République du Sénégal
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Un Peuple-un But-une Foi
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MINISTERE DE L’ECONOMIE
ET DES FINANCES
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COMMUNIQUE DE PRESSE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Depuis la deuxième alternance politique, le Ministère de l’Economie et des Finances s’est attelé à redresser la situation difficile des finances publiques trouvée à fin mars 2012, en menant une politique économique vertueuse qui a conduit à des résultats satisfaisants, notamment au plan des agrégats macroéconomiques (croissance, déficit budgétaire, inflation, dette, etc.). Nous poursuivons la mise en œuvre de cette politique, sans nous laisser divertir.
Toutefois, pour une bonne information du peuple sénégalais, nous sommes obligés d’apporter des précisions suite à l’affirmation de l’ancien Premier Ministre M. Idrissa SECK, au cours d’un entretien avec la presse.
D’abord, il convient de préciser que le chiffre indiqué par M. SECK, accessible au public et connu de tous nos partenaires (417,907 milliards FCFA), couvre à la fois les billets et monnaies, les dépôts à la Banque Centrale, les dépôts dans les banques, et les obligations cautionnées. Les dépôts dans les banques, constitués pour l’essentiel des dépôts de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (74,279 milliards), de l’IPRES (44,073 milliards), de la Caisse de Sécurité Sociale (7,790 milliards) et de diverses entités publiques (La Poste, la CDC, le COUD, le Programme National d’Infrastructures Rurales, le Fonds de Promotion Economique, etc.) représentent près des deux tiers (2/3) du total des créances. Alors que l’Etat central, à travers le Trésorier Payeur (3,393 milliards), les perceptions (4,476 milliards), le Trésor (4,194 milliards) et le Ministère de l’Economie et des Finances (607,4 millions), ne détient que 12,671 milliards, soit moins de 5% des dépôts dans les banques, et moins du quart (1/4) de ce qui est requis pour faire face à la masse salariale mensuelle. Cette situation donne au public l’occasion de comprendre aisément pourquoi les salaires n’auraient pas du être payés à fin avril 2012.
Il y a lieu également de souligner que M. SECK a omis de relever le total des dettes, figurant dans le même état de Position nette du Gouvernement (PNG) et qui ressort à 584,725 milliards, dont 338,239 milliards dus aux banques, sous forme de bons du Trésor, d’obligations du Trésor et de divers autres concours directs.
En conséquence, la PNG fait ressortir un excès des dettes sur les créances de 166,818 milliards FCFA, ce que toute personne initiée aux finances publiques et éprise d’équité et de justice aurait relevé.
Par ailleurs, d’autres facteurs défavorables, hérités de l’ancien régime, ont affecté les finances publiques. A ce titre, on peut citer, entre autres :
les moins-values de recettes budgétaires de 34 milliards sur le premier trimestre 2012 ;
les contreperformances dans la mobilisation des ressources au niveau du marché financier (-57 milliards) ;
les arriérés de paiement dus aux entreprises, évalués à 150 milliards à fin mars 2012 ;
la compensation tarifaire additionnelle pour gel des tarifs de l’électricité pour un montant de 65 milliards ;
les contentieux d’un montant de 118,8 milliards (condamnations Kumba et MYNA et l’affaire Bara Tall);
les lettres de garantie et de confort en circulation, pour un montant de 196,9 milliards.
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Un Peuple-un But-une Foi
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MINISTERE DE L’ECONOMIE
ET DES FINANCES
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COMMUNIQUE DE PRESSE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Depuis la deuxième alternance politique, le Ministère de l’Economie et des Finances s’est attelé à redresser la situation difficile des finances publiques trouvée à fin mars 2012, en menant une politique économique vertueuse qui a conduit à des résultats satisfaisants, notamment au plan des agrégats macroéconomiques (croissance, déficit budgétaire, inflation, dette, etc.). Nous poursuivons la mise en œuvre de cette politique, sans nous laisser divertir.
Toutefois, pour une bonne information du peuple sénégalais, nous sommes obligés d’apporter des précisions suite à l’affirmation de l’ancien Premier Ministre M. Idrissa SECK, au cours d’un entretien avec la presse.
D’abord, il convient de préciser que le chiffre indiqué par M. SECK, accessible au public et connu de tous nos partenaires (417,907 milliards FCFA), couvre à la fois les billets et monnaies, les dépôts à la Banque Centrale, les dépôts dans les banques, et les obligations cautionnées. Les dépôts dans les banques, constitués pour l’essentiel des dépôts de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (74,279 milliards), de l’IPRES (44,073 milliards), de la Caisse de Sécurité Sociale (7,790 milliards) et de diverses entités publiques (La Poste, la CDC, le COUD, le Programme National d’Infrastructures Rurales, le Fonds de Promotion Economique, etc.) représentent près des deux tiers (2/3) du total des créances. Alors que l’Etat central, à travers le Trésorier Payeur (3,393 milliards), les perceptions (4,476 milliards), le Trésor (4,194 milliards) et le Ministère de l’Economie et des Finances (607,4 millions), ne détient que 12,671 milliards, soit moins de 5% des dépôts dans les banques, et moins du quart (1/4) de ce qui est requis pour faire face à la masse salariale mensuelle. Cette situation donne au public l’occasion de comprendre aisément pourquoi les salaires n’auraient pas du être payés à fin avril 2012.
Il y a lieu également de souligner que M. SECK a omis de relever le total des dettes, figurant dans le même état de Position nette du Gouvernement (PNG) et qui ressort à 584,725 milliards, dont 338,239 milliards dus aux banques, sous forme de bons du Trésor, d’obligations du Trésor et de divers autres concours directs.
En conséquence, la PNG fait ressortir un excès des dettes sur les créances de 166,818 milliards FCFA, ce que toute personne initiée aux finances publiques et éprise d’équité et de justice aurait relevé.
Par ailleurs, d’autres facteurs défavorables, hérités de l’ancien régime, ont affecté les finances publiques. A ce titre, on peut citer, entre autres :
les moins-values de recettes budgétaires de 34 milliards sur le premier trimestre 2012 ;
les contreperformances dans la mobilisation des ressources au niveau du marché financier (-57 milliards) ;
les arriérés de paiement dus aux entreprises, évalués à 150 milliards à fin mars 2012 ;
la compensation tarifaire additionnelle pour gel des tarifs de l’électricité pour un montant de 65 milliards ;
les contentieux d’un montant de 118,8 milliards (condamnations Kumba et MYNA et l’affaire Bara Tall);
les lettres de garantie et de confort en circulation, pour un montant de 196,9 milliards.