Après son forfait, la voleuse se fait violer par deux jeunes

Ce jour-là, la porte de la chambre d’Ibrahima Diouf a été défoncée par des visiteurs qui l’ont trouvé dans les bras de Morphée. Ils ont fait éclater la serrure de sa chambre, selon Grand'Place, ils sont entrés dans la chambre avant d'emporter avec eux deux téléphones portables, une sacoche contenant la pièce d’identité de Diouf, sa carte d’électeur, des cartes de visite et la somme de 16.000 francs. La victime, qui n’en revient pas, interpelle ces colocataires et les informe de la visite des voleurs. Le lendemain, il se rend au commissariat de Guédiawaye et dépose une plainte. Quelques jours après, Khardiatou Top, qui habite dans la même maison que Ibrahima Diouf, en rentrant du travail croise au marché Khelcom de ce quartier, Saly Senghor. Cette dernière portait son pantalon jean de couleur blanche qu’elle a d’ailleurs reconnu. Ce pantalon faisait partie de ses effets vestimentaires volés. C’est ainsi que Khardiatou l’interpelle et la presse de questions. La fille aux habits suspects finira par avouer. Ainsi, elle l’a conduite chez elle et s’en est ouvert à Ibrahima Diouf, une autre victime. Devant les enquêteurs, Saly Senghor n’a pas fait de difficultés pour reconnaître les faits.

"Ce jour-là, je revenais d'un tanebeer. Ma chaussure s'est abimée et c'est en ce moment que je suis entrée dans la maison pour voler des habits (...) Youssou Ndiaye, alias 76, garde par devers lui le téléphone portable dont vous parlez. De plus lui et son ami m'ont violée dans une maison en construction près de l'école franco-arabe. C'est son ami Pape Guèye qui m'a étranglé. Je porte plainte auprès de vous pour viol", a-t-elle narré. Pape Guèye et Youssou Ndiaye ont été tous déférés au parquet pour vol avec effraction suivi de viol.