Dans cette offre le plus souvent en provenance des pays occidentaux, l’on retrouve habits et chaussures de marque sur des étals par terre, à côté des friperies, presque en guenilles. Ce que confirme Abdou Karim Mbengue, trouvé devant des ballots de ceintures et de chaussettes qu'il s'est partagés avec son frère qui a son étal à quelques mètres de là. Comme la majorité des vendeurs, ils s'approvisionnent au «Market» de Colobane. D'après Mbengue, le prix du ballot varie selon la provenance de la marchandise. «Il y en a qui viennent de France, qui sont moins chers, car coûtant environ 50 000 F Cfa pour les chaussettes et entre 30 000 F Cfa et 60 000 F Cfa pour les ceintures. Si ce sont les marchandises qui viennent des États-Unis, c'est beaucoup plus cher. C’est à 60 000 F Cfa le ballot de chaussettes et jusqu'à 100 000 F Cfa celui de ceintures», renseigne-t-il.
Chez les vendeurs d'habits, le décor est le même. C’est la provenance des ballots qui détermine les prix. D’ailleurs, ceux venant d'Angleterre sont les plus chers. Ousmane Samb, lui aussi vendeur, explique : «Si j'arrive à écouler tout un ballot, je peux me retrouver, après déduction de toutes mes charges, avec 10 000 F Cfa à 15 000 F Cfa de bénéfice».
«Acheter les friperies c'est comme faire ses courses à l'étranger»
Les hommes ne sont pas les seuls à s'activer autour de ce commerce. Les dames y ont également leur place, à l’image de Fatou Ndiaye, la cinquantaine, qui tient un étal. «Je choisis la bonne marchandise chez ceux qui ont des ballots et je viens avec une bonne présentation les revendre entre 700 F Cfa et 1000 F Cfa la pièce», confie-t-elle.
A ce commerce, les clients trouvent leur compte puisque accessible du point de vue prix. On peut en effet s'habiller à partir de 200 F Cfa dans les différents marchés hebdomadaires qui se tiennent dans Dakar.
Alors que le marché «Alarba» de la Gueule-Tapée grouillait de monde, malgré la chaleur accablante qui y régnait, les clientes, à l'image de la jeune dame Mané Fall, font leurs achats à ce haut lieu du bazar pour les mêmes raisons. «Ici on trouve des articles de qualité qui sont rares et à moindre coût. C'est pourquoi je viens y faire mes courses. Pour vous dire, les vendeurs savent que maintenant tout le monde vient acheter ici. D'où la raison d'une légère hausse sur les prix», dit-elle, tandis que Astou Ndiaye, élève en classe de terminale qui a été trouvée devant une étal de hauts, affirme sans ambages qu’«acheter les friperies, c'est comme faire ses courses à l'étranger. Parce que, en plus d'avoir de la qualité, des articles très rares sont offerts et à bas prix».
Agenda et charges d’une itinérance
Suivre l'agenda de la tenue des marchés hebdomadaires n'est pas de tout repos. Les commerçants sont occupés tous les jours de la semaine avec les multitudes déplacements dans la région de Dakar vers les différents quartiers ou se tiennent les «Louma».
Si le lundi, le marché est établi aux Parcelles assainies, à la Patte-d'oie et à Diamaguène, le mardi, c'est au tour de Grand-Dakar d'accueillir les commerçants. le mercredi, rendez-vous est donné aux clients sur le canal de la Gueule-Tapée et à Keur-Massar. Tandis que le jeudi, c'est au tour de Ngor de se servir. Vendredi, Niary-Tally, est servi alors que Castors, Limamoulaye et Rufisque ouvrent leur marché le samedi, au moment où Pikine s'apprête à enregistrer la plus grande ruée vers le plus grand bazar de la friperie le dimanche.
