Le service du Cadastre de Diourbel est éclaboussé par une sombre affaire d’escroquerie portant sur 11 millions FCfa. A l’origine de cet imbroglio, un terrain situé dans l’espace communal que Baye P., rabatteur, aurait illicitement vendu à un tiers. Il s’avère que la parcelle en question n’appartient pas au rabatteur, qui est un ancien pompiste dans une station-service de la place.
Mais comme tout finit par se savoir, l’acquéreur s’est rendu compte de l’arnaque quand il a fait des démarches pour disposer des papiers nécessaires. Ayant appris que le terrain pour lequel il avait casqué une belle somme appartenait déjà à un autre et que les papiers dont il disposait, étaient des faux, il a interpellé directement son vendeur qui n’a pas pu lui fournir des explications plausibles.
C’est ainsi qu’il saisit le patron du service du Cadastre qui, après quelques investigations, se rend que les documents avaient été falsifiés. Dès lors, le procureur de la République est saisi d’une plainte. Instruits par le parquet, les éléments du Commissariat central de Diourbel ont ouvert une enquête.
Les investigations des limiers ont très vite porté leurs fruits puisque le rabatteur est aussitôt arrêté en même temps qu’une employée du service du Cadastre, soupçonnée d’avoir trempé dans la combine. Les deux ont passé le week-end en garde-à-vue au Commissariat central de Diourbel, en attendant d’être déférés devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Diourbel, hier lundi.
Des sources proches de l’enquête renseignent que le plaignant se serait désisté après un accord avec le rabatteur qui aurait déjà avancé cinq millions FCfa. Malgré ce désistement, soulignent les mêmes sources, l’action judiciaire se poursuit.
L’As
Mais comme tout finit par se savoir, l’acquéreur s’est rendu compte de l’arnaque quand il a fait des démarches pour disposer des papiers nécessaires. Ayant appris que le terrain pour lequel il avait casqué une belle somme appartenait déjà à un autre et que les papiers dont il disposait, étaient des faux, il a interpellé directement son vendeur qui n’a pas pu lui fournir des explications plausibles.
C’est ainsi qu’il saisit le patron du service du Cadastre qui, après quelques investigations, se rend que les documents avaient été falsifiés. Dès lors, le procureur de la République est saisi d’une plainte. Instruits par le parquet, les éléments du Commissariat central de Diourbel ont ouvert une enquête.
Les investigations des limiers ont très vite porté leurs fruits puisque le rabatteur est aussitôt arrêté en même temps qu’une employée du service du Cadastre, soupçonnée d’avoir trempé dans la combine. Les deux ont passé le week-end en garde-à-vue au Commissariat central de Diourbel, en attendant d’être déférés devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Diourbel, hier lundi.
Des sources proches de l’enquête renseignent que le plaignant se serait désisté après un accord avec le rabatteur qui aurait déjà avancé cinq millions FCfa. Malgré ce désistement, soulignent les mêmes sources, l’action judiciaire se poursuit.
L’As