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Samedi 9 Octobre 2010

Arrestation du cambrioleur qui s’est introduit chez Latif Coulibaly : Les mensonges de la Police


Le Colonel Alioune Ndiaye de la Police nationale avait dit que le voleur qui s’est introduit, en début de semaine, chez Abdou Latif Coulibaly est un habitué des lieux. Il est, d’après le porte-parole des flics, un ami à « Pape Moussa », un supposé fils du journaliste, aujourd’hui en France. Faux, rétorque le directeur de publication de La Gazette. Comme annoncé après la conférence de presse de la Police, Latif Coulibaly a apporté samedi dernier un cinglant démenti aux affirmations des limiers.



Arrestation du cambrioleur qui s’est introduit chez Latif Coulibaly : Les mensonges de la Police
D’abord, M. Coulibaly a fait savoir qu’il n’a qu’un seul enfant de sexe masculin. Celui-ci s’appelle Cheikh Tidiane (non Pape Moussa) et, est âgé de 12 ans. A en croire le patron de La Gazette, la police a tout fait sauf dire la vérité sur l’enquête. « Ce n’est pas elle qui a retrouvé mon véhicule, mais plutôt une dame qui a alerté mon frère avant que ce dernier n’en fasse autant avec les forces de l’ordre ». Sur l’arrestation du voleur et de ses complices également, il se trouve que c’est un jeune informaticien à qui le receleur avait transféré l’ordinateur qui a mis au parfum les policiers. Donc ces derniers n’ont fait qu’aller le cueillir chez le technicien mercredi matin. Cependant, le fait intrigant est que « les inspecteurs dépêchés chez le jeune garçon aient demandé aux jeune informaticien de ne rien me dire et de disparaitre de la circulation ». Heureusement narre Latif Coulibaly, « le garçon a pris le soin de tout enregistrer dans un Cd qu’il m’a remis vendredi après midi. Il m’apprend d’ailleurs que le Commissariat centrale a mis la main sur le voleur et ses complices depuis mercredi ». Quand on lui restitué son appareil en même temps que les deux téléphones, Latif Coulibaly s’est, par ailleurs, rendu compte que trois fichiers très importants ont été écrasés. Heureusement qu’ils ont été sauvegardés dans le disque que lui a remis l’informaticien entre les mains de qui l’ordinateur a transité.

Ce qu’il y a de curieux dans ce cambriolage, c’est que l’auteur, le jeune Lamine Signaté, alpagué par les limiers, avait été déféré le 19 août dernier pour vol en réunion, commis la nuit avec effraction. Un délit pour lequel il encourait la Cour d’Assises. Bizarrement, il se retrouve dehors moins de deux mois plus tard pour s’introduire chez Latif Coulibaly et s’emparer de son ordinateur. Encore plus cocasse dans l’affaire, tous ses complices et les receleurs ont été libérés par la Police au moment où elle restituait à M. Coulibaly ses affaires

La Gazette

Vol de l’ordinateur : Latif Coulibaly explique comment il a retrouvé tous ses documents

Le journaliste écrivain, victime d’un cambriolage de son domicile, le mardi dernier, qui a permis au voleur d’emporter son ordinateur et ses téléphones portables a expliqué comment il a pu retrouver ses documents. «En réalité, un jeune informaticien à qui l’appareil a été transféré pour qu’il fasse un décodage d’un certain nombre de dossiers et également pour qu’il puisse craquer le nouveau système s’en est ouvert à un autre. Et c’est cette autre personne qui, en ouvrant l’ordinateur au premier clic, a vu marquer sur le bureau de l’ordinateur «CV Latif Coulibaly».
Evidemment, comme le vol était dans toutes les langues et dans tous les médias, il a immédiatement appelé son frère pour lui dire qu’il est persuadé que cet ordinateur appartient à Latif», a conté l’auteur des Comptes et Mécomptes de l’ANOCI.
«Le premier réflex qu’ils ont eu, c’est de relever tous les documents qui étaient dans la machine (un contenu de 4 gigas)», note Latif Coulibaly.

«C’est après avoir attendu trois jours pendant lesquels on n’a pas révélé que le matériel a été retrouvé qu’il (informaticien) m’a contacté le vendredi matin en me disant : Monsieur Coulibaly, voilà ce que je peux faire ; j’ai en ma disposition toutes les données de votre machine. Et m’a raconté l’histoire», s’est réjoui Latif qui «lui ai expliqué que la machine, en elle-même, n’était pas importante pour lui mais bien les documents qu’il a sauvés. Et que s’il était en mesure de lui livrer la disquette, il serait l’homme le plus heureux du monde», a-t-il confié. Et c’est dans ces conditions que l’information lui a donné un rendez-vous pour lui restituer les documents qui étaient dans l’ordinateur.


Charles Thialice SENGHOR / pressafrik.com
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