Les clients des banques souffrent de manière regrettable à l’exploitation abusive des banques, établies au Sénégal. Ils trouvent incompréhensible et inacceptable, le fait que les usagers subissent passivement les caprices des banques sénégalaises sans que l’Etat n’intervienne pour les protéger. Ces derniers, assimilent dans une certaine mesure, cette situation d’acte de non-assistance à personne en danger ou alors, de laxisme intolérable de la part de l’Etat.
« Tous les usagers des banques constatent avec amertume, depuis quelques années, une détérioration inacceptable de la qualité déplorable des services bancaires. Et pis, inversement et dans le même temps, elles ont eu le culot de créer non seulement de nouvelles taxes, en plus de majorer celles déjà existantes », protestent des clients de banque.
Ainsi, les usagers estiment que tous les frais de service ont été presque multipliés par deux. Le tout, de manière unilatérale et délibérément, sans que les intérêts du client soient tenus en compte et sauvegardés, comme il se devait légitimement. « C’est assurément, un vol organisé des banques sénégalaises, légalisé tacitement par l’Etat. Dans la mesure où, les clients étaient des laissés-pour-compte sans défense entre les mains des banques usurières. Elles s’enrichissent illicitement sur le dos de leurs clients, totalement désarmés », constatent-ils.
La taxe trimestrielle de tenue de compte, évoquent-ils, englobe en général, tous les services qui pourraient être rendus par une banque. Alors, les clients s’interrogent du comment justifier la création de nouvelles taxes ou la majoration de celles déjà en cours.
« Aujourd’hui, en toute liberté et hors des lois en vigueur qui protègent les clients, les taxes sont créées selon les humeurs ou l’imagination fertile des seuls banquiers. Et, ces pratiques bancaires usurières, qu’appliquent les filiales des banques étrangères, n’ont cours qu’en Afrique. Lesdites pratiques sont impensables dans l’Hexagone. Là-bas, les clients sont au moins, protégés et défendus par l’Etat. Les droits et intérêts des clients sont scrupuleusement respectés par les banques. A défaut, ce sont des sanctions sévères qui les frapperaient », avertissent des experts du système bancaire.
Nouvelles taxes dans les services gratuits
Il a été révélé de nouvelles taxes comprises pourtant dans les services bancaires gratuits. Il s’agit de taxe sur chèque de guichet, de taxe sur retrait dans une agence autre que celle où votre compte est domicilié, de taxe sur les demandes de chéquier, de taxe sur la tenue des comptes d’épargne et de taxe d’interrogation de votre compte par vocalia, etc.
En plus de cela, il y a des taxes majorées. Sous ce registre, la taxe trimestrielle de tenue de compte passe de 4 000 FCfa à peu près à 10 500 FCfa, selon le solde du compte. Cette taxe est bien variable.
Mais, les critères qui président à sa variation ne sont déterminés et connus que par les seuls banquiers.
« En tout état de cause, on ne peut que subir par-là, les contrecoups. On constate ainsi que les agios sont plus importants pour les soldes en dessous de 200 000 FCfa, que pour ceux qui leur sont supérieurs. En conséquence, les plus pauvres paient toujours, plus cher que les nantis. Comme dans le cas présent où les agios sont inversement proportionnels par rapport aux soldes. Vous conviendrez que c’est une logique vraiment bizarre et difficilement explicable », révèle un expert de la banque.
Ce dernier, s’interroge du comment, il est possible dans ces conditions d’inciter ou d’encourager les citoyens à la bancarisation de leur épargne avec des taux prohibitifs ? Comment de telles banques usurières, peuvent prétendre logiquement, accompagner et participer au développement économique et social d’un pays ? « C’est rien d’autre, relève-t-il, qu’un leurre ! ».
Un paradoxe a été relevé dans le fait que la Bceao a baissé les taux d’intérêt pour les banques, Malgré leur surliquidité actuelle, les usagers des banques ne ressentent aucune contrepartie en leur faveur. Au contraire, les agios augmentent et les taxes se multiplient.
Toutes les banques sont aujourd’hui, en surliquidité. Elles semblent même, ne plus vouloir des clients de faibles bourses, ne disposant que de simples comptes courants. « N’est-ce pas là, un véritable paradoxe, si l’on se réfère à l’expression affichée d’une certaine volonté de bancarisation le plus largement possible, prônée par l’Etat ? En fait, c’est comme si, l’Etat voulait une chose et son contraire ! », renseigne l’homme du sérail.
