"Nous allons initier une opération baptisée New Africa, comprenant les pays de l’Afrique et des amis de l’Afrique, s’inspirant des idées de la jeunesse", de déclarer N’Dour hier lors d’une conférence de presse au lendemain de sa visite du plus grand camp de réfugiés au monde du Kenya.
"La jeunesse est l’avenir de note continent", a-t-il poursuivi.
Dadaab dans le nord du Kénya abrite quelque 427 000 réfugiés somaliens fuyant la guerre et la famine. Les Nations Unies ont indiqué lundi, que chaque jour des centaines de Somaliens mourraient et qu’ils étaient quelque 750 000 à affronter une famine imminente.
N’Dour a expliqué qu’il mettrait en place une course à l’intention des jeunes pour désigner une "torche de la solidarité" qui parcourera le monde de septembre à février 2012.
Dans le cadre de ce relai, des manifestations se dérouleront dans chacun des pays participant pour soutenir cette campagne, au nombre desquelles figurera le tournoi de la Coup de football des pays africains qui se déroulera au Gabon et en Guinée équatoriale en 2012.
Bono et N’Dour ont par le passé milité ensemble lors du G8 pour l’annulation de la dette et la lutte contre le sida, la séropositivité et la malaria.
"(Bono) m’a appelé pour me dire... ’Tu peux compter sur moi car je suis ami de l’Afrique et je vais te soutenir totalement", de préciser N’Dour.
L’espoir au milieu de la souffrance
Dans une aile d’urgence à Dadaab, N’Dour balayait les mouches du corps émacié d’Ibrahim Ibrahim, âgé de 3 ans et pesant seulement 6.7 kg.
Son père décrit comment sa famille a marché 15 jours durant pour échapper à la sécheresse, la famine et l’insécurité dans la région du bas Juba en Somalie. Ce voyage ardu a coûté la vie à 2 de ses 7 enfants.
Malgré pareilles souffrances, N’Dour a confié qu’il avait vu l’espoir à Dadaab lorsqu’il s’était rendu à l’école primaire d’Illeys, où les nombreux jeunes réfugiés au visage empoussiéré apprenaient sous des tentes ou des arbres.
"J’ai vu des enfants parler, parler, chanter et sourire et qui ne désiraient qu’une chose : être comme les autres enfants", explique-t-il.
Le nombre d’élèves à l’école est passé de 2 500 à 4 039 depuis janvier en raison d’un afflux de réfugiés frappés par la famine en Somalie. Nombre d’entre eux n’avait jamais mis le pied dans une salle de classe avant cela.
"Nous avons des élèves qui débarquent armés de couteau, des petits garçons de 8 ou 11 ans", de confier Henry Waitindi, un maître d’école de l’association caritative Care International.
Seulement 38 % des enfants de ce camp vont à l’école avec des classes allant jusqu’à 150 élèves.
Les générations de jeunes Somaliens grandissent à Dadaab, un camp ouvert en 1991, sans droit de travail ou d’autorisation de quitter le camp tentaculaire au milieu du désert. Certains sont recrutés pour rejoindre les milices en Somalie.
"Je prie Dieu que ces enfants ne restent pas dans ce camp encore 20 autres années", de poursuivre N’Dour. "Ces jeunes ont le droit d’avoir un avenir."
Les dirigeants africains se rencontrant à Nairobi cette semaine pour débattre de la crise sanitaire dans la Corne de l’Afrique ont la "responsabilité historique" de garantir que plus jamais l’Afrique ne revivra l’expérience de la famine, de ponctuer N’Dour.
"Le problème ce n’est pas l’argent. C’est la stratégie. C’est la vision", a-t-il conclu.
AlertNet est un site de news humanitaire international géré par la Thomson Reuters Foundation.
"La jeunesse est l’avenir de note continent", a-t-il poursuivi.
Dadaab dans le nord du Kénya abrite quelque 427 000 réfugiés somaliens fuyant la guerre et la famine. Les Nations Unies ont indiqué lundi, que chaque jour des centaines de Somaliens mourraient et qu’ils étaient quelque 750 000 à affronter une famine imminente.
N’Dour a expliqué qu’il mettrait en place une course à l’intention des jeunes pour désigner une "torche de la solidarité" qui parcourera le monde de septembre à février 2012.
Dans le cadre de ce relai, des manifestations se dérouleront dans chacun des pays participant pour soutenir cette campagne, au nombre desquelles figurera le tournoi de la Coup de football des pays africains qui se déroulera au Gabon et en Guinée équatoriale en 2012.
Bono et N’Dour ont par le passé milité ensemble lors du G8 pour l’annulation de la dette et la lutte contre le sida, la séropositivité et la malaria.
"(Bono) m’a appelé pour me dire... ’Tu peux compter sur moi car je suis ami de l’Afrique et je vais te soutenir totalement", de préciser N’Dour.
L’espoir au milieu de la souffrance
Dans une aile d’urgence à Dadaab, N’Dour balayait les mouches du corps émacié d’Ibrahim Ibrahim, âgé de 3 ans et pesant seulement 6.7 kg.
Son père décrit comment sa famille a marché 15 jours durant pour échapper à la sécheresse, la famine et l’insécurité dans la région du bas Juba en Somalie. Ce voyage ardu a coûté la vie à 2 de ses 7 enfants.
Malgré pareilles souffrances, N’Dour a confié qu’il avait vu l’espoir à Dadaab lorsqu’il s’était rendu à l’école primaire d’Illeys, où les nombreux jeunes réfugiés au visage empoussiéré apprenaient sous des tentes ou des arbres.
"J’ai vu des enfants parler, parler, chanter et sourire et qui ne désiraient qu’une chose : être comme les autres enfants", explique-t-il.
Le nombre d’élèves à l’école est passé de 2 500 à 4 039 depuis janvier en raison d’un afflux de réfugiés frappés par la famine en Somalie. Nombre d’entre eux n’avait jamais mis le pied dans une salle de classe avant cela.
"Nous avons des élèves qui débarquent armés de couteau, des petits garçons de 8 ou 11 ans", de confier Henry Waitindi, un maître d’école de l’association caritative Care International.
Seulement 38 % des enfants de ce camp vont à l’école avec des classes allant jusqu’à 150 élèves.
Les générations de jeunes Somaliens grandissent à Dadaab, un camp ouvert en 1991, sans droit de travail ou d’autorisation de quitter le camp tentaculaire au milieu du désert. Certains sont recrutés pour rejoindre les milices en Somalie.
"Je prie Dieu que ces enfants ne restent pas dans ce camp encore 20 autres années", de poursuivre N’Dour. "Ces jeunes ont le droit d’avoir un avenir."
Les dirigeants africains se rencontrant à Nairobi cette semaine pour débattre de la crise sanitaire dans la Corne de l’Afrique ont la "responsabilité historique" de garantir que plus jamais l’Afrique ne revivra l’expérience de la famine, de ponctuer N’Dour.
"Le problème ce n’est pas l’argent. C’est la stratégie. C’est la vision", a-t-il conclu.
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