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BAL Dakar 2022/ Malick Daho, ancien international ivoirien de basket, consultant à Canal+ Afrique et expert en communication: « Cette ligue Africaine reste quelque chose de positif »

Malick Daho, ancien international ivoirien de basket, consultant à Canal+ Afrique et expert en communication, pense que la BAL a, depuis l'année passée, un impact sur l'ensemble du basket-ball africain. Elle fait aujourd'hui, que dans les championnats locaux, les équipes se battent pour être championnes. Parce qu'effectivement, il y a le tournoi de la BAL pour ces équipes championnes. Et, c'est quelque chose d'intéressant. Le consultant Canal+Afrique estime qu’il est vrai que tout n'est pas encore parfait. Mais, la création même de cette ligue africaine, relève-t-il, reste quelque chose de positif.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Mars 2022 à 20:26 | | 0 commentaire(s)|

BAL Dakar 2022/ Malick Daho, ancien international ivoirien de basket, consultant à Canal+ Afrique et expert en communication: « Cette ligue Africaine reste quelque chose de positif »
Leral: Quelle appréciation faites-vous de l’organisation de la BAL Dakar 2022 ?

Malick Daho: Les clubs travaillent doivent maintenant se professionnaliser un tout petit peu afin qu’il y ait un siège et un bureau. Globalement, c'est quelque chose de vraiment positif. Et, ça va faire progresser le basket-ball africain. Parce que les clubs seront forts, les sélections seront fortes. Nous auront de bons championnats d'Afrique et peut être plus tard, une équipe africaine sur un podium Mondial ou Olympique.

L’exemple du DUC qui a présenté une équipe dans laquelle, on retrouve peu de joueurs qui ont permis à l'équipe d'être champion, comment appréciez-vous une telle situation?

C'est un piège. Tout le monde se dit on va se renforcer. Mais, en disant qu'on va se renforcer, il ne faut pas oublier ceux qui nous ont aidé à être champion. Et, c'est un piège que les dirigeants, les entraîneurs doivent éviter. Dans le règlement, vous avez droit à huit 8 joueurs locaux, vous pouvez prendre 2 étrangers d'Afrique et 2 étrangers hors d'Afrique. Dans les 8 joueurs locaux, ce serait logique qu'on fasse la priorité aux joueurs qui ont aidé le clubs à être champion. On vient de voir l'exemple avec l'équipe du Rwanda.

Voilà, c'est quelque chose qu'on ne doit pas oublier. C’est ces joueurs qui nous ont permis d'être champions. On ne doit pas les laisser sur le carreau pour faire la place aux autres. C'est un piège sur lequel, la BAL ne peut pas intervenir. C'est aux clubs de promouvoir ces joueurs qui leur ont permis d'être là.

Pourquoi la BAL ne peut intervenir, ne pourrait elle pas obliger ces équipes à maintenir le joueurs champions, pour disposer au moins, d’un large pourcentage de ces joueurs?

Il est vrai que la BAL peut faire évoluer le règlement. Mais si, je suis entraîneur ou président d'un club avec des joueurs qui m'ont aidé à être champion, je ne ferais pas ce choix là. Maintenant, les autres peuvent faire leur choix. Ce que vous dites n'est pas faux. On peut éventuellement, tenter faire évoluer le règlement. Mais, est-ce que c'est faisable ? Je ne sais pas. Mais, je suis pour que les joueurs locaux qui ont permis au club de gagner le championnat, soient priorisés. Ça, c'est vraiment mon souhait.

Quelles sont les perspectives de la BAL et à quand la version féminine?

La FIBA en a fait la proposition à Amadou Gallo Fall. Et, il y travaille. Mais, il ne faut pas oublier aussi que cette BAL n'a que 2 ans. Nous en sommes à la 2e édition. Il faut la stabiliser et puis derrière, penser à créer une version féminine. Le basket-ball féminin en a besoin.





Entretien réalisé par Sabirane Seck,
Envoyé spécial à la BAL Dakar 2022

Ousmane Wade