Charles Blé Goudé, chef des «jeunes patriotes», farouches partisans de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a été arrêté et placé en résidence surveillée. «Il a été appréhendé hier (ndlr. jeudi) et il se trouve actuellement en résidence surveillée», a annoncé vendredi Patrick Achi, porte-parole du gouvernement.
Sollicitée par l'AFP, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a dit ne pas disposer d'information sur son sort .
Nommé ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé a été l'un des piliers du régime Gbagbo au cours de la crise qui a suivi l'élection, multipliant les meetings à travers la métropole. Orateur hors pair, cet ancien leader étudiant, également homme d'affaires avisé,n'avait eu de cesse de pourfendre les «rebelles» d'Alassane Ouattara, l'ex-puissance coloniale française et l'ONU, se posant en défenseur de la «souveraineté» ivoirienne. Quelques jours avant la chute de son mentor, il avait appelé, depuis un lieu tenu secret, à un «dialogue inter-ivoirien», prévenant qu'il n'y aurait «pas de réconciliation (sans Laurent Gbagbo)».
Surnommé «le général de la rue» pour sa capacité à mobiliser les jeunes, il avait déjà été le fer de lance de manifestations, parfois violemment antifrançaises, aux heures chaudes de la crise de 2002-2004 née du putsch raté de septembre 2002 contre M. Gbagbo.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi dans sa résidence à Abidjan, après quatre mois de crise née de la contestation des résultats de l'élection présidentielle remportée par Alassane Ouattara, désormais au pouvoir, et dix jours de guerre à Abidjan.
Afp et Le Parisien
Sollicitée par l'AFP, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a dit ne pas disposer d'information sur son sort .
Nommé ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé a été l'un des piliers du régime Gbagbo au cours de la crise qui a suivi l'élection, multipliant les meetings à travers la métropole. Orateur hors pair, cet ancien leader étudiant, également homme d'affaires avisé,n'avait eu de cesse de pourfendre les «rebelles» d'Alassane Ouattara, l'ex-puissance coloniale française et l'ONU, se posant en défenseur de la «souveraineté» ivoirienne. Quelques jours avant la chute de son mentor, il avait appelé, depuis un lieu tenu secret, à un «dialogue inter-ivoirien», prévenant qu'il n'y aurait «pas de réconciliation (sans Laurent Gbagbo)».
Surnommé «le général de la rue» pour sa capacité à mobiliser les jeunes, il avait déjà été le fer de lance de manifestations, parfois violemment antifrançaises, aux heures chaudes de la crise de 2002-2004 née du putsch raté de septembre 2002 contre M. Gbagbo.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi dans sa résidence à Abidjan, après quatre mois de crise née de la contestation des résultats de l'élection présidentielle remportée par Alassane Ouattara, désormais au pouvoir, et dix jours de guerre à Abidjan.
Afp et Le Parisien