"Une mauvaise interprétation de la décision du juge du TAS qui est allée à l'encontre de la Fédération sénégalaise de football et d'une frange importante de l'opinion nationale, peut laisser croire à une porte ouverte à la violence, or c'est loin d'être le cas", a expliqué dans un entretien exclusif à l'APS, Me Augustin Senghor.
Le président de la FSF a été élu vendredi dernier au Comité exécutif de la Confédération africaine de football.
En janvier dernier, le TAS saisi par l'US Ouakam suspendu pour 5 ans par la FSF après avoir été reconnu "exclusivement responsable" des incidents ayant occasionné la mort de huit supporters lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football, a demandé l'intégration du club de Ouakam en Ligue 1 sénégalaise.
"Cette décision ne signifie pas qu'il ouvre la voie à la violence", a-t-il insisté, invitant tout le monde à attendre les motivations du juge du TAS sur ce sujet, avant de se faire une religion.
Par ailleurs, se faisant l'écho du discours du président de la FIFA, Gianno Infantino lors de l'ouverture de l'assemblée générale de la CAF à Casablanca, le président de la FSF a rappelé l'engagement de cette instance à lutter contre les matchs truqués et la violence dans les stades.
"La Fédération n'a attendu ni son discours ni la décision du TAS pour prendre le taureau par les cornes", a-t-il relevé, appelant toutes les instances à un combat contre cette "gangrène qui prend en otage le sport national".
"Nous devons avoir le courage de reconnaître que nous sommes entrés dans un cycle infernal de violence dans notre sport", a-t-il fait remarquer, appelant à une union nationale pour bouter dehors ce fléau.
"L'Angleterre avec ses hooligans, c'est devenu une vieille histoire et nous devons ensemble nous engager, l'État, la Fédération et les clubs à ce combat", a dit le président de l'US Gorée, indiquant que les clubs sont souvent des victimes.
"Mais nous ne devons pas nous laisser faire et nos clubs doivent être les premiers à se tourner résolument contre ces fauteurs de troubles qui sont minoritaires", a-t-il prévenu.
Selon lui, "le combat doit être mené à l'intérieur des clubs en premier", a-t-il suggéré, rappelant que toutes les instances sanctionnent les clubs dont les supporters sont désignés comme étant responsables d'actes de violences.
"Je n'accuse personne mais nous ne pouvons pas permettre que le lit de la violence s'installe dans notre sport", a-t-il insisté, soulignant que la violence, d'où qu'elle vienne, doit être combattue.
Le président de la Fifa a insisté, vendredi, lors de l'AG de la CAF, auprès des fédérations africaines à intensifier la lutte contre les paris clandestins et la violence dans les stades.
"On ne peut plus permettre qu'il y ait des morts dans les stades", a martelé le président de la Fifa devant son Secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura et le président de la CAF, le Malgache Ahmad.
Le 15 juillet 2017, la finale de la Coupe de la Ligue a été suspendue après le décès de huit supporters du Stade de Mbour au stade Demba Diop encore fermé à toute compétition de football.
APS
Le président de la FSF a été élu vendredi dernier au Comité exécutif de la Confédération africaine de football.
En janvier dernier, le TAS saisi par l'US Ouakam suspendu pour 5 ans par la FSF après avoir été reconnu "exclusivement responsable" des incidents ayant occasionné la mort de huit supporters lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football, a demandé l'intégration du club de Ouakam en Ligue 1 sénégalaise.
"Cette décision ne signifie pas qu'il ouvre la voie à la violence", a-t-il insisté, invitant tout le monde à attendre les motivations du juge du TAS sur ce sujet, avant de se faire une religion.
Par ailleurs, se faisant l'écho du discours du président de la FIFA, Gianno Infantino lors de l'ouverture de l'assemblée générale de la CAF à Casablanca, le président de la FSF a rappelé l'engagement de cette instance à lutter contre les matchs truqués et la violence dans les stades.
"La Fédération n'a attendu ni son discours ni la décision du TAS pour prendre le taureau par les cornes", a-t-il relevé, appelant toutes les instances à un combat contre cette "gangrène qui prend en otage le sport national".
"Nous devons avoir le courage de reconnaître que nous sommes entrés dans un cycle infernal de violence dans notre sport", a-t-il fait remarquer, appelant à une union nationale pour bouter dehors ce fléau.
"L'Angleterre avec ses hooligans, c'est devenu une vieille histoire et nous devons ensemble nous engager, l'État, la Fédération et les clubs à ce combat", a dit le président de l'US Gorée, indiquant que les clubs sont souvent des victimes.
"Mais nous ne devons pas nous laisser faire et nos clubs doivent être les premiers à se tourner résolument contre ces fauteurs de troubles qui sont minoritaires", a-t-il prévenu.
Selon lui, "le combat doit être mené à l'intérieur des clubs en premier", a-t-il suggéré, rappelant que toutes les instances sanctionnent les clubs dont les supporters sont désignés comme étant responsables d'actes de violences.
"Je n'accuse personne mais nous ne pouvons pas permettre que le lit de la violence s'installe dans notre sport", a-t-il insisté, soulignant que la violence, d'où qu'elle vienne, doit être combattue.
Le président de la Fifa a insisté, vendredi, lors de l'AG de la CAF, auprès des fédérations africaines à intensifier la lutte contre les paris clandestins et la violence dans les stades.
"On ne peut plus permettre qu'il y ait des morts dans les stades", a martelé le président de la Fifa devant son Secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura et le président de la CAF, le Malgache Ahmad.
Le 15 juillet 2017, la finale de la Coupe de la Ligue a été suspendue après le décès de huit supporters du Stade de Mbour au stade Demba Diop encore fermé à toute compétition de football.
APS