“Il est important, en cette période d’hivernage, d’apporter un appui pour ces personnes déplacées qui reviennent dans des conditions pareilles. Il faut forcément un appui dans l’urgence, les accompagner en cette période hivernale en mettant à leurs dispositions des vivres, de l’huile, des matelas et des produits d’hygiène qui puissent leur permettre de traverser convenablement cette période”, a dit le DG de l’ANRAC.
Iba Sané était en visite à Madiediame pour s’imprégner du niveau de retour et des conditions de vie de ces populations retournées. Il a été accompagné par le sous-préfet de Sindian, Bernard Sarr, des maires de Djibidione et de Kafountine et du chef d’antenne de l’ANRAC à Ziguinchor.
Iba Sané a promis la prise en charge de tous les besoins en termes de couverture de tôles des maisons qui seront construites dans tous les villages qui étaient abandonnées, à cause du conflit en Casamance.
Il a fait observer que 19 villages sont toujours abandonnés sur les 59 que compte la commune de Djibidione. “Aujourd’hui, avec la situation d’accalmie notée dans la zone, il y a un engouement de ces populations pour le retour au bercail”, a-t-il salué.
Le DG de l’ANRAC a plaidé pour que ”ce retour soit organisé, coordonné et planifié afin que tous ces gens ne rentrent pas de façon pêle-mêle”.
“Probablement, il y a des zones infestées de mines. Donc, si ce retour n’est pas préparé, ni encadré, ni coordonné on risque d’aller tout droit vers une catastrophe et notamment en perte humaine. Et on ne souhaite pas en arriver là “, a-t-il averti.
Il a ainsi promis, de concert avec l’administration territoriale, les collectivités locales, le commandement militaire et l’ensemble des chefs de village dont les populations aspirent au retour, de préparer le retour de ces familles afin de le leur faciliter dans des conditions optimales.
“Chaque famille qui va construire sa maison nous allons la couvrir en tôles et nous allons construire des latrines modernes pour cette famille et lui offrir du ciment pour pouvoir renforcer les maisons qui seront construites”, a promis M. Sané qui dit constater au cours de cette visite “le manque d’infrastructures hydrauliques” dans le village de Madiediame.
“En fuyant notre village dans un climat de terreur on avait tout laissé derrière nous. Et à notre retour, il y a quelques semaines, nous avons constaté que tout est en ruines à Madiediame”, s’est désolé le chef du village, Bacary Diémé.
La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
L’APS rappelle qu’il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.
Dans cet esprit, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes il y a quelques mois, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
Iba Sané était en visite à Madiediame pour s’imprégner du niveau de retour et des conditions de vie de ces populations retournées. Il a été accompagné par le sous-préfet de Sindian, Bernard Sarr, des maires de Djibidione et de Kafountine et du chef d’antenne de l’ANRAC à Ziguinchor.
Iba Sané a promis la prise en charge de tous les besoins en termes de couverture de tôles des maisons qui seront construites dans tous les villages qui étaient abandonnées, à cause du conflit en Casamance.
Il a fait observer que 19 villages sont toujours abandonnés sur les 59 que compte la commune de Djibidione. “Aujourd’hui, avec la situation d’accalmie notée dans la zone, il y a un engouement de ces populations pour le retour au bercail”, a-t-il salué.
Le DG de l’ANRAC a plaidé pour que ”ce retour soit organisé, coordonné et planifié afin que tous ces gens ne rentrent pas de façon pêle-mêle”.
“Probablement, il y a des zones infestées de mines. Donc, si ce retour n’est pas préparé, ni encadré, ni coordonné on risque d’aller tout droit vers une catastrophe et notamment en perte humaine. Et on ne souhaite pas en arriver là “, a-t-il averti.
Il a ainsi promis, de concert avec l’administration territoriale, les collectivités locales, le commandement militaire et l’ensemble des chefs de village dont les populations aspirent au retour, de préparer le retour de ces familles afin de le leur faciliter dans des conditions optimales.
“Chaque famille qui va construire sa maison nous allons la couvrir en tôles et nous allons construire des latrines modernes pour cette famille et lui offrir du ciment pour pouvoir renforcer les maisons qui seront construites”, a promis M. Sané qui dit constater au cours de cette visite “le manque d’infrastructures hydrauliques” dans le village de Madiediame.
“En fuyant notre village dans un climat de terreur on avait tout laissé derrière nous. Et à notre retour, il y a quelques semaines, nous avons constaté que tout est en ruines à Madiediame”, s’est désolé le chef du village, Bacary Diémé.
La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
L’APS rappelle qu’il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.
Dans cet esprit, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes il y a quelques mois, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.