Surveillée comme du lait sur le feu depuis la dramatique affaire Abdoulaye Wade Yinghou, la Commune d'arrondissement de Yeumbeul vit une tension très vive avec les inondations. Après une fête de Korité cauchemardesque passée dans les eaux envahissantes des abondantes pluies de ces derniers jours, les populations de Yeumbeul étaient dans la rue durant la matinée d'hier. Chassés de leurs domicile par les eaux provenant des rues et celles sourdant de la nappe phréatique, des habitants des quartiers populeux de Yeumbeul ont arboré des brassards et foulards rouges pour initier une manifestation contre les inondations. Ils ont ainsi barré la route de Boune empêchant le bon fonctionnement du trafic routier. Scandant des slogans parfois hostiles au régime libéral de Me Abdoulaye Wade en place, les manifestants criaient également à tue-tête pour exiger le déclenchement du plan d'Organisation des secours (Orsec). «Orsec - Orsec», «Alternance tële (impuissante)» disaient-il en paralysant la circulation des véhicules.
Ils ont expliqué la paralysie du trafic routier par les «vagues» d'eau qui partent de la route à chaque fois que passe un «car rapide» ou un simple véhicule particulier, inondant davantage les maisons riveraines. «Nous avons bloqué les axes routiers parce que le trop plein d'eau des gigantesques nids-de-poule est déversé dans les maisons les plus proches par les voitures qui empruntent ces voies», expliquent Pape M. Sall, un manifestant. Exprimant la colère collective des populations de Yeumbeul, de Boune et environs par le calvaire vécu par les sinistrés lors de cette fête de Korité. «Alors que les autorités étatiques à qui revient le dernier mot, la décision de déclencher le plan Orsec fêtaient en toute quiétude la Korité avec leurs familles, dans un environnement sain, la banlieue a été noyée par les fortes pluies de ces derniers jours, dans l'indifférence la plus totale des décideurs», martèle ce manifestant dont le ton renseigne largement sur le désarroi.
Pendant des heures, les branches d'arbres, les bacs à ordures et autres objets de fortune utilisés par les manifestants pour barrer la route ont causé d'énormes désagréments aux usagers des transports en commun. Parce que les «cars rapides» qui desservent habituellement cette zone en ont profité pour saucissonner des trajets. Il a fallu l'intervention des forces de police sous la houlette du commissariat de Yeumbeul pour que l'ordre public soit restauré. Dispersant à coups de grenades lacrymogènes les manifestants qui agissaient en guérilla par groupes restreints, les éléments de la police ont pu très rapidement maîtriser la situation avant de rouvrir le trafic routier en toute sécurité, indique la police de Yeumbeul.
Abdoul Aziz SECK le populaire
Ils ont expliqué la paralysie du trafic routier par les «vagues» d'eau qui partent de la route à chaque fois que passe un «car rapide» ou un simple véhicule particulier, inondant davantage les maisons riveraines. «Nous avons bloqué les axes routiers parce que le trop plein d'eau des gigantesques nids-de-poule est déversé dans les maisons les plus proches par les voitures qui empruntent ces voies», expliquent Pape M. Sall, un manifestant. Exprimant la colère collective des populations de Yeumbeul, de Boune et environs par le calvaire vécu par les sinistrés lors de cette fête de Korité. «Alors que les autorités étatiques à qui revient le dernier mot, la décision de déclencher le plan Orsec fêtaient en toute quiétude la Korité avec leurs familles, dans un environnement sain, la banlieue a été noyée par les fortes pluies de ces derniers jours, dans l'indifférence la plus totale des décideurs», martèle ce manifestant dont le ton renseigne largement sur le désarroi.
Pendant des heures, les branches d'arbres, les bacs à ordures et autres objets de fortune utilisés par les manifestants pour barrer la route ont causé d'énormes désagréments aux usagers des transports en commun. Parce que les «cars rapides» qui desservent habituellement cette zone en ont profité pour saucissonner des trajets. Il a fallu l'intervention des forces de police sous la houlette du commissariat de Yeumbeul pour que l'ordre public soit restauré. Dispersant à coups de grenades lacrymogènes les manifestants qui agissaient en guérilla par groupes restreints, les éléments de la police ont pu très rapidement maîtriser la situation avant de rouvrir le trafic routier en toute sécurité, indique la police de Yeumbeul.
Abdoul Aziz SECK le populaire