S’intéressant à la qualité du service. Il estime que tous les usagers des banques savent que les machines des guichets et des services centraux sont fréquemment déclarées en panne. « Depuis belle lurette, les relevés de compte ne sont plus envoyés aux clients avec régularité. Et même parfois, ce ne l’est pas du tout. Et pourtant, le service est déjà payé. Une autre remarque très grave qui prouve que les banques volent effectivement leurs clients, c’est le fait qu’elles ne remboursent jamais aux ayant-droits, les frais indûment encaissés », regrette-t-il.
Pratique bancaire exclusivement africaine
L’expert reste d’avis qu’il existe une pratique bancaire typiquement africaine ou exclusivement, pour les pays sous-développés. « Nous savons tous qu’il ne viendrait jamais à l’esprit d’un banquier quelconque en Europe ou en Amérique, de traiter de la sorte, comme on nous traite ici en Afrique. Là-bas, le plus petit client, même si son compte bancaire était rarement créditeur, il est bien traité », loue-t-il.
La culture de la bancarisation qui devrait être encouragée pour éviter que l’argent ne soit pas thésaurisé, soit son retrait de la circulation monétaire et de l’économie, ne semble pas préoccuper les banquiers sénégalais et les autorités étatiques. Tout le contraire à l’évidence de la marche vers le progrès.
Ailleurs, la réglementation bancaire, très complexe est ignorée par quasiment la totalité des clients. Cette réglementation change aussi au gré des banquiers, sans que la grande masse des « clients insignifiants » en soit, au préalable ou même après coup, informée.
« Il est à se demander réellement, est-ce que, nous sommes véritablement dans un Etat de droit souverain? Si oui, comment expliquer alors l’attitude de l’Etat face à l’abus de pouvoir et les nombreuses violations des règles par les banquiers ? Violations qui pèsent et impactent négativement sur les usagers dépourvus de défenseurs. Est-ce de l’insouciance, de l’incompétence, de l’irresponsabilité, ou bien tout à la fois? », s’interroge-t-il.
Cependant, déplore l’expert, de telles pratiques ne cadrent pas avec un Etat de droit que les autorités clament sous tous les toits. Ne serait-ce que par égard aux usagers qui ne savent plus où donner de la tête, notre administration, par delà l’Assemblée Nationale, devrait veiller au grain pour que le droit des citoyens soit sauvegardé.
L’anarchie, dira-t-il, qui règne dans les rouages de l’Etat, expose même, le pays tout entier au danger. Et, si rien n’est fait, elle risque de conduire vers des situations désastreuses et regrettables.
L’Etat, colosse aux pieds d’argile
Les banques sénégalaises sont accusées d’avoir rejeté les instructions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Elles ont considéré ce document comme un torchon, qu’elles ont bien jeté à la poubelle. Les autorités et toutes les institutions de la République, n’ont même pas daigné réagir pour se faire entendre.
L’Etat est considéré dans ce cas de figure, comme un simple colosse aux pieds d’argile. Ainsi, les banques, sûres de leur puissance et de leur impunité presque absolue, continuent de racketter leurs clients sans coup férir. « C’est une honte et un manque total de souveraineté de l’Etat du Sénégal qui se manifeste à travers ce comportement. Et, la Bceao n’a plus sa raison d’être, dans la mesure où ses décisions sont considérées comme nulles par les banques », apprécie une source, interpellée.
Cette dernière, exige l’intervention de la Crei pour traquer le banditisme économique des banques. « La Crei devrait bien, dans l’ordre normal des choses, faire un tour chez les banques sénégalaises. Elles s’enrichissent illicitement par le truchement de frais indus, perçus de ses clients, contre leur gré et par ignorance. Mais aussi, à des taux d’intérêt prohibitifs sur les prêts, accordés à des conditions draconiennes avec la complicité de la Bceao qui observe sans prendre ses responsabilités face aux banques qui violent ses instructions », accuse-t-elle.
Et, il y a nécessité, retient-elle, de créer une structure charger d’inspecter les banques. « Apparemment, aucun contrôle de vérification de leur fonctionnement régulier par rapport aux règles et lois n’est exercé sur elles. Elles fonctionnent dans une nébulosité totale, encaissent énormément d’argent qu’elles transfèrent, sans contrôle à leurs maisons-mères au détriment de l’économie nationale », dénonce la source de Leral.
