de ses membres, en ayant, parfaitement, conscience de jeter le doute et le confusion dans l’esprit des militants et de mettre de l’eau au moulin de l’adversaire, c’est ce qu’on appelle placer ses intérêts particuliers et personnels devant l’intérêt général. Il ne faut pas cesser de le répéter. Taisons nos querelles. Gérons nos différences. Trouvons, à nos problèmes, des solutions, fondées sur le dialogue, la concertation, la tolérance, le respect mutuel, au sein des instances du parti qui fonctionnent ou en allant discuter, directement, avec le Chef de notre Coalition.
Il n’a pas besoin de ce charivari de critiques crypto-personnelles, susceptibles de provoquer des blessures d’amour-propre, qui risquent de compromettre, à jamais, toute perspective de retrouvailles. Il y a des gens, qui méritent le respect. Ils ont noms : Maître Mbaye Jacques DIOP, figure emblématique de la politique sénégalaise, pétri d’expériences et de sagesse, de compétence et de savoir-faire, il a servi ce pays et l’Afrique depuis les années 50. Il ne demande qu’à mettre son expérience au service de ses convictions et de ses choix politiques.
Mamour CISSE, Abdoulaye BALDE, Abdou FALL, Karim WADE et Doudou WADE comptent, eux aussi, parmi les meilleurs fils de notre pays et d’autres. Nul n’a le droit de les brocarder. Notre devoir premier est d’écouter, de recevoir et de discuter. Nous devons recevoir et discuter avec tous ceux qui se plaignent de ne pas trouver d’interlocuteur à qui faire part de leurs frustrations. Nos adversaires ne se nourrissent que des frustrés du PDS. C’est pourquoi je le redis : Serrons-nous les coudes, cultivons la solidarité, travaillons dans l’unité, pour le triomphe d’un candidat, qui incarne, aujourd’hui, l’espoir du monde noir, de l’Afrique et de sa Diaspora et la vision pleine de promesses d’une Afrique debout, capable de bâtir une démocratie modèle, fondée sur le respect scrupuleux des institutions, au premier rang desquelles, la Constitution, un candidat formé et informé, capable de bâtir une économie émergente porteuse de progrès économique et social et une société de liberté, de pluralisme, de paix, de respect mutuel, de tolérance partagée et de bien-être pour tous.
Que répondez-vous aux ingérences étrangères ?
El Hadji Omar Foutiyou TALL, Lat Dior, Mamadou Lamine DRAME, Alboury NDIAYE, Sounkari CAMARA, Fodé Kaba DOUMBOUYA, Aline Sitoé DIATTA, Ndaté YALLA n’ont pas combattu le système Colonial français, pour accepter une autre forme de colonialisme, au nom d’une quelconque « mission civilisatrice », ou d’un prétendu nouvel ordre mondial à géométrie variable, ou bien d’un parti-pris évident, inspiré par une lecture unilatérale de notre Constitution, que 14 Constitutionnalistes de renommée mondiale et près de 43 autres disséminés dans la planète, ont rejetée comme non conforme aux règles du droit. La légitimité réside dans le peuple, seul. C’est lui qui la confère partout. C’est lui qui la confère, également, au Sénégal. Il est indécent d’indiquer à un Chef d’Etat, qui n’est pas le sien, la date de sa retraite, au mépris de la volonté populaire. Nous voulons les amis de tous les peuples et gouvernements du monde, à la seule condition qu’on nous respecte. Qu’on respecte nos institutions et ceux qui les animent. Il est faux d’écrire, que le Président WADE revendique un 3ème mandat. Il s’agit d’un second mandat, sous le régime de la Constitution de 2001, au nom du principe de la non-rétroactivité des lois constitutionnelles. Les thèses récemment développées sur cette question dans un journal de la place sont, à mon avis, peu convaincantes. J’en profite pour signaler qu’on a, même, vu un journaliste raconter une prétendue réunion, qui se serait tenue dans des cercles restreints, pour concocter un plan B, afin de suggérer l’éviction de Me WADE, avec des bénéficiaires, dont il cite les noms. Tout cela est archi-faux et entre dans la stratégie visant à exercer des pressions sur les membres du Conseil Constitutionnel, pour les détourner de la voie du devoir, que leur dictera leur intime conviction. D’ailleurs, ceux qui inspirent ces articles avouent, eux-mêmes, qu’ils ne reculeront devant rien. C’est tout dire. D’ici la date fatidique, de nouveaux mensonges, de nouvelles affabulations de nouvelles prétendues révélations seront portés à la connaissance de l’opinion, pour tromper le peuple, tromper l’opinion internationale et préparer les conditions de la violence. Mais, ils échoueront, tous, avec l’aide de Dieu. Le Sénégal continuera de vivre dans la paix, parce qu’il a fait de la paix, son credo.
