Cet événement malheureux nous permet de remettre au goût du jour le scandale que constitue la concession de ce bien public, confiée à EIFFAGE, avec la complicité des autorités; et qui ne daigne même pas mettre en place un dispositif de secours d’urgence.
C’est une véritable arnaque qui entoure le projet de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio.
1°) LE FINANCEMENT :
Le premier scandale est que c’est le contribuable sénégalais qui a fiancé les 83% du projet, alors que les populations seront obligées de payer au profit d’Eiffage, le concessionnaire français qui va encaisser dans des termes opaques.
Le tableau ci-après récapitule le montage :
Si l’on fait le cumul du financement de l’Etat sur fonds propres et les financements bancaires à rembourser par le contribuable sénégalais, le concessionnaire n’a participé qu’à hauteur de 16,6% et récolte toutes les recettes d’exploitation.
2°) LES TARIFS :
L’usager-citoyen-contribuable, qui a financé cette autoroute, subit une facturation exorbitante qui ne se justifie point. En l’absence d’organisations consuméristes dignes de ce nom, il urge que des contre pouvoirs citoyens s’organisent pour combattre ce genre de situations et exiger la transparence.
Ainsi, les passagers sont obligés de payer, pour une quarantaine de kilomètres seulement, 1 400 F CFA pour les voitures et taxis (soit environ 2,84 dollars), 800 F CFA pour les motos, 2 000 F CFA pour les «cars rapides» et minibus, 2 700 F pour les autobus et camions.
A titre de comparaison, l’usager de l’autoroute Casablanca-Rabat, qui fait 95km (plus du double de Pikine-Diamniadio), paye un tarif de 21 dirham, soit 1050 francs CFA ; largement en deçà des tarifs du concessionnaire SENAC S.A.
C’est une véritable arnaque qui entoure le projet de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio.
1°) LE FINANCEMENT :
Le premier scandale est que c’est le contribuable sénégalais qui a fiancé les 83% du projet, alors que les populations seront obligées de payer au profit d’Eiffage, le concessionnaire français qui va encaisser dans des termes opaques.
Le tableau ci-après récapitule le montage :
ORIGINE FINANCEMENT | MONTANT | POURCENTAGE PARTICIPATION | PART REELLE DE L'ETAT / EIFFAGE |
ETAT DU SENEGAL | 181 500 000 000 | 49,39% | 83,40% |
BANQUE MONDIALE | 52 500 000 000 | 14,29% | |
BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT | 33 200 000 000 | 9,03% | |
AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT | 39 300 000 000 | 10,69% | |
EIFFAGE | 61 000 000 000 | 16,60% | 16,6 |
TOTAL | 367 500 000 000 | 100,00% | 100% |
Si l’on fait le cumul du financement de l’Etat sur fonds propres et les financements bancaires à rembourser par le contribuable sénégalais, le concessionnaire n’a participé qu’à hauteur de 16,6% et récolte toutes les recettes d’exploitation.
2°) LES TARIFS :
L’usager-citoyen-contribuable, qui a financé cette autoroute, subit une facturation exorbitante qui ne se justifie point. En l’absence d’organisations consuméristes dignes de ce nom, il urge que des contre pouvoirs citoyens s’organisent pour combattre ce genre de situations et exiger la transparence.
Ainsi, les passagers sont obligés de payer, pour une quarantaine de kilomètres seulement, 1 400 F CFA pour les voitures et taxis (soit environ 2,84 dollars), 800 F CFA pour les motos, 2 000 F CFA pour les «cars rapides» et minibus, 2 700 F pour les autobus et camions.
A titre de comparaison, l’usager de l’autoroute Casablanca-Rabat, qui fait 95km (plus du double de Pikine-Diamniadio), paye un tarif de 21 dirham, soit 1050 francs CFA ; largement en deçà des tarifs du concessionnaire SENAC S.A.