Les banques sénégalaises sont aussi, accusées de couvrir le blanchiment, l’argent sale de drogue et les opérations frauduleuses.
Ousseynou WADE Leral
« Tous les usagers des banques constatent avec amertume, depuis quelques années, une détérioration inacceptable de la qualité déplorable des services bancaires. Et pis, inversement et dans le même temps, elles ont eu le culot de créer non seulement de nouvelles taxes, en plus de majorer celles déjà existantes », protestent des clients de banque.
Ainsi, les usagers estiment que tous les frais de service ont été presque multipliés par deux. Le tout, de manière unilatérale et délibérément, sans que les intérêts du client soient tenus en compte et sauvegardés, comme il se devait légitimement. « C’est assurément, un vol organisé des banques sénégalaises, légalisé tacitement par l’Etat. Dans la mesure où, les clients étaient des laissés-pour-compte sans défense entre les mains des banques usurières. Elles s’enrichissent illicitement sur le dos de leurs clients, totalement désarmés », constatent-ils.
La taxe trimestrielle de tenue de compte, évoquent-ils, englobe en général, tous les services qui pourraient être rendus par une banque. Alors, les clients s’interrogent du comment justifier la création de nouvelles taxes ou la majoration de celles déjà en cours.
« Aujourd’hui, en toute liberté et hors des lois en vigueur qui protègent les clients, les taxes sont créées selon les humeurs ou l’imagination fertile des seuls banquiers. Et, ces pratiques bancaires usurières, qu’appliquent les filiales des banques étrangères, n’ont cours qu’en Afrique. Lesdites pratiques sont impensables dans l’Hexagone. Là-bas, les clients sont au moins, protégés et défendus par l’Etat. Les droits et intérêts des clients sont scrupuleusement respectés par les banques. A défaut, ce sont des sanctions sévères qui les frapperaient », avertissent des experts du système bancaire.
Nouvelles taxes dans les services gratuits
Il a été révélé de nouvelles taxes comprises pourtant dans les services bancaires gratuits. Il s’agit de taxe sur chèque de guichet, de taxe sur retrait dans une agence autre que celle où votre compte est domicilié, de taxe sur les demandes de chéquier, de taxe sur la tenue des comptes d’épargne et de taxe d’interrogation de votre compte par vocalia, etc.
En plus de cela, il y a des taxes majorées. Sous ce registre, la taxe trimestrielle de tenue de compte passe de 4 000 FCfa à peu près à 10 500 FCfa, selon le solde du compte. Cette taxe est bien variable.
Mais, les critères qui président à sa variation ne sont déterminés et connus que par les seuls banquiers.
« En tout état de cause, on ne peut que subir par-là, les contrecoups. On constate ainsi que les agios sont plus importants pour les soldes en dessous de 200 000 FCfa, que pour ceux qui leur sont supérieurs. En conséquence, les plus pauvres paient toujours, plus cher que les nantis. Comme dans le cas présent où les agios sont inversement proportionnels par rapport aux soldes. Vous conviendrez que c’est une logique vraiment bizarre et difficilement explicable », révèle un expert de la banque.
Ce dernier, s’interroge du comment, il est possible dans ces conditions d’inciter ou d’encourager les citoyens à la bancarisation de leur épargne avec des taux prohibitifs ? Comment de telles banques usurières, peuvent prétendre logiquement, accompagner et participer au développement économique et social d’un pays ? « C’est rien d’autre, relève-t-il, qu’un leurre ! ».
Un paradoxe a été relevé dans le fait que la Bceao a baissé les taux d’intérêt pour les banques, Malgré leur surliquidité actuelle, les usagers des banques ne ressentent aucune contrepartie en leur faveur. Au contraire, les agios augmentent et les taxes se multiplient.
Toutes les banques sont aujourd’hui, en surliquidité. Elles semblent même, ne plus vouloir des clients de faibles bourses, ne disposant que de simples comptes courants. « N’est-ce pas là, un véritable paradoxe, si l’on se réfère à l’expression affichée d’une certaine volonté de bancarisation le plus largement possible, prônée par l’Etat ? En fait, c’est comme si, l’Etat voulait une chose et son contraire ! », renseigne l’homme du sérail.