Ces déplacements permanents ne sont pas sans frais, avec la location de camion qui transporte les marchandises. Et chaque marché est inscrit sur l'agenda des commençants, les petits sacs de bagages leur coûtent 500 F Cfa alors que les grands baluchons sont déménagés contre 700 F Cfa. Il y a également la location des tentes et de chaises le temps d'un marché, pour respectivement 4500 F Cfa par mois et 100 F Cfa par jour. Ce n'est pas tout pour ces commerçants, puisque à ces dépenses s'ajoute l'achat de nourriture à 500 F Cfa le plat. Même l'assouvissement des besoins naturels comme aller aux toilettes se paye entre 25 et 50 F Cfa.
Ndèye Fatim SARR (Stagiaire) le populaire
Chez les vendeurs d'habits, le décor est le même. C’est la provenance des ballots qui détermine les prix. D’ailleurs, ceux venant d'Angleterre sont les plus chers. Ousmane Samb, lui aussi vendeur, explique : «Si j'arrive à écouler tout un ballot, je peux me retrouver, après déduction de toutes mes charges, avec 10 000 F Cfa à 15 000 F Cfa de bénéfice».
«Acheter les friperies c'est comme faire ses courses à l'étranger»
Les hommes ne sont pas les seuls à s'activer autour de ce commerce. Les dames y ont également leur place, à l’image de Fatou Ndiaye, la cinquantaine, qui tient un étal. «Je choisis la bonne marchandise chez ceux qui ont des ballots et je viens avec une bonne présentation les revendre entre 700 F Cfa et 1000 F Cfa la pièce», confie-t-elle.
A ce commerce, les clients trouvent leur compte puisque accessible du point de vue prix. On peut en effet s'habiller à partir de 200 F Cfa dans les différents marchés hebdomadaires qui se tiennent dans Dakar.
Alors que le marché «Alarba» de la Gueule-Tapée grouillait de monde, malgré la chaleur accablante qui y régnait, les clientes, à l'image de la jeune dame Mané Fall, font leurs achats à ce haut lieu du bazar pour les mêmes raisons. «Ici on trouve des articles de qualité qui sont rares et à moindre coût. C'est pourquoi je viens y faire mes courses. Pour vous dire, les vendeurs savent que maintenant tout le monde vient acheter ici. D'où la raison d'une légère hausse sur les prix», dit-elle, tandis que Astou Ndiaye, élève en classe de terminale qui a été trouvée devant une étal de hauts, affirme sans ambages qu’«acheter les friperies, c'est comme faire ses courses à l'étranger. Parce que, en plus d'avoir de la qualité, des articles très rares sont offerts et à bas prix».
Agenda et charges d’une itinérance
Suivre l'agenda de la tenue des marchés hebdomadaires n'est pas de tout repos. Les commerçants sont occupés tous les jours de la semaine avec les multitudes déplacements dans la région de Dakar vers les différents quartiers ou se tiennent les «Louma».
Si le lundi, le marché est établi aux Parcelles assainies, à la Patte-d'oie et à Diamaguène, le mardi, c'est au tour de Grand-Dakar d'accueillir les commerçants. le mercredi, rendez-vous est donné aux clients sur le canal de la Gueule-Tapée et à Keur-Massar. Tandis que le jeudi, c'est au tour de Ngor de se servir. Vendredi, Niary-Tally, est servi alors que Castors, Limamoulaye et Rufisque ouvrent leur marché le samedi, au moment où Pikine s'apprête à enregistrer la plus grande ruée vers le plus grand bazar de la friperie le dimanche.
Ces déplacements permanents ne sont pas sans frais, avec la location de camion qui transporte les marchandises. Et chaque marché est inscrit sur l'agenda des commençants, les petits sacs de bagages leur coûtent 500 F Cfa alors que les grands baluchons sont déménagés contre 700 F Cfa. Il y a également la location des tentes et de chaises le temps d'un marché, pour respectivement 4500 F Cfa par mois et 100 F Cfa par jour. Ce n'est pas tout pour ces commerçants, puisque à ces dépenses s'ajoute l'achat de nourriture à 500 F Cfa le plat. Même l'assouvissement des besoins naturels comme aller aux toilettes se paye entre 25 et 50 F Cfa.
Ndèye Fatim SARR (Stagiaire) le populaire