Dans la foulée des Assises nationales, Benno s’était voulu la structure idéale pour figurer les situations réelles des citoyens. Appréhendée cependant dans sa transversalité, sa forme organisationnelle et à sa démarche, cette coalition de l’opposition s’est révélé être le lieu de télescopages de personnalités et de trajectoires nettement prédisposées à la confrontation. Une situation qui explique les concertations peu translucides à n’en pas finir et les désaccords souvent exprimés sur la place publique.
D’autre part, la lisibilité du projet politique et la clarté des idées n’ont jamais été les points forts de la coalition Benno. Une démarche floue à quelques encablures de l’élection présidentielle cruciale de février 2012. Benno a souvent été devancé sur le champ de l’action politique par les jeunes et les populations. Ce qui l’expose très sérieusement à un différé de jugement des sénégalais qui pourrait lui être fatal. A l’heure du choix d’un présidentiable, Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, deux facteurs déterminants dans la défaite du Parti socialiste en 2000 et fers de lance de Benno, sont soupçonnés par leurs alliés de faire main basse sur cette coalition et de tailler sur mesure des critères discriminatoires pour la candidature de l’unité en 2012. Auparavant, les deux hommes ont aussi été accusés d’avoir transposé dans Benno leur ancienne confrontation sourde et violente certifiée par le congrès sans débat du Ps en 1996 même si entre temps, Niasse et Tanor ont réussi à affiner leurs rapports humains. Attribuer la situation diffuse actuelle de Benno à la seule rivalité entre de ces deux hommes serait certes assez réducteur. Mais force est d’admettre cependant que leurs ambitions et celles revendiquées par leurs camps respectifs ont repris le dessus sur les civilités politiques.
Au demeurant, l’hérésie dans cette coalition est de vouloir trouver des critères objectifs à géométrie variable comme base essentielle du choix d’un candidat de l’unité. Le critère de la représentativité qui sème la division en ce moment en est un. A cela s’ajoute l’inexistence d’une réponse à la question essentielle que se pose les sénégalais à savoir, quelle crédit faut-il accorder au prochain candidat de Benno puisque les autres critères devant militer à son choix comme le pedigree, l’expérience politique ou le patriotisme sont tout aussi relatifs que subjectifs.
Maintenant que l’échec d’une candidature unique est quasiment consommé, il y a lieu de faire valoir l’acception selon laquelle Benno est un esprit car la pluralité de candidats autour de pôles issues de cette coalition n’est pas une mauvaise chose en soi. Contrairement au bon sens paysan qui voudrait que l’union fait la force, il n’a pas établi en Afrique qu’une candidature unique soit la meilleure solution dans un scrutin présidentiel à deux tours. Ce sont des candidatures plurielles avec un accord de report de voix au second tour qui ont fait la différence y compris au Sénégal en 2000.
Frédéric TENDENG
SENINFOS.COM
D’autre part, la lisibilité du projet politique et la clarté des idées n’ont jamais été les points forts de la coalition Benno. Une démarche floue à quelques encablures de l’élection présidentielle cruciale de février 2012. Benno a souvent été devancé sur le champ de l’action politique par les jeunes et les populations. Ce qui l’expose très sérieusement à un différé de jugement des sénégalais qui pourrait lui être fatal. A l’heure du choix d’un présidentiable, Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, deux facteurs déterminants dans la défaite du Parti socialiste en 2000 et fers de lance de Benno, sont soupçonnés par leurs alliés de faire main basse sur cette coalition et de tailler sur mesure des critères discriminatoires pour la candidature de l’unité en 2012. Auparavant, les deux hommes ont aussi été accusés d’avoir transposé dans Benno leur ancienne confrontation sourde et violente certifiée par le congrès sans débat du Ps en 1996 même si entre temps, Niasse et Tanor ont réussi à affiner leurs rapports humains. Attribuer la situation diffuse actuelle de Benno à la seule rivalité entre de ces deux hommes serait certes assez réducteur. Mais force est d’admettre cependant que leurs ambitions et celles revendiquées par leurs camps respectifs ont repris le dessus sur les civilités politiques.
Au demeurant, l’hérésie dans cette coalition est de vouloir trouver des critères objectifs à géométrie variable comme base essentielle du choix d’un candidat de l’unité. Le critère de la représentativité qui sème la division en ce moment en est un. A cela s’ajoute l’inexistence d’une réponse à la question essentielle que se pose les sénégalais à savoir, quelle crédit faut-il accorder au prochain candidat de Benno puisque les autres critères devant militer à son choix comme le pedigree, l’expérience politique ou le patriotisme sont tout aussi relatifs que subjectifs.
Maintenant que l’échec d’une candidature unique est quasiment consommé, il y a lieu de faire valoir l’acception selon laquelle Benno est un esprit car la pluralité de candidats autour de pôles issues de cette coalition n’est pas une mauvaise chose en soi. Contrairement au bon sens paysan qui voudrait que l’union fait la force, il n’a pas établi en Afrique qu’une candidature unique soit la meilleure solution dans un scrutin présidentiel à deux tours. Ce sont des candidatures plurielles avec un accord de report de voix au second tour qui ont fait la différence y compris au Sénégal en 2000.
Frédéric TENDENG
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