S’intéressant à la qualité du service. Il estime que tous les usagers des banques savent que les machines des guichets et des services centraux sont fréquemment déclarées en panne. « Depuis belle lurette, les relevés de compte ne sont plus envoyés aux clients avec régularité. Et même parfois, ce ne l’est pas du tout. Et pourtant, le service est déjà payé. Une autre remarque très grave qui prouve que les banques volent effectivement leurs clients, c’est le fait qu’elles ne remboursent jamais aux ayant-droits, les frais indûment encaissés », regrette-t-il.
Pratique bancaire exclusivement africaine
L’expert reste d’avis qu’il existe une pratique bancaire typiquement africaine ou exclusivement, pour les pays sous-développés. « Nous savons tous qu’il ne viendrait jamais à l’esprit d’un banquier quelconque en Europe ou en Amérique, de traiter de la sorte, comme on nous traite ici en Afrique. Là-bas, le plus petit client, même si son compte bancaire était rarement créditeur, il est bien traité », loue-t-il.
La culture de la bancarisation qui devrait être encouragée pour éviter que l’argent ne soit pas thésaurisé, soit son retrait de la circulation monétaire et de l’économie, ne semble pas préoccuper les banquiers sénégalais et les autorités étatiques. Tout le contraire à l’évidence de la marche vers le progrès.
Ailleurs, la réglementation bancaire, très complexe est ignorée par quasiment la totalité des clients. Cette réglementation change aussi au gré des banquiers, sans que la grande masse des « clients insignifiants » en soit, au préalable ou même après coup, informée.
« Il est à se demander réellement, est-ce que, nous sommes véritablement dans un Etat de droit souverain? Si oui, comment expliquer alors l’attitude de l’Etat face à l’abus de pouvoir et les nombreuses violations des règles par les banquiers ? Violations qui pèsent et impactent négativement sur les usagers dépourvus de défenseurs. Est-ce de l’insouciance, de l’incompétence, de l’irresponsabilité, ou bien tout à la fois? », s’interroge-t-il.
Cependant, déplore l’expert, de telles pratiques ne cadrent pas avec un Etat de droit que les autorités clament sous tous les toits. Ne serait-ce que par égard aux usagers qui ne savent plus où donner de la tête, notre administration, par delà l’Assemblée Nationale, devrait veiller au grain pour que le droit des citoyens soit sauvegardé.
L’anarchie, dira-t-il, qui règne dans les rouages de l’Etat, expose même, le pays tout entier au danger. Et, si rien n’est fait, elle risque de conduire vers des situations désastreuses et regrettables.
L’Etat, colosse aux pieds d’argile
Les banques sénégalaises sont accusées d’avoir rejeté les instructions de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Elles ont considéré ce document comme un torchon, qu’elles ont bien jeté à la poubelle. Les autorités et toutes les institutions de la République, n’ont même pas daigné réagir pour se faire entendre.
L’Etat est considéré dans ce cas de figure, comme un simple colosse aux pieds d’argile. Ainsi, les banques, sûres de leur puissance et de leur impunité presque absolue, continuent de racketter leurs clients sans coup férir. « C’est une honte et un manque total de souveraineté de l’Etat du Sénégal qui se manifeste à travers ce comportement. Et, la Bceao n’a plus sa raison d’être, dans la mesure où ses décisions sont considérées comme nulles par les banques », apprécie une source, interpellée.
Cette dernière, exige l’intervention de la Crei pour traquer le banditisme économique des banques. « La Crei devrait bien, dans l’ordre normal des choses, faire un tour chez les banques sénégalaises. Elles s’enrichissent illicitement par le truchement de frais indus, perçus de ses clients, contre leur gré et par ignorance. Mais aussi, à des taux d’intérêt prohibitifs sur les prêts, accordés à des conditions draconiennes avec la complicité de la Bceao qui observe sans prendre ses responsabilités face aux banques qui violent ses instructions », accuse-t-elle.
Et, il y a nécessité, retient-elle, de créer une structure charger d’inspecter les banques. « Apparemment, aucun contrôle de vérification de leur fonctionnement régulier par rapport aux règles et lois n’est exercé sur elles. Elles fonctionnent dans une nébulosité totale, encaissent énormément d’argent qu’elles transfèrent, sans contrôle à leurs maisons-mères au détriment de l’économie nationale », dénonce la source de Leral.
Les banques sénégalaises sont aussi, accusées de couvrir le blanchiment, l’argent sale de drogue et les opérations frauduleuses.
Ousseynou WADE Leral