Les derniers 115 millimètres de pluies enregistrées la semaine dernière ont été de trop pour les populations de la commune de Bambey. Placée dans une cuvette, cette commune résiste difficilement aux pluies diluviennes. Routes impraticables, maisons inondées, populations riveraines déplacées, coulées de boue, vivres emportés par les eaux, importantes pertes de matériels électroménagers : voilà le triste spectacle qui se déroule sous les yeux des concitoyens de la mairesse Aïda Mbodji. « C’est une situation difficile puisque d’un décompte portant sur une soixantaine de familles sinistrées, nous en sommes maintenant à près de 150 domiciles déplacés et que nous essayons d’assister avec de maigres moyens », se désole Aida Mbodji, l’édile de la ville.
Selon des témoignages recueillis sur place auprès de certains Bambeyois, devant l’absence de moyens financiers de la mairie qui peinerait à couvrir ses propres dépenses, c’est la mairesse en personne qui aurait déboursé de sa poche d’importantes sommes d’argent pour financer les opérations d’assistance aux personnes sinistrées. Et aidées par les éléments des sapeurs pompiers, des corps des scouts et éclaireurs, les populations de la cité, elles-aussi ont répondu à l’invitation à la mobilisation générale lancée par Aïda Mbodji depuis plus d’une semaine.
Toutefois, le premier magistrat de la commune de Bambey s’est désolé de l’inertie de l’administration territoriale, avant d’apprécier l’effort de solidarité accompli par ses concitoyens. « Nous n’avons pas senti la présence de l’administration à nos côtés pendant ces durs moments. En tant que maire de Bambey, je n’ai même pas reçu un seul coup de fil de la part de l’administration. Cependant, nous sommes à pied d’œuvre, et nous sommes en train de trouver les voies et moyens pour nous sortir de cette difficile situation », a-t-elle indiqué.
Et Aida Mbodji d’ajouter : « depuis le début des inondations et jusqu’à présent, je finance toutes les opérations avec mes moyens personnels, car même le maigre budget voté pour la prévention et la gestion des inondations tarde encore à être disponible, car non encore approuvé par le préfet du département . Signalons que cette situation intervient au moment où les Bambeyois attendent toujours de voir enfin se réaliser la promesse du président de la République qui leur avait promis une enveloppe de 60 millions, afin de combler le déficit dans le budget de leur commune.
Gora KANE l'asquotidien
Selon des témoignages recueillis sur place auprès de certains Bambeyois, devant l’absence de moyens financiers de la mairie qui peinerait à couvrir ses propres dépenses, c’est la mairesse en personne qui aurait déboursé de sa poche d’importantes sommes d’argent pour financer les opérations d’assistance aux personnes sinistrées. Et aidées par les éléments des sapeurs pompiers, des corps des scouts et éclaireurs, les populations de la cité, elles-aussi ont répondu à l’invitation à la mobilisation générale lancée par Aïda Mbodji depuis plus d’une semaine.
Toutefois, le premier magistrat de la commune de Bambey s’est désolé de l’inertie de l’administration territoriale, avant d’apprécier l’effort de solidarité accompli par ses concitoyens. « Nous n’avons pas senti la présence de l’administration à nos côtés pendant ces durs moments. En tant que maire de Bambey, je n’ai même pas reçu un seul coup de fil de la part de l’administration. Cependant, nous sommes à pied d’œuvre, et nous sommes en train de trouver les voies et moyens pour nous sortir de cette difficile situation », a-t-elle indiqué.
Et Aida Mbodji d’ajouter : « depuis le début des inondations et jusqu’à présent, je finance toutes les opérations avec mes moyens personnels, car même le maigre budget voté pour la prévention et la gestion des inondations tarde encore à être disponible, car non encore approuvé par le préfet du département . Signalons que cette situation intervient au moment où les Bambeyois attendent toujours de voir enfin se réaliser la promesse du président de la République qui leur avait promis une enveloppe de 60 millions, afin de combler le déficit dans le budget de leur commune.
Gora KANE l'asquotidien