Le Collectif pour la libération des détenus politiques du département de Bambey, demande la libération de l’enseignant Mamadou Ndiaye appelé Modou, interpellé lors des évènements de mars dernier.
Il était poursuivi pour usurpation de fonction, exercice illégal de la profession de journaliste, incitation à la violence et acte terroriste. Mme Maimouna Sarr, activiste membre de ce collectif, rappelle que «la situation juridique du dossier d’instruction est à son terme.
Il a été entendu sur le fond du dossier par le doyen des juges. Les avocats avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, rejetée par le juge. Ils avaient interjeté appel. Mais la Chambre d’accusation a confirmé l’ordonnance du juge. Maintenant, les avocats veulent introduire une demande (de mise en liberté) sous surveillance électronique».
Elle relève que Modou Ndiaye est un enseignant exemplaire, qui a fait beaucoup de réalisations. «Je peux citer la clôture de la case des tout-petits de Mbokhodane, avec ses partenaires. Il est enseignant et Directeur d’école. Il connait le sens de l’investissement humain car il a assuré le petit-déjeuner à ses élèves avec ses propres moyens. Cette Case des tout-petits n’a que deux enseignants, donc il est indispensable dans son école».
Le Collectif pour la libération des détenus de Bambey, invite les parents des détenus à rejoindre le collectif. Il s’agit d’un «combat de tous». Et Cheikh Mboup, un autre membre du collectif, d’ajouter que «sanctionner un enseignant, c’est sanctionner ses élèves». Ainsi, le collectif demande la clémence des autorités judiciaires, mais aussi celle du chef de l’Etat.
Le Secrétaire général régional du Sels-A, Demba Diop, demande ainsi aux plus hautes autorités du pays, dont Son Excellence monsieur Macky Sall, son Premier ministre Amadou Bâ, au ministre-conseiller Mor Ngom, d’intervenir pour qu’il y ait de la clémence dans ce dossier car, selon lui, un enseignant écroué dans une famille, est un désastre.
Sud Quotidien
Il était poursuivi pour usurpation de fonction, exercice illégal de la profession de journaliste, incitation à la violence et acte terroriste. Mme Maimouna Sarr, activiste membre de ce collectif, rappelle que «la situation juridique du dossier d’instruction est à son terme.
Il a été entendu sur le fond du dossier par le doyen des juges. Les avocats avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, rejetée par le juge. Ils avaient interjeté appel. Mais la Chambre d’accusation a confirmé l’ordonnance du juge. Maintenant, les avocats veulent introduire une demande (de mise en liberté) sous surveillance électronique».
Elle relève que Modou Ndiaye est un enseignant exemplaire, qui a fait beaucoup de réalisations. «Je peux citer la clôture de la case des tout-petits de Mbokhodane, avec ses partenaires. Il est enseignant et Directeur d’école. Il connait le sens de l’investissement humain car il a assuré le petit-déjeuner à ses élèves avec ses propres moyens. Cette Case des tout-petits n’a que deux enseignants, donc il est indispensable dans son école».
Le Collectif pour la libération des détenus de Bambey, invite les parents des détenus à rejoindre le collectif. Il s’agit d’un «combat de tous». Et Cheikh Mboup, un autre membre du collectif, d’ajouter que «sanctionner un enseignant, c’est sanctionner ses élèves». Ainsi, le collectif demande la clémence des autorités judiciaires, mais aussi celle du chef de l’Etat.
Le Secrétaire général régional du Sels-A, Demba Diop, demande ainsi aux plus hautes autorités du pays, dont Son Excellence monsieur Macky Sall, son Premier ministre Amadou Bâ, au ministre-conseiller Mor Ngom, d’intervenir pour qu’il y ait de la clémence dans ce dossier car, selon lui, un enseignant écroué dans une famille, est un désastre.
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