L’Etat du Sénégal est plus à l’aise dans une négociation avec Ousmane Niantang, un maquisard brave mais inculte, qu’avec l’ingénieur en pétrochimie Nicolas Sadio. Né à Simbadi Balante, conseiller économique de Nkrumah Sané. La démarche du Président Wade et celle de ses conseillers dans ce domaine n’a pas stratégiquement variée. S’exprimant récemment sur les derniers tragiques évènements survenus, il a déclaré ; ‘’ce qui est arrivé récemment, mort et kidnapping de militaires, est le fait de l’irrédentisme de certaines factions, alors que d’autres négocient avec nous pour rétablir la paix. Ces désespérés, sachant que le processus de paix entamé fait de grands progrès, tentent de raviver le feu, et s’attaquent à notre armée qui est plus en position de veille sur la paix et la sécurité des populations qu’en position de guerre’’. A volonté, ce qui précède suffit à prouver que depuis l’avènement de son magistère, le président Wade et ses conseillers en Casamance veulent et chercher la paix. Tous leurs inlassables efforts achoppent sur les irréductibles qu’il faut impérativement neutraliser. Maintenant, ne désespérant toujours pas, le président Wade lorgne sur les contacts du Collectif des cadres casamançais présidé par l’architecte Pierre Goudaiby Atépa. Avec, notamment, l’appui d’un César Atoute Badiate, grandement affaibli par la dissidence, en juillet 2011, de son bras droit, Ousmane Niantang Diatta. C’est précisément, ce Collectif des cadres , dénoncé dans la presse et par les sites du Mfdc-Europe, qui a pris contact avec Mario Giro , le successeur du Père Andrea Riccardi, à la tête de la communauté Sant’Egidio, en vue d’une médiation internationale en Casamance. Conclusion ? Depuis un peu plus de vingt trois ans, en Casamance, ce n’est ni la guerre, ni la paix. Et malgré la ténacité du camp présidentiel à ne jamais désespérer dans sa quête de paix, une telle situation fait véritablement enrager de tous bords.