Que pensez-vous des candidatures déjà annoncées ?
Je pense que le Conseil Constitutionnel s’intéressera au cas de ceux qui ont une double nationalité, car il y en a. La candidature de ces derniers ne sera, certainement, pas recevable, d’autant que des preuves existent.
Propos recueillis par Bassirou Seck lemessager.info
* « Il existe des preuves que certains candidats ont la double nationalité »
* « Nos adversaires ne se nourrissent que des frustrés du PDS »
Le Messager-Quelle est votre lecture de la situation actuelle, marquée par une certaine effervescence du champ politique à quelques jours de la publication des listes des candidats à la présidentielle ?
Professeur Iba Der Thiam-Elle n’inspire, de mon point de vue, aucune inquiétude. Notre pays est le plus démocratique de l’Afrique subsaharienne.
Les populations de Saint-Louis et de Gorée ont commencé à voter, sous la colonisation, en 1834. En 1848, les citoyens ont obtenu le suffrage dit universel.
Avant cela, dans quelques royaumes du Soudan Nigérien, le vote était attesté.
On ne peut, non plus, comparer le Sénégal, à aucun des pays de la sous-région, dont la plupart ne disposent même pas d’un fichier électoral fiable. La plupart n’ont pas introduit la biométrie dans le mécanisme électoral et aucun d’eux ne s’est doté d’un véritable Statut de l’Opposition, encore moins, d’un système de parité intégrale et totale, en dépit des avancées réelles notées partout.
Par ailleurs, vous ne trouvez, nulle part, plus de 24 quotidiens, 20 journaux hebdomadaires, autant de mensuels, montés, tous, pour la plupart, par des puissances d’argent, qui leur ont prescrit de dénaturer la politique du régime, par l’affabulation, la désinformation et l’intoxication, au mépris de la déontologie, de la morale et de l’éthique. Il n y a qu’au Sénégal, qu’on trouve des acteurs, qui exultent, en rabaissant la dignité de leur peuple, en félicitant ceux qui exercent, à tort, des pressions néocoloniales sur lui, au mépris de la fierté et de l’honneur de notre nation. J’aime tellement mon pays, que je ne supporte de personne, fût-il un ami, la plus petite forme d’ingérence. Le Sénégal n’a mené aucune guerre de conquête. Il n’a conduit aucune guerre idéologique, ni en Afrique, ni ailleurs. Il n’a colonisé aucun peuple. Il n’a fait la guerre à aucune religion. Il a, toujours, cultivé et entretenu la paix. Ceux des hommes politiques ou des parlementaires étrangers qui l’ignorent, devraient l’apprendre, pour de bon.
Le M23 a tenu un meeting à Guédiawaye et les FAL 2012, un autre, à la Place de l’Obélisque. Quel est votre jugement sur ces deux événements ?
