L'ancien Premier ministre, Aminata Touré ajoute une couche au débat sur la candidature du Parti socialiste en 2017. Selon elle, "tout parti a vocation de conquérir le pouvoir, certes, mais tout parti a aussi pour ambition de conserver le pouvoir dans la limite du temporelle définie par la Constitution". Seulement, constate-t-elle amère, "Benno Bokk Yaakaar" (la mouvance présidentielle) aura potentiellement deux candidats au moins (...) c'est-à-dire que le Président Macky Sall fera face à un autre candidat de Benno Bokk Yaakaar". "Ce n'est plus une alliance alors, c'est une arène. Et fondamentalement, cela pose un problème de l'éthique en politique", moralise Aminata Touré.
"Pour faire simple, voilà l'énoncé : nous sommes ensemble dans le gouvernement, nous partageons des positions institutionnelles, mais dans 24 mois, on veut faire tomber le Président et le remplacer. Ça ne répond pas à mes critères de partenariat loyal. Puis, les politiciens, nous devons offrir aux jeunes de notre pays d'autres manières de faire de la politique. Chacun est libre de compétir, car la démocratie c'est la compétition, mais une compétition saine, c'est-à-dire claire et sans petits calculs politicards", lance-t-elle dans L'Obs. Avant de servir une leçon à Ousmane Tanor Dieng qui indiquait que le Président Macky Sall l'appelé et lui a fait part de ses regrette suite à la déclaration de Mahmoud Saleh contre les alliés. "Il n'est pas du meilleur aloi pour un homme d'Etat de rapporter en public une conversation privée avec le Président de la République, la première institution du pays. Personnellement je me l'interdirais. Quels que soient les enjeux politique, les principes républicains doivent prévaloir, car l'Etat nous survivra tous", sert-elle.
"Pour faire simple, voilà l'énoncé : nous sommes ensemble dans le gouvernement, nous partageons des positions institutionnelles, mais dans 24 mois, on veut faire tomber le Président et le remplacer. Ça ne répond pas à mes critères de partenariat loyal. Puis, les politiciens, nous devons offrir aux jeunes de notre pays d'autres manières de faire de la politique. Chacun est libre de compétir, car la démocratie c'est la compétition, mais une compétition saine, c'est-à-dire claire et sans petits calculs politicards", lance-t-elle dans L'Obs. Avant de servir une leçon à Ousmane Tanor Dieng qui indiquait que le Président Macky Sall l'appelé et lui a fait part de ses regrette suite à la déclaration de Mahmoud Saleh contre les alliés. "Il n'est pas du meilleur aloi pour un homme d'Etat de rapporter en public une conversation privée avec le Président de la République, la première institution du pays. Personnellement je me l'interdirais. Quels que soient les enjeux politique, les principes républicains doivent prévaloir, car l'Etat nous survivra tous", sert-elle.