Les autorités ont interdit les manifestations entre le 26 au 30 janvier et cette interdiction débute la veille du jour où le Conseil constitutionnel va prendre une décision capitale en se prononçant sur la validité des candidatures à l’élection présidentielle.
L’opposition conteste le droit du président sortant Abdoulaye Wade à briguer un troisième mandat.
« Rien ne semble justifier une telle interdiction qui porte atteinte à la liberté de manifester pacifiquement pourtant consacrée par la Constitution sénégalaise », a dit Salvatore Saguès, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.
« Dans ce contexte pré-électoral tendu où le débat politique doit pouvoir s’exprimer librement, la décision des autorités d’interdire tout rassemblement sur la voie publique est particulièrement inquiétante ».
La constitutionnalité de la candidature du Président Wade à un troisième mandat a soulevé d’intenses débats juridiques et politiques au Sénégal. « Ces débats ont débouché sur des affrontements graves entre manifestants et forces de sécurité qui ont entraîné au moins un mort et des dizaines de blessés », précise le communiqué.
« Le Sénégal est à la croisée des chemins et le risque de déstabilisation est très grand. Il est essentiel pour l’avenir du pays que l’élection de février se déroule sans violations des droits humains », a soutenu Salvatore Saguès.
Gata DORE pressafrik.com
L’opposition conteste le droit du président sortant Abdoulaye Wade à briguer un troisième mandat.
« Rien ne semble justifier une telle interdiction qui porte atteinte à la liberté de manifester pacifiquement pourtant consacrée par la Constitution sénégalaise », a dit Salvatore Saguès, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.
« Dans ce contexte pré-électoral tendu où le débat politique doit pouvoir s’exprimer librement, la décision des autorités d’interdire tout rassemblement sur la voie publique est particulièrement inquiétante ».
La constitutionnalité de la candidature du Président Wade à un troisième mandat a soulevé d’intenses débats juridiques et politiques au Sénégal. « Ces débats ont débouché sur des affrontements graves entre manifestants et forces de sécurité qui ont entraîné au moins un mort et des dizaines de blessés », précise le communiqué.
« Le Sénégal est à la croisée des chemins et le risque de déstabilisation est très grand. Il est essentiel pour l’avenir du pays que l’élection de février se déroule sans violations des droits humains », a soutenu Salvatore Saguès.
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