© Abidjan.net par Nathan Koné Audiences du chef de l`Etat: Alassane Ouattara a reçu le nouveau Gouverneur de la Banque centrale, Tiémoko Meyliet Koné Mardi 7 juin 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président de la République, SEM A
500 milliards Fcfa dans la nature
Selon de bonnes sources, M. Koné qui doit prendre officiellement fonction dans les tout prochains jours, envisage d’évaluer les effets des événements post-électoraux sur le fonctionnement de la caisse communautaire. Ainsi, conformément aux exigences des plus hautes autorités sous-régionales, la première priorité sera la révision des documents comptables de la Banque centrale notamment les agences ivoiriennes qui, dit-on, ont subi de nombreux désagréments. L’intégrité de certains services névralgiques aurait été violée par le gouvernement déchu de Laurent Gbagbo. Une mission est attendue incessamment au bord de la lagune Ebrié. Il s’agit d’une exigence de la diplomatie sénégalaise qui fait de la vérification des livres comptables, un sujet-clé. En effet, le chef de l’Etat sénégalais a demandé qu’un audit externe de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) soit mené « pour cerner tous les aspects liés aux opérations illégales effectués par Laurent Gbagbo et ses partisans». Dans la même lancée, Abdoulaye Wade recommande à l’institut d’émission de porter plainte « en tant qu’institution principalement victime de ces actes illégaux ». Lors du sommet de l’Uemoa tenu le 30 mai à Lomé, les chefs d’Etat ont discuté « des prélèvements indus de sommes d’argent que le régime déchu de M. Gbagbo avait opérés auprès des agences Bceao de la Côte d’Ivoire pour un montant de 500 milliards Cfa ». Mais pour le gouvernement d’Alassane Ouattara, les ramifications locales doivent aussi être vérifiées. «L’ampleur est importante au niveau des banques de la place. Nous commençons à peine à cerner les engagements bruts, concernant les nets c’est beaucoup plus important», explique un conseiller chargé des finances. Toutefois, la Banque centrale compte, dans l’avenir, axer ses efforts sur son rôle premier, celui de la supervision et du respect des règles de bonne gestion et de bonne gouvernance pour éviter tout abus. L’autre volet qui préoccupe les nouvelles autorités monétaires, est de s’assurer que le système continue à fonctionner normalement. En effet, affirme Léandre Ballo-Bi, professeur de macro-économie, la Bceao doit participer à la dynamique de la sphère économique et jouer pleinement son rôle dans le financement du développement. «La confiance des opérateurs économiques, c’est le retour au fonctionnement normal des systèmes administratifs et sécuritaires qui pourraient alors user de leurs autorités pour maîtriser les débordements et gérer les problèmes en procédant par ordre de priorités », fait-il remarquer. Par ailleurs, il ya le projet de la monnaie unique africaine. Sur ce point, lex-’intérimaire, Jean-Baptiste Compaoré avait donné le ton : «Notre constance dans cette voie est assise à la fois sur les acquis de l’expérience d’intégration monétaire en cours dans l’UEMOA (Union monétaire et économique ouest africaine) depuis près de cinq décennies et sur la conviction profonde que le projet de monnaie unique africaine est une nécessité pour le développement de notre continent et son insertion harmonieuse dans l’économie mondiale.
Lanciné Bakayoko
Selon de bonnes sources, M. Koné qui doit prendre officiellement fonction dans les tout prochains jours, envisage d’évaluer les effets des événements post-électoraux sur le fonctionnement de la caisse communautaire. Ainsi, conformément aux exigences des plus hautes autorités sous-régionales, la première priorité sera la révision des documents comptables de la Banque centrale notamment les agences ivoiriennes qui, dit-on, ont subi de nombreux désagréments. L’intégrité de certains services névralgiques aurait été violée par le gouvernement déchu de Laurent Gbagbo. Une mission est attendue incessamment au bord de la lagune Ebrié. Il s’agit d’une exigence de la diplomatie sénégalaise qui fait de la vérification des livres comptables, un sujet-clé. En effet, le chef de l’Etat sénégalais a demandé qu’un audit externe de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) soit mené « pour cerner tous les aspects liés aux opérations illégales effectués par Laurent Gbagbo et ses partisans». Dans la même lancée, Abdoulaye Wade recommande à l’institut d’émission de porter plainte « en tant qu’institution principalement victime de ces actes illégaux ». Lors du sommet de l’Uemoa tenu le 30 mai à Lomé, les chefs d’Etat ont discuté « des prélèvements indus de sommes d’argent que le régime déchu de M. Gbagbo avait opérés auprès des agences Bceao de la Côte d’Ivoire pour un montant de 500 milliards Cfa ». Mais pour le gouvernement d’Alassane Ouattara, les ramifications locales doivent aussi être vérifiées. «L’ampleur est importante au niveau des banques de la place. Nous commençons à peine à cerner les engagements bruts, concernant les nets c’est beaucoup plus important», explique un conseiller chargé des finances. Toutefois, la Banque centrale compte, dans l’avenir, axer ses efforts sur son rôle premier, celui de la supervision et du respect des règles de bonne gestion et de bonne gouvernance pour éviter tout abus. L’autre volet qui préoccupe les nouvelles autorités monétaires, est de s’assurer que le système continue à fonctionner normalement. En effet, affirme Léandre Ballo-Bi, professeur de macro-économie, la Bceao doit participer à la dynamique de la sphère économique et jouer pleinement son rôle dans le financement du développement. «La confiance des opérateurs économiques, c’est le retour au fonctionnement normal des systèmes administratifs et sécuritaires qui pourraient alors user de leurs autorités pour maîtriser les débordements et gérer les problèmes en procédant par ordre de priorités », fait-il remarquer. Par ailleurs, il ya le projet de la monnaie unique africaine. Sur ce point, lex-’intérimaire, Jean-Baptiste Compaoré avait donné le ton : «Notre constance dans cette voie est assise à la fois sur les acquis de l’expérience d’intégration monétaire en cours dans l’UEMOA (Union monétaire et économique ouest africaine) depuis près de cinq décennies et sur la conviction profonde que le projet de monnaie unique africaine est une nécessité pour le développement de notre continent et son insertion harmonieuse dans l’économie mondiale.
Lanciné Bakayoko