Selon le texte, la Cour des comptes a révélé une dette publique de 2 517 milliards de francs Cfa, contractée en dehors de tout circuit légal, sans autorisation parlementaire ni inscription dans les lois de finances, en contradiction avec la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF). À cela, s’ajoute une gestion « massive et irrégulière » des comptes de dépôt au Trésor (SNPE), totalisant 2 562 milliards de francs Cfa, également en violation du principe de contrôle budgétaire.
Le déficit réel de l’État, d’après la Cour, atteindrait 10 % du PIB pour 2022, bien au-delà des 6,5 % officiellement déclarés. La dette publique globale serait estimée à près de 100 % du PIB, exposant le Sénégal à des risques financiers majeurs. Plus troublant encore, 74 % de cette dette publique serait attribuable à des engagements non sous-évalués et non retracés dans les opérations budgétaires.
Guy Marius Sagna dénonce une « gestion dissimulatrice », marquée par l’absence d’information et d’autorisation du Parlement. Ces pratiques, selon lui, violent délibérément les fondements du droit budgétaire et masquent la situation financière réelle du pays, compromettant ainsi les générations futures. Il accuse également l’ancien président de s’être livré à une « politique de dissimulation systématique » pour maintenir des chiffres publics éloignés de la réalité, au détriment de la souveraineté financière du Sénégal.
Le député appelle l’Assemblée nationale à se saisir de son rôle de garante de l’intérêt général et de la légalité républicaine. Il demande que Macky Sall soit poursuivi pour haute trahison, conformément à l’article 101 de la Constitution, qui stipule que le président est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions, en cas de trahison avérée.
Cette proposition de résolution intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, où la transparence et la bonne gouvernance sont au cœur des débats. Si elle est adoptée, elle pourrait ouvrir la voie à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires contre l’ancien président. Les observateurs s’attendent à des débats houleux à l’Assemblée nationale, alors que le pays cherche à tirer les leçons de cette crise pour renforcer ses institutions.
Le déficit réel de l’État, d’après la Cour, atteindrait 10 % du PIB pour 2022, bien au-delà des 6,5 % officiellement déclarés. La dette publique globale serait estimée à près de 100 % du PIB, exposant le Sénégal à des risques financiers majeurs. Plus troublant encore, 74 % de cette dette publique serait attribuable à des engagements non sous-évalués et non retracés dans les opérations budgétaires.
Guy Marius Sagna dénonce une « gestion dissimulatrice », marquée par l’absence d’information et d’autorisation du Parlement. Ces pratiques, selon lui, violent délibérément les fondements du droit budgétaire et masquent la situation financière réelle du pays, compromettant ainsi les générations futures. Il accuse également l’ancien président de s’être livré à une « politique de dissimulation systématique » pour maintenir des chiffres publics éloignés de la réalité, au détriment de la souveraineté financière du Sénégal.
Le député appelle l’Assemblée nationale à se saisir de son rôle de garante de l’intérêt général et de la légalité républicaine. Il demande que Macky Sall soit poursuivi pour haute trahison, conformément à l’article 101 de la Constitution, qui stipule que le président est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions, en cas de trahison avérée.
Cette proposition de résolution intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, où la transparence et la bonne gouvernance sont au cœur des débats. Si elle est adoptée, elle pourrait ouvrir la voie à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires contre l’ancien président. Les observateurs s’attendent à des débats houleux à l’Assemblée nationale, alors que le pays cherche à tirer les leçons de cette crise pour renforcer ses institutions.