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Jeudi 13 Janvier 2011

CLIENTELE: Pourquoi Sénégal airlines peine à décoller


Si son père de président de la République retournait voir la première dame, pour lui dire que son fils Karim Wade ne travaille pas bien, sûr que ce dernier aurait du mal à lui en tenir rigueur. Ce, au regard de l’amateurisme marron au sein de Sénégal Airlines, la nouvelle compagnie aérienne qui peine à décoller. Cent commentaires sur les recrutements du top management de Sénégal airlines.



CLIENTELE: Pourquoi Sénégal airlines peine à décoller
On comprend maintenant pourquoi la nouvelle Compagnie aérienne Sénégal Airlines éprouve toutes les peines du monde à décoller. En effet, de sources sûres, la métastase cancéreuse de Sénégal airlines qui multiplie les faux bonds dans l’inauguration de sa flotte, est à situer dans le « mauvais recrutement du personnel dans le top management ». Déjà, le directeur général, avant d’atterrir dans notre pays, travaillait à Go air, une Compagnie charter.

La responsable marketing : une ex-employée d’Oréal, spécialisée dans les cosmétiques et la beauté

Mais c’est la responsable marketing de Sénégal Airlines qui inquiète tous les observateurs avertis, et pour cause. La dame en question travaillait auparavant à Oréal, une société spécialisée dans les cosmétiques et la beauté. Et comble de l’ironie, elle est amenée au sein de la nouvelle Compagnie par le directeur général, dans ses bagages. Commentaire d’un proche de Sénégal Airlines : « c’est tout le sens qu’il faut donner à la supercherie publicitaire de la nouvelle Compagnie, inspirée de la publicité de la marque Lancel, une structure qui vend des sacs à main. Car dans le cadre du marketing de Sénégal Airlines, on a arrosé les rues de la capitale avec des affiches publicitaires dans lesquelles une femme, un enfant, entre autres, portent des sacs, histoire de symboliser l’élégance de la femme africaine.

La responsable des ventes : une ex-employée du Service contrôle documentaire

Ce n’est pas tout, car la responsable des ventes est loin d’être mieux lotie que les agents susnommés, en terme de savoir-faire. Selon des sources concordantes, cette dernière, qui exerçait auparavant dans le Service contrôle documentaire, est accusée à tort ou à raison d’avoir été « recrutée » par le directeur commercial de Sénégal Airlines. « Ce dernier est venu avec la responsable des ventes dans ses bagages », confie un proche du dossier.

La patronne de la Drh, Anta Lô, sœur de la ministre Aminata Lô, est une ancienne employée de Philip Morris

À la Direction des Ressources humaines, la patronne des lieux suscite toutes sortes de commentaires. Anta Lô, dit-on, est la sœur de la ministre Aminata Lô et aurait été parachutée à ce poste plus que stratégique. Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’a aucun bagage dans le domaine de l’aviation. De sources sûres, Anta Lô était une employée de la société Philip Morris. Ce qui signifie une forte dose politicienne.

Au Service commercial, Mame Yacine Agne, la fille d’Abdourahim Agne, ne connaissait le secteur aéronautique que de rêve

Hormis la directrice des Ressources humaines, une autre recrue défraie la chronique sur les lieux. Il s’agit de Mame Yacine Agne, fille de Abdourahim Agne. N’ayant aucun bagage en terme de savoir-faire aéronautique, cette dernière est recrutée au service commercial de Sénégal Airlines. Or, soutiennent nos sources, elle n’a jamais travaillé dans le secteur de l’aviation. Aussi, au sein du Personnel navigant composé d’hôtesses entre autres, ce sont des filles âgées entre 19 et 20 ans qui ont été recrutées. Or, ces dernières n’ont jamais travaillé dans une Compagnie. Pire, elles ont été privilégiées au détriment d’ex-agents de la défunte Air Sénégal international crédités de 5 à 6 ans d’expérience dans l’aviation.

Sans contrat, les pilotes fraîchement revenus de stages, prêts à décoller à bord d’autres vols

Au niveau des pilotes aussi, on rouspète. Certes, ils viennent de boucler un stage à Dubaï et sont rentrés au bercail avec leurs diplômes, mais les pilotes n’hésiteront pas à aller travailler dans d’autres compagnies, s’ils obtiennent des propositions plus alléchantes. Car, depuis leur retour au pays, Sénégal Airlines refuse de leur offrir un quelconque contrat. Résultat : « rien ne les lie à la Compagnie et ils sont dans leur droit de partir », commente une source digne de foi, qui ajoute que « certains commencent à nourrir de grandes appréhensions quant à leur avenir et soupçonnent les autorités de mauvaise foi. C’est pourquoi ils sauteront sur la première occasion qui s’offrira à eux ».

Les clients exigent et obtiennent le remboursement de leurs billets et autres compensations

D’habitude, c’est le Cabinet Innov’ qui procédait au recrutement du personnel. Mais selon nos sources, pour ce qui est de Sénégal Airlines, les autorités ont écarté ledit Cabinet, pour des raisons qui restent obscures. Au finish, on assiste aujourd’hui à un flop généralisé, en ce qui concerne la quasi totalité des compartiments de la nouvelle Compagnie. Et c’est fort de cet amateurisme marron que les responsables de Sénégal Airlines ont été contraints à rembourser les billets et autres compensations financières aux clients, qui devaient embarquer entre le 18 et le 25 janvier à bord des vols de Sénégal Airlines.



Mystère autour des fonds destinés au paiement des droits des ex-agents de la défunte Asi

Quid du sort réservé aux ex-travailleurs de la défunte Asi ? Ils broient toujours du noir car, en dépit du tintamarre fait sur la somme d’1 milliard 200 millions pour permettre le paiement de leurs droits, les anciens employés de la défunte Air Sénégal international n’ont pas jusqu’à présent perçu le plus petit centime. Conséquence : 300 pères de famille attendent toujours.

D.TH
L'As
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(plus d'informations demain sur leral .net)






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