Un journaliste, connu pour son esprit d’équilibre, a titré, qu’il n y avait pas match entre les deux. C’est vrai. 300 personnes à Guédiawaye, au maximum, a dit une radio étrangère, contre plusieurs dizaines de milliers à la Place de l’Obélisque. Dans le premier camp, on a délivré des sentences tellement rabâchées, qu’elles n’impressionnent plus personne. Le Coordonnateur du M 23 a, enfin, jeté le masque. Il a déclaré que, si le Conseil Constitutionnel ne dit pas et ne fait pas ce que ses amis veulent, il n’y aura pas d’élection au Sénégal. C’est une déclaration très grave. Il est vrai. Son auteur ne connait, ni mesure, ni loi. Ce qu’il a dit prouve qu’il n’a, jamais, voulu que les élections se tiennent, même s’il l’a, jusqu’à, présent caché. Si demain l’inévitable se produit, il en sera, entièrement, tenu pour responsable. Il s’est fourvoyé dans une affaire, qui le dépasse, manifestement. D’échec en échec, il se radicalise, avant de sombrer tristement. L’histoire retiendra qu’il a dévoyé la Société Civile ; qu’il l’a utilisée, à des fins propres et se sert des moyens mis à sa disposition, pour soutenir une cause totalement différente. Il est devenu un homme politique. Il n’est plus de la Société Civile. Cela aura, au moins, l’avantage de la clarté. C’est parce que les FAL 2012 subodoraient cette volonté d’éviter les élections, qu’elles s’étaient donné pour devise «Beug Bëré Bagn Bëré», que, malheureusement, les analystes incompétents ou confusionnistes, à souhait, ont traduit comme des propos bellicistes.
Comment jugez-vous la stratégie de l’Opposition ?
Selon moi, elle manque d’intelligence, de lucidité et apporte la preuve qu’elle ne polarise aucun espoir. A ce jour, les programmes déclinés sont, soit un plagiat pur et simple des idées défendues par le candidat WADE en 2007, soit un conglomérat d’idées, sans cohérence, ni vision. L’opposition a, complètement, déserté le terrain politique. On ne la sent et on ne la voit nulle part, parce qu’elle sait que le peuple lui a tourné le dos. Elle s’excite, en annonçant de fausses démissions, concernant Seckou SAMBOU et bien d’autres. Pour tromper l’opinion on invente des scénarios de série B, faisant croire que les FAL pourraient avoir un autre candidat. Tout cela est faux. Totalement faux. A la date d’aujourd’hui, par contre, des centaines de ralliements, provenant des partis membre du M23, parmi lesquels, des Députés, Sénateurs, des Maires, Conseillers régionaux, municipaux et ruraux, sont enregistrés dans toutes les régions. Ils concernent, surtout, les jeunes, les femmes, le monde rural, les opérateurs économiques et les intellectuels, des cadres politiques et des porteurs de voix. N’eussent-été les dispositions de la loi électorale, on les aurait, amplement, médiatisés.
Que pensez-vous des Leaders du PDS, qui ont exprimé, récemment, des critiques sur certains de leurs collègues ?
Je dis qu’aucun d’entre eux n’est un simple militant. Ils sont, tous, des responsables avérés. On n’a, donc, rien à leur apprendre. Ils connaissent, parfaitement, la portée des actes, qu’ils posent dans le contexte actuel, par rapport aux défis qui nous interpellent. Avoir une frustration est une chose. Elle peut, même, être légitime et, comme telle, mériter, à la fois, et l’attention et le respect. Mais, s’épancher dans des médiats publics, en direction du monde entier, pour dire du mal de son parti, de tel ou de tel de ses membres, en ayant, parfaitement, conscience de jeter le doute et le confusion dans l’esprit des militants et de mettre de l’eau au moulin de l’adversaire, c’est ce qu’on appelle placer ses intérêts particuliers et personnels devant l’intérêt général. Il ne faut pas cesser de le répéter. Taisons nos querelles. Gérons nos différences. Trouvons, à nos problèmes, des solutions, fondées sur le dialogue, la concertation, la tolérance, le respect mutuel, au sein des instances du parti qui fonctionnent ou en allant discuter, directement, avec le Chef de notre Coalition.
Il n’a pas besoin de ce charivari de critiques crypto-personnelles, susceptibles de provoquer des blessures d’amour-propre, qui risquent de compromettre, à jamais, toute perspective de retrouvailles. Il y a des gens, qui méritent le respect. Ils ont noms : Maître Mbaye Jacques DIOP, figure emblématique de la politique sénégalaise, pétri d’expériences et de sagesse, de compétence et de savoir-faire, il a servi ce pays et l’Afrique depuis les années 50. Il ne demande qu’à mettre son expérience au service de ses convictions et de ses choix politiques.
Mamour CISSE, Abdoulaye BALDE, Abdou FALL, Karim WADE et Doudou WADE comptent, eux aussi, parmi les meilleurs fils de notre pays et d’autres. Nul n’a le droit de les brocarder. Notre devoir premier est d’écouter, de recevoir et de discuter. Nous devons recevoir et discuter avec tous ceux qui se plaignent de ne pas trouver d’interlocuteur à qui faire part de leurs frustrations. Nos adversaires ne se nourrissent que des frustrés du PDS. C’est pourquoi je le redis : Serrons-nous les coudes, cultivons la solidarité, travaillons dans l’unité, pour le triomphe d’un candidat, qui incarne, aujourd’hui, l’espoir du monde noir, de l’Afrique et de sa Diaspora et la vision pleine de promesses d’une Afrique debout, capable de bâtir une démocratie modèle, fondée sur le respect scrupuleux des institutions, au premier rang desquelles, la Constitution, un candidat formé et informé, capable de bâtir une économie émergente porteuse de progrès économique et social et une société de liberté, de pluralisme, de paix, de respect mutuel, de tolérance partagée et de bien-être pour tous.
Que répondez-vous aux ingérences étrangères ?
El Hadji Omar Foutiyou TALL, Lat Dior, Mamadou Lamine DRAME, Alboury NDIAYE, Sounkari CAMARA, Fodé Kaba DOUMBOUYA, Aline Sitoé DIATTA, Ndaté YALLA n’ont pas combattu le système Colonial français, pour accepter une autre forme de colonialisme, au nom d’une quelconque « mission civilisatrice », ou d’un prétendu nouvel ordre mondial à géométrie variable, ou bien d’un parti-pris évident, inspiré par une lecture unilatérale de notre Constitution, que 14 Constitutionnalistes de renommée mondiale et près de 43 autres disséminés dans la planète, ont rejetée comme non conforme aux règles du droit. La légitimité réside dans le peuple, seul. C’est lui qui la confère partout. C’est lui qui la confère, également, au Sénégal. Il est indécent d’indiquer à un Chef d’Etat, qui n’est pas le sien, la date de sa retraite, au mépris de la volonté populaire. Nous voulons les amis de tous les peuples et gouvernements du monde, à la seule condition qu’on nous respecte. Qu’on respecte nos institutions et ceux qui les animent. Il est faux d’écrire, que le Président WADE revendique un 3ème mandat. Il s’agit d’un second mandat, sous le régime de la Constitution de 2001, au nom du principe de la non-rétroactivité des lois constitutionnelles. Les thèses récemment développées sur cette question dans un journal de la place sont, à mon avis, peu convaincantes. J’en profite pour signaler qu’on a, même, vu un journaliste raconter une prétendue réunion, qui se serait tenue dans des cercles restreints, pour concocter un plan B, afin de suggérer l’éviction de Me WADE, avec des bénéficiaires, dont il cite les noms. Tout cela est archi-faux et entre dans la stratégie visant à exercer des pressions sur les membres du Conseil Constitutionnel, pour les détourner de la voie du devoir, que leur dictera leur intime conviction. D’ailleurs, ceux qui inspirent ces articles avouent, eux-mêmes, qu’ils ne reculeront devant rien. C’est tout dire. D’ici la date fatidique, de nouveaux mensonges, de nouvelles affabulations de nouvelles prétendues révélations seront portés à la connaissance de l’opinion, pour tromper le peuple, tromper l’opinion internationale et préparer les conditions de la violence. Mais, ils échoueront, tous, avec l’aide de Dieu. Le Sénégal continuera de vivre dans la paix, parce qu’il a fait de la paix, son credo.
Que pensez-vous des candidatures déjà annoncées ?
Je pense que le Conseil Constitutionnel s’intéressera au cas de ceux qui ont une double nationalité, car il y en a. La candidature de ces derniers ne sera, certainement, pas recevable, d’autant que des preuves existent.
Propos recueillis par Bassirou Seck lemessager.info